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Lancement national des examens du CFEPD 2025 : le Niger mobilisé pour son avenir éducatif

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Le Niger a lancé ce lundi, sur l’ensemble de son territoire, les épreuves écrites du Certificat de Fin d'Études du Premier Degré (CFEPD) et du Certificat de Fin d’Études du Premier Degré Élémentaire Franco-Arabe (CFEPE-FA), marquant une étape décisive dans le parcours scolaire de centaines de milliers d’élèves à travers le pays.

Partout, les autorités administratives, éducatives et sécuritaires se sont mobilisées pour garantir le bon déroulement de ces examens, qui ouvrent les portes de l’enseignement secondaire. Malgré un contexte national encore marqué par des défis sécuritaires et logistiques, la tenue effective des épreuves dans toutes les régions illustre la résilience du système éducatif nigérien.

Trois régions, un même élan
À Diffa, région en proie à une insécurité persistante, le Gouverneur Général de Division Mahamadou Ibrahim Bagadoma a donné le ton depuis l’école primaire Boukari Sabo, en présence des autorités locales. 7.453 candidats, dont une majorité de filles, y sont répartis dans 36 centres, confirmant l’engagement constant des communautés et des enseignants malgré les difficultés.

À Niamey,  La Capitale , ce sont 39.871 candidats, répartis dans 136 centres, qui affrontent les épreuves. Le Gouverneur Assoumane Abdou Harouna a mis l’accent sur l’exemplarité attendue des élèves et sur l’ambition d’améliorer le taux de réussite, espérant franchir la barre des 70 % d’admis cette année, contre 66 % en 2024.

Du côté de Tahoua, où l’on dénombre 78.074 candidats, dont plus de 6.000 dans l’option franco-arabe, le Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa a salué la reprise normale des examens après leur suspension post-2023. Il a souligné les efforts déployés par les enseignants, les autorités et les partenaires pour assurer la régularité du processus et l’égalité des chances.

Une priorité nationale assumée
Bien au-delà de ces exemples régionaux, c’est l’ensemble du pays qui est en ordre de marche. L’engagement des Directions régionales de l’Éducation nationale, appuyées par les autorités administratives et les forces de sécurité, témoigne d’une volonté claire de placer l’école au cœur du projet national.

Ces examens symbolisent bien plus qu’une simple évaluation scolaire : ils incarnent l’espoir, l’endurance et la détermination d’un pays à bâtir son avenir par l’éducation. À travers ces jeunes candidats, c’est toute la nation qui se projette vers l’avenir avec confiance.
Aïssa Altiné  (Nigerdiaspora)