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Soupçons de surfacturation dans l'attribution du marché de construction des universités publiques au Niger

Comme vous le savez déjà, beaucoup de personnes croyaient que ce marché n’a pas été soumissionné, mais après une vérification, selon une source bien informée d’autres entreprises nigériennes ont bel et bien soumissionné, il y a de cela quelques temps, l’Etat du Niger a confié à la société de droit privé malien, BUILDERS SA, ayant pour Président Directeur Général (PDG), l’homme d’affaires et homme politique du pays du Colonel Goïta, le marché de construction d’infrastructures pour les universités publiques de Niamey, Zinder, Maradi et Tahoua. Le montant dudit marché s’élevait à environ 36 milliards. On avait tenté de nous faire comprendre que le marché en question était sous forme d’un PPP (Partenariat-public-privé) court-terme de quatre années à partir desquelles l’Etat du Niger commencerait à payer la facture globale de BUILDERS SA. Après des doutes sérieux sur le mode de passation choisi pour attribuer ce marché dont beaucoup pensaient qu’il n’y a pas eu une mise en concurrence. En réalité il a bel et bien eu une concurrence, mais ce qui s’est passé après, personne ne peut savoir, on parle aussi même de surfacturation dudit marché selon des sources. Une communication malencontreuse de BUILDERS a voulu faire comprendre que l’objet du contrat sortait de l’ordinaire avec ce genre d’infrastructures high Tech que l’on peut voir ailleurs dans le monde. L’on nous dit qu’il s’agit d’installations ultramodernes et bourrées de technologie numérique comme les cartes magnétiques d’accès pour étudiants à leurs dortoirs. Ainsi, pour ces commodités, la facture devait monter à ce niveau stratosphérique de 36 milliards de nos francs. Mais, selon des sources bien informées, ce montant représenterait une surfacturation. A tout prix, ces sources estiment que le montant ne devrait guère dépasser la vingtaine des milliards de francs CFA !
Affaire à suivre !
A.I