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Situation des attachés de presse à l’extérieur : Quand Hassoumi Massaoudou demande aux ambassadeurs de déloger les attachés de presse à tout prix

Suite à la décision du gouvernement nigérien de la fermeture des postes des attachés de presse dans les ambassades, le ministre des affaires étrangères Hassoumi Massaoudou, selon des sources diplomatiques, met la pression sur les ambassadeurs pour le retour rapide des attachés de presse. A cet effet, il semble décidé à travers des multiples correspondances envoyées aux représentations diplomatiques du Niger. Cela, en violation des dispositions qui interdisent le retour au pays des familles des fonctionnaires diplomatiques en pleine année scolaire. Du reste, il semble royalement ignorer ces dispositions. Le 27 janvier 2022, Hassoumi Massaoudou aurait écrit une lettre aux chefs des missions diplomatiques pour les instruire de mettre un terme au travail des attachés de presse, avec établissement d’attestations de cessation de service. Alors même que les ambassades nigériennes à l’étranger n’ont manifestement pas les moyens financiers pour faire revenir les attachés de presse non désirés. En tout cas, jusqu’à cette date, le Trésor n’aurait pas débloqué les moyens nécessaires pour leur retour au pays. Selon toujours nos sources, le ministre Massaoudou aurait demandé aux ambassadeurs de prendre possession les bureaux des attachés de presse et de leur interdire tout accès dans les ambassades. Ont-ils été déchus de leur qualité de citoyen nigérien ?

Dans cette situation, la responsabilité du gouvernement est engagée. Car, pour que ces travailleurs nigériens puissent rentrer au bercail, il faut nécessairement des moyens financiers. Et aujourd’hui, ce sont ces moyens qui font défaut. De Pékin à Abuja, en passant par Bruxelles, Paris et Addis Abeba, les attachés de presse des ambassades nigériennes sont, aujourd’hui, dans une situation inconfortable qui leur ôte toute fierté.

Un fait inédit qui se passe dans la diplomatie nigérienne et un acharnement injustifié du ministre Massaoudou. Et pendant ce temps, il négociait le gouvernement ivoirien pour faire accepter son beau-fils comme ambassadeur du Niger en Côte d’Ivoire, afin qu’il puisse rejoindre sa fille qui réside à Abidjan entant que fonctionnaire de la Banque africaine de développement (BAD)

A.Soumana