Skip to main content

Affaire de présumé coup d’État : Du réchauffé pour endormir l’opinion ?

L’annonce d’une présumée tentative de coup d’État a laissé sceptiques et dubitatifs beaucoup de Nigériens. Pour ne pas revenir sur cette affaire qui ressemble à un film fiction, une invention de l’esprit pour enfumer l’opinion publique dans le but de l’amener à oublier la libération des terroristes par le Chef de l’État, Bazoum Mohamed, en violation du principe de séparation des pouvoirs. Un acte gravissime qui fait tourner Montesquieu dans sa tombe. Un acte intolérable dans une vraie démocratie. Après la vaine tentative du ministre porteparole du gouvernement et les médias acquis à la cause du pouvoir de donner une autre explication au propos du Président Bazoum Mohamed, il est mis au goût du jour un réchauffé de la présumée tentative de mars 2021. Ce qui semble davantage participer à la logique de détournement des consciences des Nigériens. Cela d’autant que ce dossier de présumée tentative de coup d’État est en instruction. Est-ce que c’est le juge en charge de l’instruction du dossier qui aurait ordonné les différentes interpellations exécutées par la DGDSE ? Qu’est ce qui explique la brutalité de l’interpellation du caporal-chef Mamane Mansour ?

Détenait –il des informations qui ne devaient pas être sues par le grand public ?

Le coup médiatique fait autour de l’affaire pousse des Nigériens à douter. Surtout que, dans le dossier il serait cité des exmilitaires et des civils. Des gens qui rongent les ongles pour avoir la pitance quotidienne. Du reste, disposeraient –ils des armées pour tenter un coup d’État ?

Pourquoi ne pas exhiber les armes qu’ils auraient voulu utiliser ?

En réalité, pour beaucoup de Nigériens, cette affaire de tentative présumée de coup d’État mise au gout du jour ressemble à de l’enfumage. Elle est digne d’une république communiste. C’est le procédé qu’avait toujours utilisé Issoufou Mahamadou pour dissimuler la vérité et son impopularité afin d’asseoir un système de tricherie et de prédation des deniers publics. Pour certains Nigériens, l’affaire de la présumée tentative de coup d’État aurait été fabriquée pour dissoudre et faire oublier la bévue politique du Président Bazoum. Une bévue politique qui insulte Montesquieu, heurte et met en doute l’indépendance de la justice au Niger.

A.S