Pardon, justice et unité nationale : les piliers d’un Niger nouveau selon le président Tiani

Dans un discours fort en symboles, le président Abdourahamane Tiani a appelé les Nigériens à l’unité et au pardon, tout en réaffirmant l’importance de la justice et de la reddition des comptes.
Un appel au dépassement des rancœurs
« Se pardonner entre nous, pour se libérer des boulets de la haine et de la rancœur » : tel est l’appel lancé par le chef de l’État. Dans le contexte du Ramadan et après la remise du rapport final des Assises, le président insiste sur la nécessité de la réconciliation comme condition essentielle à un nouveau départ pour le Niger.

Pardon ne signifie pas impunité
Le président Tiani a tenu à clarifier sa position : le pardon et la justice ne s’excluent pas, au contraire. Il a réitéré son engagement à faire respecter la loi, tout en évitant la chasse aux sorcières. Il appelle à soutenir les institutions judiciaires et la CoLDEFF, chargées de lutter contre la délinquance économique et financière.

Un projet de société fondé sur la vérité et la justice
Ce discours reflète une volonté de construire une paix durable, non pas sur l’oubli, mais sur la vérité, la justice et la responsabilité partagée. Le Niger a besoin de toutes ses forces vives, tournées vers un objectif commun : l’intérêt supérieur de la Nation.
Boubacar Guédé(Nigerdiaspora)