Skip to main content

Première Interview en langue du Président du CNSP : L’avenir incertain de la langue française au Niger

Pour la première fois depuis son arrivée à la tête du pays, le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat, a accordé le week-end dernier un entretien à nos confrères de la chaine nationale au cours duquel, plusieurs questions d’intérêts nationaux ont été abordées.

Cette façon de donner une autre image à nos langues nationales, constitue un grand signal pour les nouvelles autorités de s’approcher plus aux populations dans le but d’établir une nouvelle relation directe avec les gouvernés. L’idée en elle-même, valorise nos propres identités culturelles mais aussi et surtout dans un contexte de suspension des accords artistiques et culturels avec le pays colonisateur. Le ton vient d’être donné au Niger, puisque selon certaines sources proches du CNSP, désormais nos langues nationales seront priorisées dans toutes les communications gouvernementales afin de promouvoir l’accès à l’information et pour que les citoyens nigériens ou qu’ils se trouvent, soient au même niveau d’information relativement à la mise en oeuvre de l’action gouvernementale.

Un comité d’experts chargé d’examiner le contour lié à l’introduction de nos langues nationales dans le curricula scolaire sera bientôt mis en place. Sa mission principale, est de faire de propositions claires et précises afin que désormais nos enfants soient enseignés dans leurs langues locales. S’adresser à la Nation en langue locale, est un fait attendu par les populations depuis des années et démontre la détermination et l’engagement du président du CNSP, à faire du Niger un état émergeant respecté et respectable au plan mondial.

Ce qui fondamentalement, pose la question de cet avenir incertain de la langue française (le français) au Niger. Le sujet fait l’objet de discussions partout dans le pays surtout dans les milieux universitaires.
Asy