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Complicité avec les terroristes : Des preuves accablantes contre le régime déchu

 La Renaissance, c’est connu de tous les Nigériens, est une entreprise mafieuse qui avait pris d’assaut le Niger pour se faire de l’argent, usant de tous les moyens même s’il leur fallait, pour cela, ruiner l’image et l’économie du pays. Le terrorisme est alors apparu pour eux comme une aubaine pour se servir de la guerre dont le motif pouvait justifier tous les investissements qui pouvaient se faire dans ce cadre sous le bon prétexte pourtant trahi d’assurer la sécurité et l’intégrité du pays. Ils profitèrent de la guerre pour s’en mettre pleines les poches, sacrifiant une armée et la sécurité du pays, se retrouvant aujourd’hui à la fin, avec un bilan effroyable de morts qu’on ne peut effectivement dresser et, avec, de nombreux villages déplacés et, pour la région de Tillabéri, plus de 922 écoles qui sont fermées, souvent depuis des années. Et ça chante partout que la situation est sous contrôle.

Les populations victimes, dans l’incohérence des certains actes qu’ils observent dans le déroulement d’événements qui viennent les traumatiser, relevaient, non sans être proscrits par le régime d’alors, quelques signes de complicité qui les intriguaient. Comment pouvaient-elles comprendre que, après avoir informé l’autorité de certains mouvements suspects, aussitôt qu’on ait décroché, les responsables des supposés groupes armés, les rappellent pour les menacer d’avoir informé les responsables administratifs dont elles relèvent ? On se rappelle que cela, pour avoir porté la voix des populations angoissées, avait conduit le journaliste et homme politique Salou Gabi, en prison. Pourquoi, à l’époque, dire l’évidence, pouvait tant agacer certains milieux du pouvoir ? Sont-ils complices des tragédies qui frappent les populations nigériennes ? Pourquoi, entend- on l’armée dire qu’elle n’avait pas eu l’ordre de poursuite ? Qui est-ce que ça dérange de traquer cette horde de tueurs qui écument toute la région sahélienne ?

Le discours du Président du CNSP à sa prise du pouvoir, révélait ces malaises, ces accointances malheureuses que personne ne peut imaginer et comprendre quand on a choisi de diriger un peu et, ce, après avoir juré sur le Coran d’oeuvrer à son bonheur. Comment, s’en plaignait- il, qu’on puisse libérer des hommes qui ont du sang sur les mains après que les Forces de Défense et de Sécurité du pays les aient capturés ? Comment comprendre qu’un chef militaire puisse, continuant la liste de ce qui permet de suspecter des connivences avec l’ennemi, demander de libérer des terroristes pris sur le champs de combat, arguant qu’ils sont leurs amis et leurs alliés qui font pourtant le mal contre le pays et contre l’armée ? Questions terribles qui prouvent à suffisance certaines traitrises inacceptables dans un pays normal. Pour trouver des racines à ces complicités lointaines, nous évoquons ici une lettre adressée à « H.E.

Mohamed Bazoum, Minister of State for the Interior, Public Safety, Decentralization and Affairs of Cults and Religion of Republic of Niger ». Elle est signée à Kiev des mains de P. Barbul, Directeur de « SpectsTechnoExport », fournisseur d’armes ukrainien, et datant du 20 juillet 2016.

Dans la lettre, la société rappelait à Mohamed Bazoum, alors Ministre de l’Intérieur, après avoir vainement informé l’ancien ministre Hassoumi Massaoudou à qui il succéda, que le certificat d’utilisateur final (END USER) du Niger qui l’autorise, à partir de ses fournisseurs, à faire usage des armes qu’il a commandées, circule dans certaines zones franches, des milieux mafieux, notamment en Afghanistan, au Pakistan. Pourquoi, les autorités nigériennes d’alors résistaient à donner suite à ces correspondances et à ces appréhensions qui ne demandaient rien que de les rencontrer pour parler de la question ? Se savent-elles complices de certains milieux qui fournissent des armes aux terroristes du monde et notamment du Sahel ? Le danger pour lequel la société ukrainienne tient à élucider cette affaire est qu’en donnant le certificat d’END USER, les armes achetées au nom du Niger sont numérotées pour que, partout où on les utilise, l’on sache que c’est le Niger qui les a acquises. Pourquoi donc les autorités nigériennes de l’époque ne semblent pas s’en soucier ? Avaientelles décidé d’assumer les conséquences ?

Dans sa lettre, Barbul rappelle qu’elle avait déjà écrit le 13/05/ 2016 pour présenter sa société qui travaille dans le secteur de l’armement. Il demandait alors au ministre d’être reçu à la date qui lui convient à Niamey pour en discuter. Mais, en l’absence de réponse à sa demande et ne sachant pas qui a autorité à parler dans le pays de telles questions, notamment du contrôle des armes, a demandé encore de le recevoir à Niamey aux fins de discuter d’un certain nombre d’irrégularités constatées dans les transactions des armes à partir du Niger. Le Certificat d’END USER fourni au nom de l’Etat du Niger circule dans certaines zones notamment de conflit et cela, dans la préoccupation qu’exprime la société ukrainienne, et pour cela, la réputation du Niger en pâtira. Mais les Renaissants s’en moquent.

Questions…

Quand on lit cette lettre, l’on ne peut que se poser un certain nombre de questions, notamment par rapport à la vraie nature des socialistes nigériens. Ces gens, aiment-ils vraiment ce pays ? Travaillent- ils pour un autre ? Servent- ils l’agenda de puissances étrangères qui les auraient imposés au pays ? Que le Niger sombre, peut-il les déranger outre mesure ? Quand on voit, comment tous les pontes du pays, depuis l’annonce de la nouvelle équipe qui a repris les rênes du pouvoir, sont entrés en clandestinité, et se sont débrouillés à quitter le pays pour un exil qu’ils espèrent doré, l’on peut comprendre qu’ils savaient le mal qu’ils ont fait à ce pays pour craindre de rendre compte à une armée qui sait ce qu’ils ont fait, notamment leurs combines, et à un peuple qui n’a que trop souffert de leur mal gouvernance. En vérité, ces gens n’aiment pas ce pays : ils ne sont venus, imposés par la France, que pour les intérêts de la France. Toute l’agitation d’Emmanuel Macron et de son équipe ne s’explique que par cette évidence : il lui faut des fantoches pour avoir la chance de continuer à piller le pays et à transférer ses richesses dans son pays. Si tant est que ces gens ne se reprochaient rien, pourquoi peuvent-ils hésiter à donner une suite à la demande de la société ukrainienne ? Il s’agit seulement de se rencontrer et de discuter d’une question a priori simple. Lorsque le certificat d’END USER fourni au Niger devrait circuler dans le monde, se trouvant aux mains de terroristes et autres bandits de grands chemins, et qu’ils ne semblent pas s’en émouvoir, c’est qu’ils savent ce qu’ils font. Comment un autre, la société ukrainienne en l’occurrence, peut-il mieux s’inquiéter de l’image du pays que ne puissent l’être les autorités du pays elles-mêmes ? Pourquoi ?

Voici donc une preuve, à travers cette lettre de « SpectsTechno Export », une société ukrainienne, de ce qui pourrait être une duplicité chez les responsables politiques du PNDS dans la gestion du terrorisme où une certaine opinion étouffée dans le pays les soupçonnait de connivence depuis des années avec certains milieux suspects.

Peu à peu, l’on découvre la hideuse et monstrueuse face cachée des socialistes.

Ali Soumana