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Situation politique au Niger : Le Parlement de la CEDEAO insiste sur une solution diplomatique


Le Parlement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a réaffirmé le 21 août sa position d'une solution diplomatique à la situation politique au Niger.

Le parlement communautaire l'a fait savoir à l'issue d'une réunion de consultation ayant regroupé une commission ad hoc du Parlement communautaire avec le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray à Abuja, le 21 août 2023.

Cette réunion s'inscrit dans le cadre d'une approche de règlement diplomatique de la CEDEAO visant à trouver une solution à l'amiable au dilemme du Niger.

Au terme de cette réunion, Ali Ndume, membre de la délégation nigériane auprès du Parlement de la CEDEAO, a indiqué devant la presse que ''la position du Parlement sur la manière de gérer l'impasse dans la République du Niger reste inchangée'' et s'appuie sur ''les graves implications d'une intervention militaire au Niger'', tout en insistant sur ''le fait qu'il n'y a pas d'alternative à une solution diplomatique''.

Notons qu'après le dernier sommet des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO, les autorités militaires du Niger ont accordé, le 9 août 2023, une audience à l'ancien gouverneur de la Banque centrale nigériane, Sanusi Lamido Sanusi, à Niamey. 

Depuis, davantage de voies diplomatiques se sont ouvertes entre le CNSP (instance dirigeante du Niger) et la CEDEAO.

Le plus important est la délégation conduite par l'ancien chef de l'État nigérian, le général Abdulsalami Abubakar, accompagné du sultan de Sokoto, Muhammadu Sa'ad Abubakar III. Ils ont été reçus samedi dernier par les membres du CNSP à Niamey.

Ali Ndume a, à cette occasion, rappelé que le 12 août, le Parlement a tenu une réunion virtuelle sur la situation en République du Niger, au cours de laquelle la plupart de ses membres ont opté pour la solution diplomatique contre la décision de la conférence des chefs d'État.

L’effort actuel au Niger n’est pas le premier du genre. L'enchaînement des interventions du Parlement a conduit au rétablissement de l'ordre constitutionnel dans ce pays d'Afrique de l'Ouest riche en uranium en 2011. 

Le Parlement, par ses nombreux impacts depuis sa création en 1993, a prouvé que les voix et la volonté du peuple sont l'oxygène qui soutient la démocratie, note-t-on.

Source : http://www.anp.ne/