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1er mai, célébration du 137ème anniversaire de la fête du travail

Les centrales syndicales, membres de l’Intersyndicale des travailleurs du Niger (ITN) à savoir l’Union syndicale progressiste des travailleurs (USPT), l’Union des syndicats des travailleurs du Niger (USTN), la Confédération générale des syndicats libres du Niger (CGSL-Niger) et la Confédération nigérienne du travail (CNT) ont célébré, hier matin à Niamey, le 137ème anniversaire des évènements tragiques de Chicago de 1886 ou fête du 1er mai. A cette occasion une déclaration a été lue par le secrétaire général de la CNT, M. Mounkaila Halidou.

Dans cette déclaration, le secrétaire général de la CNT, M. Mounkaila Halidou a rappelé que les acquis de la lutte syndicale sont de tout temps les résultats des rapports de force difficiles très souvent pénibles et même périlleux, mais légitimes, quand ils viennent satisfaire les besoins fondamentaux des militantes et militants.

Par rapport à la situation au Sahel, le secrétaire général de l’ITN a souligné que, les populations subissent des assauts répétés des groupes armés non étatiques de façon régulière, lesquels assauts se traduisent aussi par des prélèvements d’impôts et taxes. L’ITN exprime sa profonde compassion à toutes ces victimes de la barbarie humaine, à leurs familles et à l’ensemble du peuple Nigérien. L’ITN a aussi apporté son soutien ferme et indéfectible aux Forces de défense et de sécurité (FDS), qui sont véritablement capables d’assurer, de manière pérenne la protection, l’intégrité et la défense des citoyens et de leurs biens. Elle a demandé au gouvernement de continuer à mieux les équiper pour que nos soldats puissent relever le défi sécuritaire.

Relativement aux points revendicatifs, l’ITN a relevé entre autres le recrutement à la Fonction publique des contractuels de l’éducation et de la santé, l’harmonisation du régime indemnitaire, la question des incidences financières et l’octroi d’une prime spéciale de départ à la retraite. «L’ITN demande à ses militants de rester sereins et tient à les rassurer que la lutte ne fait que commencer et elle se poursuivra jusqu’à ce que nous trouvions une issue heureuse aux problèmes qui assaillent le monde des travailleurs», précise la déclaration.

Mamane Abdoulaye(onep)

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L’ATN reclame l’organisation des élections professionnelles 2ème édition au plus tard avant le 25 septembre 2023

Les travailleurs du monde entier ont commémoré, hier lundi 1er mai 2023, le 137ème anniversaire des tragiques évènements de Chicago qui ont servi de déclic au mouvement syndical mondial. Les membres de l’Alliance des Travailleurs du Niger (ATN) ont défilé du Rond-point Mairie Garage au Rond-point Baré où s’est tenu le meeting.

Dans ses propos liminaires, le coordinateur de l’Alliance des Travailleurs du Niger, M. Soumana Yacouba a fait le bilan essentiel de leurs activités de l’année. Il s’agit de l’organisation d’une série de rencontres avec le gouvernement dans le cadre de la défense des intérêts matériels et moraux de leurs militants et militantes ; le rapprochement de l’ATN avec les organisations socioprofessionnelles des travailleurs de l’ITN et du Collectif des Syndicats des Commerçants dans le but de fédérer leurs actions à travers la création d’une Unité d’Actions Syndicale, dénommée ‘’AS Niger’’; le renforcement de l’ATN dans le cadre de la prise en charge des préoccupations des travailleurs ; la prise de position courageuse de l’ATN sur l’ensemble des problèmes qui touchent la population nigérienne en général et les travailleurs en particulier à travers des déclarations, interviews, débats radio-télévisés, communiqués de presse etc.

S’en est suivi la lecture de cahier des doléances par le secrétaire général de l’Union Générale des Travailleurs du Niger (UGTN), M. Abdou Souley. Ces doléances pour noms entre autres l’application intégrale de tous les protocoles d’accord signés avec les centrales syndicales dont l’ATN est membre ; l’organisation immédiate et sans conditions des élections professionnelles 2ème édition au plus tard avant le 25 septembre 2023 ; l’octroi d’une prime de départ à la retraite ; la réduction du prix des hydrocarbures à la pompe ; la révision à la baisse du tarif de communication par les compagnies de téléphonie cellulaire.

A ceux-là s’ajoutent la construction des logements sociaux sur le budget de l’Etat ; la révision à la hausse du taux du SMIG ; l’augmentation conséquente des salaires tenant compte du coût de la vie ; l’harmonisation de la grille salariale et du régime indemnitaires à tous les corps des fonctionnaires de l’Etat ; l’apurement des arriérés des incidences financières liées aux avancements et reclassements ; le recrutement de tous les contractuels à la Fonction publique ; la réduction conséquente du barème inéquitable de l’impôt sur les traitements et salaires ; l’opérationnalisation de la CARENI à travers le transfert effectif par le Ministère des Finances des compétences et des moyens qui lui ont été conférés par la loi 2012-69 du 31 décembre 2012 ; l’institution d’un contrôle médical annuel pour tous les travailleurs ; la création d’une mutuelle de santé pour les artistes et les autres fonctionnaires de l’état ; l’implication des partenaires sociaux dans la gestion de la fonction publique territoriale qui va s’occuper rationnellement de la carrière du personnel des collectivités territoriales.

La fin de cette cérémonie a été marquée par la remise de cahier des doléances à la représentante du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection Sociale, Mme Binia Ghaïchatou qui, à son tour a promis de le transmettre au ministre Dr Ibrah Boukary.

 Aïchatou Hamma Wakasso(onep)

 

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La CDTN poursuivra les négociations afin d’aboutir à un accord global sur les doléances des travailleurs

Comme les travailleurs du monde entier, ceux du Niger ont célébré le 1er mai qui correspond au 137ème anniversaire des événements tragiques de Chicago, événements qui ont déclenché l’histoire syndicale dans le monde. La Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN), première centrale syndicale représentative composée de 55 syndicats, a organisé un défilé sur le boulevard Zarmaganda jusqu’au Stade Général Seyni Kountché. Pour la CDTN, l’année 2023 peut être considérée comme une année qui s’annonce riche en termes d’acquis pour les travailleurs. Aussi, selon le Secrétaire Général, M. Idrissa Djibrilla, la Confédération poursuivra les négociations avec le gouvernement afin d’aboutir à un accord global sur les doléances des travailleurs dont principalement l’augmentation des salaires.

Dans une ambiance joyeuse et festive, les syndicats affiliés à la CDTN ont défilé. C’est l’occasion pour les hommes et femmes de différents domaines d’activités de présenter brièvement leur métier. C’est aussi l’occasion pour certaines industries de mieux faire connaître leurs domaines d’intervention. En conséquence, des brochures, échantillons et tout autre support permettant de connaître les activités professionnelles sont distribués au public.

Comme à l’accoutumée, la commémoration du 1er mai est une occasion pour les syndicats de jeter un regard rétrospectif sur les évènements ayant marqué la vie du pays, du continent et celle du reste du monde. Ainsi, à l’issue du défilé, le Secrétaire général de la CDTN M. Idrissa Djibrilla a indiqué qu’au plan national, l’année 2022 et le début de l’année 2023 ont été marqués par des attaques sporadiques des groupes terroristes sur le plan sécuritaire malgré la montée en puissance des forces armées nigeriennes qui continuent à se battre sur plusieurs fronts pour garantir la paix, la sécurité et défendre l’intégrité du territoire national.

A cet effet, la CDTN par la voix du SG a lancé un appel au gouvernement à équiper l’armée en moyens aériens pour rendre autonomes les FDS dans l’accomplissement de leurs missions. Au plan social, M. Idrissa Djibrilla a souligné «la relative accalmie qui ne doit nullement nous faire oublier les multiples difficultés qui assaillent la population». Il s’agit notamment, a-t-il-précisé, de la flambée généralisée des prix des denrées de première nécessité, malgré les efforts consentis par l’Etat en matière de tarification douanière sur certains produits. «Il est tout aussi urgent de revoir à la baisse le prix des hydrocarbures à la pompe pour satisfaire cette exigence sociale, car il est inexplicable qu’un pays producteur de pétrole puisse continuer à garder des prix comme les nôtres au vu du pouvoir d’achat des ménages», a –t-il ajouté.

Sur le plan éducatif, le SG de la CDTN a souligné que les progrès enregistrés sont à saluer en termes de partenariat ayant permis une diminution de la perte du temps. Ainsi, pour la CDTN, le dialogue doit être poursuivi et maintenu pour jeter les bases d’une reforme totale du système éducatif qui tient compte de la réalité socio-culturelle et économique et qui reste ouverte à l’innovation technologique et scientifique mondiale. Pour mieux remettre le système éducatif nigérien sur les rails, «la Confédération propose une consultation nationale autour de la problématique de son développement», a déclaré M. Idrissa Djibrilla. Il a par ailleurs fait savoir d’autres domaines requièrent l’attention dont l’agriculture, l’élevage ou encore l’hydraulique où le Niger doit se préparer dans ces secteurs clés pour une entrée conséquente dans la zone de libre-échange continentale (ZLECAf).

Parlant des acquis, M. Idrissa Djibrilla a rappelé que, le 23 janvier 2023, la CDTN a signé un protocole d’accord avec le Gouvernement, fruit d’un dialogue social fécond qui a vu la prise en compte des préoccupations urgentes exprimées par la Confédération à plusieurs reprises notamment le respect des engagements précédemment pris avec le gouvernement. Cependant, il a noté que malgré ces acquis concrets, la CDTN poursuivra les négociations afin d’aboutir à un accord global sur les doléances des travailleurs dont principalement l’augmentation des salaires.

Oumar Issoufou(onep)

 

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L’USPT demande l’harmonisation de la grille salariale des travailleurs de la Fonction publique

Dans le cadre de la célébration de la fête des travailleurs, l’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (USPT) a rendu publique, lundi 1er  Mai, une déclaration à l’académie des arts martiaux de Niamey. Cette déclaration est relative à la commémoration du 137ème anniversaire des événements de Chicago. La cérémonie de la commémoration a été présidée par le secrétaire général de l’USPT, M. Mamane Saliya Ibrahim.

Dans son discours, M. Mamane saliya Ibrahim a indiqué, qu’il y a de cela 17 ans, plus précisément le 03 Août 2006 un groupe d’organisations syndicales de base a communié pour créer l’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (l’USPT). «Une centrale syndicale d’obédience progressiste et ayant pour devise : Solidarité – Action Progrès. La centrale syndicale à l’époque s’était donnée comme objectifs principaux de cultiver la solidarité entre les travailleurs, d’améliorer leurs conditions de vie et de travail, de renforcer l’unité d’action entre les syndicats membres», a-t-il expliqué.

Pendant ces 17 ans d’existence, l’USPT a cheminé avec plusieurs acteurs syndicaux et leaders qui ont, chacun à sa manière apporté, leur pierre à l’édification de la centrale. «Dans une histoire récente jusqu’en 2014 avant le 2ème congrès tenu en avril 2015, plusieurs cadres syndicaux continuaient encore à œuvrer pour servir l’USPT. Cependant la monotonie, la culture de l’adversité et certaines pratiques de plus en plus condescendantes ont commencé à faire surface de manière accrue et insupportable dans la gestion au plus haut sommet de la centrale, rendant le fonctionnement du BEN très difficile», a-t-il déclaré. Selon, le Secrétaire général de l’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (USPT) entre 2015 à 2019, la plupart de ces cadres ont arrêté leur participation au sein du mouvement tant les conditions de l’exercice des activités syndicales étaient devenues rudes du fait de l’instauration de la pensée unique en vue de faire trôner des individus pour être des responsables à vie de la centrale syndicale.

Au chapitre des doléances, l’USPT tient à l’application effective de tous les points des protocoles d’accord signés entre le gouvernement et les partenaires ; l’harmonisation de la grille salariale, la révision du décret déterminant le montant des frais alloués aux agents de l’état de façon à établir l’équité entre les agents surtout les auxiliaires, l’application effective du statut particulier des auxiliaires de l’administration publique arrachée de haute lutte par la FESYNAAP et la réintégration de tous les fonctionnaires et enseignants contractuels suspendus du fait de leur activité syndicale conformément aux accords.

Omar Abdou(onep)

 

Source : http://lesahel.org/