Rebondissement dans l’affaire de l’achat de matériels militaires en Turquie : Qui a mangé les milliards de la rétro commission ?
Le nom de la société Khalif Security est lié au nom de Kader Mamadou Badjé, alias Kader BCEAO, introduit dans le réseau des négociants d’armes , d’avions et de matériels militaires par une lettre de recommandation, en date du 26 avril 2019, signée par Moutari Kalla, ministre de la Défense à l’époque des faits. L’objectif visé était de l’enrichir et l’amener, avec l’argent de l’Etat, à mener un travail de débauchage et de corruption des militants des partis politiques adverses de la région de Dosso pour des fins électoralistes. Aussitôt introduit dans le réseau des négociants d’armes pour le compte du ministère de la Défense, Abdoul Kader Mamadou Badjé signe trois (3) contrats de plusieurs milliards de FCFA pour l’achat d’avions et de matériels militaires. Après avoir perçu une grosse avance de 30%, à travers sa société dénommée Khalif Security, il effectue un voyage en Afrique du Sud pour un semblant d’achat de matériels militaires et d’avion. Des matériels qui ne sont pas livrés jusqu’à ce jour. Jouissant de la bénédiction du régime de l’époque, il s’installe dans la zone de Gaya pour faire le travail pour lequel il a été recruté. A savoir le débauchage et la corruption des militants des partis politiques adverses au profit du PNDS. Après les élections générales et le holdup électoral de 2021 consacrant Bazoum Mohamed Président du Niger, Kader BCEAO devient un véritable négociant d’armes. A cet effet, il signe avec des sociétés turques un contrat de type général avec 10% de retro commission. Dans cette perspective, en 2022, il accompagne le président Bazoum en Turquie pour acheter des armes et matériels militaires, drones et autres blindés, dit-on, de dernières générations. Les retombées de ce marché seraient de plusieurs milliards de retro commission dont une partie est destinée à la construction d’un hôpital militaire de référence truc au Niger. A ce jour rien de cela. Tout l’argent a pris une autre destination. Et le CNSP doit chercher à savoir la destination de cet argent. Il doit demander des comptes à celui que le toubab français dans ses mensonges appelle ‘’ otage ‘’.
A .S