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Démission du conseiller en communication du président : Le PNDS, une secte hermétique et étanche ?

La démission forcée de Waziri Dan Madaoua, conseiller en communication du président Bazoum prouve à suffisance que le parti socialiste nigérien est une véritable secte. Ce départ aurait été exigé et obtenu par le Comité exécutif national. Comme Ibrahim Yacoubou, Waziri, qui n’est pas fils de, a commis la faute de vouloir servir son pays et de croire que ses connaissances, sa capacité, ses relations, sa valeur intrinsèque peuvent être d’une quelconque utilité pour le pays et le président Bazoum. Toutes choses que le ‘’politburo’’ du PNDS réprouve. Il s’est trompé d’époque. Du temps où nous autres fils de laborieux cultivateurs et éleveurs, de vendeuses de lait, de boule, galettes et de beignets pouvait prétendre être quelqu’un ; du temps où l’école était gratuite pour tous ; du temps où le mérite -et non la filiation- permettait d’admettre aux plus grandes écoles ; du temps où la sélection naturelle permettait d’être un grand commis.


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Les dirigeants actuels ont bénéficié de tous ces avantages. Au lieu de permettre aux enfants du Niger d’avoir la chance que les précédents leur ont accordée, ils sont mis à accumuler de l’argent frauduleusement soustrait des caisses de l’Etat pour permettre à leurs enfants de fréquenter les plus prestigieuses écoles. Les enfants de Diori, Kountché, Ali Saïbou, Baré et Tandja n’ont pas fait Harvard. Avec cette sortie, le CEN du PNDS se découvre. La secte a beau être hermétique, elle n’est pas étanche. Et dès à présent, les dignitaires de ce parti doivent se dire qu’en procédant de la sorte, ils laisseront un héritage que leurs enfants ne pourront pas assumer. La faute de Waziri aurait été d’avoir, dans la communication du président, donner l’impression de faire une comparaison de la gouvernance actuelle avec celle de son prédécesseur. Le CEN du PNDS feint d’ignorer que la première comparaison vient du président Bazoum qui a allégé le dispositif pour ses sorties. Et puis à qui le CEN voudrait-il que l’on compare Bazoum ? A Ali Saïbou, Baré ?

Modibo