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Moden-Fa Lumana : Hama a ramené l’ordre Après l’orage, la détente….

L’on peut aujourd’hui souhaiter que l’orage ait passé et que l’heure soit venue de dresser le bilan de certains errements. Le parti doit avoir le courage de s’écouter et d’entendre la voix des sans vois, de toutes ces militantes et de tous ces militants qui vivent le douloureux, avec le sentiment qu’on a trahi leur engagement et leurs combats. On ne peut pas réparer si l’on n’a pas le courage d’entendre la vérité qui fâche. Si Hama Amadou, face au conflit ouvert entre Soumana Sanda et le journaliste Ali Soumana Badjo, appelle l’Honorable Hanibéri, député de son parti et de la région de Niamey, c’est que peut-être, c’est l’un des rares députés du parti et de la région de Niamey qui l’écoute et qui ne se compromet pas dans de telles démarches pour lui demander d’intercéder auprès du journaliste afin de lui demander de renoncer au déballage.

Cette action de Hama Amadou, met fin à cette escalade verbale qu’on observe depuis des jours sur les réseaux sociaux qui font entendre des discours qui sortent souvent de la noblesse politique pour se revêtir de verdeur et de venin qui ne sont pas de nature à ramener la sérénité dans le parti. Le parti n’avait pas besoin de guerre verbale.

C’est sans doute avec regret que certains militants, avec le recul, constatent qu’on a abusé de leur naïveté, comprenant qu’ils avaient intérêt à rester ensemble pour être plus forts. Mais le mal est fait. Il faut cependant dresser le bilan de ces actes graves posés par des responsables politiques qui ont manqué de vision pour ne plus savoir dans un tel contexte ce qui fait l’intérêt de leur parti.

Les nuages se sont enfin dissipés, et le ciel devient limpide

Hama Amadou, peut-il donc avoir trouvé à travers cet autre député un nouveau confident à Niamey ? Combien sont-ils, dans ce contexte, militants de l’ombre – et pas n’importe lesquels – qui disent qu’ils ne sont à Lumana que pour Hama Amadou ? Combien de personnes peut-on donc entendre dire que si Hama Amadou n’est pas à Lumana, ils n’y seront pas ?

La preuve est que ceux qui partaient battre campagne et les Nigériens les ont tous vus – pas besoin de les citer – pour se faire entendre ne pouvaient qu’avoir avec eux ces images de Hama Amadou et leur soutien même hypocrite à Hama Amadou, car ils savent eux aussi, à sortir de l’ombre pour dire qu’on n’est pas avec Hama Amadou et le Moden-Fa Lumana et qu’on est dans une autre démarche.

Dès lors, deux solutions s’offrent à ceux qui n’ont pas voulu écouter les conseils avisés de celui qu’ils aiment réduire dans le parti à un rôle futile derrière le vocable risible et folklorique qu’ils trouvaient pour le désigner désormais, à savoir celui d’«autorité morale» du parti. Il y a d’abord la voie de la grandeur pour reconnaître avec humilité son erreur car l’homme comme être imparfait ne peut qu’en commettre. Il faut donc, avec humilité, reconnaître qu’on s’est écarté de la normalité, qu’on s’est trompé et une telle élévation peut permettre de reconquérir la confiance et les coeurs des militants qu’une telle situation, pendant des semaines, a mis à mal. L’autre solution pourrait être de continuer à s’enfoncer dans l’erreur, poussé par des vanités pour finalement se perdre. Cette posture n’a pas d’issue. Hélas. La vérité étant que les militants du parti ne sont pas un troupeau de panurge, avertissent les femmes et les hommes du Moden- Fa Lumana-Africa, pour les conduire où on veut. D’ailleurs, dans cette aventure, l’on ne peut pas voir des visages de femmes s’afficher : quand elles aiment, les femmes, elles sont de tout coeur et ne lâchent pas. Les femmes n’aiment pas la trahison politique. N’est-ce pas Honorable Hadiza Seini que les mêmes comportements qui font jour aujourd’hui éloignaient du Moden-Fa Lumana, mais tout en restant fidèle à Hama Amadou? C’est elle même qui l’a dit sur une émission de Bonferey, non sans déranger, par de tels propos, certains milieux de l’ANDP. C’est à croire que les femmes sont plus dignes en politique que les hommes ?

A Lumana, chacun est venu par lui-même, personne n’est allé le chercher. Personne ne peut donc être ce bétail qu’on peut amener dans n’importe quelle aventure. C’est un fait. Il faut donc savoir écouter les hommes. De nos jours, on ne peut pas faire de la politique et ne pas vouloir écouter ce que pensent les bases. L’époque où on leur impose des choix est révolue surtout quand, parlant de la diaspora, on peut entendre dire que personne ne la finance.

Plus que jamais, le parti de Hama Amadou doit revoir sa gouvernance interne, le choix de ses dirigeants et surtout ses mécanismes de financement qui pourraient souvent lui causer des problèmes.

AI