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L'Union Africaine refuse l'option militaire et se désolidarise de la CEDEAO

À la suite d'une réunion qui a été décrite comme "tendue" et "interminable" par des sources diplomatiques, le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine (UA) a catégoriquement rejeté le recours à la force dans la résolution de la situation en cours. La position de l'UA devait être rendue officielle aujourd'hui.

À mesure que les jours s'écoulent depuis la prise de pouvoir par les militaires à Niamey le 26 juillet, la situation semble de plus en plus incontestable, laissant les adversaires des nouveaux dirigeants dans le doute. Malgré les sanctions économiques et financières imposées par la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), la junte dirigée par le général Tiani reste inébranlable, et cette impasse a donné naissance à des dissensions entre les nations africaines quant à la conduite à adopter.

La réunion du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine, qui s'est tenue le lundi 14 août, a été marquée par des tensions palpables et une durée qui a excédé les dix heures, d'après des sources diplomatiques présentes. Elle a exposé au grand jour les divergences d'opinion. Selon plusieurs sources, lors de cette assemblée, le CPS a établi sa position en refusant catégoriquement d'envisager une intervention militaire contre la junte nigérienne. Cette prise de position devait être officialisée par le biais d'une déclaration officielle prévue ce mercredi.

Ce choix de l'Union Africaine étonne particulièrement puisqu'il va à l'encontre de la tradition de suivre les positions des organisations régionales, ce qui a été la norme jusqu'à présent au sein de l'UA.

Nigerdiaspora