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Malgré les multiples sanctions imposées par la CEDEAO et l’UEMOA, le Niger reste et demeure un pays fort et prospère. En effet, en cette période de saison froide, les légumes inondent tous les coins et recoins de la capitale. Au marché de wadata, cette di

legumes  Marche NigerMalgré les multiples sanctions imposées par la CEDEAO et l’UEMOA, le Niger reste et demeure un pays fort et prospère. En effet, en cette période de saison froide, les légumes inondent tous les coins et recoins de la capitale. Au marché de wadata, cette disponibilité de légumes se constate non seulement chez les grossistes, mais aussi chez les revendeurs ambulants. Ainsi, c’est une occasion pour la ménagère de bien remplir son panier.

Tomate, choux, oignon, poivron, piment vert sont entre autres des légumes fréquemment utilisés par les ménagères. Ces produits dont les prix ont connu une hausse vertigineuse il y’a de cela quelques mois, sont aujourd’hui accessibles à tous, et à des prix abordables. Selon M. Abdoul Aziz, un revendeur de légumes, les produits proviennent du Nigeria, du Ghana et de certaines zones du Niger. C’est seulement le piment vert qui connait toujours une hausse des prix pour la simple raison que la production du Niger n’a pas atteint la période de récolte. « Maintenant c’est la période des légumes. C’est normal que tout soit abordable », a-t-il ajouté le sourire aux lèvres.

Selon ce revendeur, le sac d’oignon se vend de 15.000 FCFA à 30.000 FCFA en fonction de la qualité. Quant à la tomate, le panier coûte entre 6000 FCFA et 7000 FCFA. Le seul problème que les commerçants rencontrent actuellement, a-t-il expliqué, c’est la mévente car, tous les marchés sont inondés de légumes.

Mais du côté de la ménagère c’est la satisfaction totale. Mme Balkissa Siddo est venue faire ses emplettes au Petit marché de Niamey chez un vendeur de légumes. Selon cette femme au foyer, les prix des produits sont abordables par rapport aux mois précédents. « Avant j’avais du souci pour venir faire mes achats parce que tout était cher. Maintenant avec le peu d’argent que j’ai, j’arrive à acheter tout ce dont j’ai besoin pour faire une bonne sauce », a-t-elle confié.

Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)
Source : https://www.lesahel.org