Recours aux médicaments de la Rue : Effets de pauvreté et d’ignorance !
Communément appelé pharmacie par terre, les médicaments de la rue autrement dit ces produits prohibés sont vendus comme quelque chose de légal alors, qu’ils ne le sont pas. Il va falloir inclure la question de notre santé également dans nos combats de tous les jours. Si nous avons une maladie à soigner c’est bien ses médicaments de la rue qu’il va falloir faire disparaitre de vue. Et ce non seulement avec la volonté mais le temps. Face à un tel problème, le citoyen n’y peut rien mais quant aux autorités, elles sont à même de le solutionner car force reste à la loi. Et d’ailleurs, elles se doivent d’agir pendant qu’il est encore temps car, il s’agit de notre santé. Comme dans une pharmacie justement le plus souvent par manque d’argent ou par simple avarice ou même ignorance, lorsqu’il est souffrant, le nigérien se rend chez le tablier pour se procurer de ces médicaments dont nous faisons ici cas. Pourtant, ce même tablier ni formation encore moins ni licence pour exercer ce métier de pharmacien. Généralement, les revendeurs de ses produits ne savent ni lire, ni écrire ; de pires analphabètes ! Cette inaptitude à exercer le domaine n’est évidemment plus à justifier. Tenez-vous bien, il y a des produits à conserver à l’abri de la chaleur qui se retrouvent exposés au soleil. Tous ignorants ou comme ledit un adage à l’impossible nul n’est tenu (ceux qui n’ont pas les moyens d’aller vers les centres de santé), le revendeur vend sans complexe et le client achète en retour avec sourire se disant que les produits sont accessibles. Dites-moi à quoi on joue ? Vous ne me direz pas qu’il s’agit de notre santé. Doit-on jouer avec notre santé au point de faire recours aux médicaments de la rue dont, on ignore la provenance, la posologie et même la date de péremption. Le citoyen nigérien a même son propre vidal dans lequel on trouve : ‘’bonkoga ; dori-haku et tchamous tchamous’’. Rien qu’à entendre le nom de ses produits, cela doit nous interpeller relativement à la dangerosité d leur effet sur notre organisme. En prenant ces produits, nous prenons des risques inéluctables de leur impact sur notre santé. De ce fait, ces médicaments prohibés doivent disparaitre ou dirais-je les auteurs de leur propagation doivent être sanctionnés. Les faire disparaitre s’avère un véritable combat. Et pour y parvenir, il faudrait en somme, que nos autorités songent à assurer créer les conditions qui faciliteraient l’accessibilité des uns et des autres aux pharmacies en particulier mais aux centres de santé en générale.
Djibril. T