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Quand le linge sale PNDS de Birni se lave en public !

Décidément, après la ‘’Saison I’’, lors de la désignation du chef de Canton de Birni N’Gaouré, qui avait donné lieu à quelques escarmouches entre militants PNDS ressortissants de ce département, l’on semble assister à la ‘’Saison II’’ dans cette guerre fratricide. En effet, depuis quelques temps, circule sur les réseaux sociaux de la place un document au vitriol contre le Ministre des Affaires étrangères et Vice-président du PNDS/Tarayya, Hassoumi Massaoudou, dans lequel celui-ci était accusé de népotisme et de favoritisme. A la lecture du document, la première impression qui en ressortait laisserait à penser qu’il s’agirait plus d’une affaire interne au PNDS de Birni, c’est-à-dire entre courants opposés, que d’une question nationale. Visiblement, la pilule reste toujours difficile à digérer depuis la victoire du candidat soutenu par le Ministre Massaoudou, dont le leadership semble contesté par sa cousine et désormais rivale, Assamaou Garba, actuelle Secrétaire Générale du Gouvernement Adjointe. Le différend entre les deux remonterait à bien longtemps, notamment à l’occasion des primaires du parti pour la désignation de ses membres sur les listes législatives de 2016, lorsque Massaoudou avait imposé sa tante, une certaine Ramatou, comme sa suppléante. Et si l’on ajoutait à tout cela les péripéties ayant aimé l’élection récente du chef de Canton de Birni, l’ambiance deviendrait encore plus délétère au sein du parti rose dans le ‘’Boboye’’.

Cependant, en reprochant à Massaoudou de pratiquer du favoritisme, les adversaires politiques locaux de ceux-ci devraient trouver d’arguments plus incisifs, plus convaincants et plus crédibles que ces légers et banals griefs développés dans ce document. En effet, dans ce Niger de la renaissance, seraitce sérieux et crédible de stigmatiser ces pratiques de népotisme, de favoritisme, de clientélisme et autres fléaux de ce genre, devenus monnaie courante de nos jours et qui auront cessé, depuis belles lurettes, de choquer dans ce Niger contemporain. Quel président de la république a-t-il commencé, au Niger, par nommer dans son Cabinet son fiston ?

N’est-ce pas Issoufou Mahamadou ‘’him self’’ ? Alors, quel népotisme plus évident que cela ? Que n’a-t-on pas vu en ce qui concerne tous ces cas flagrants de nominations népotistes dont le régime de la renaissance est passé le maître absolu en la matière ? Que ce soit à l’ARCEP, l’ARST, la SONIDEP, ou ailleurs, partout c’est le règne du népotisme que l’on observe, sans que cela ait soulevé outre mesure les tollés que l’on constate dans le cas des nominations de Massaoudou ! Apparemment, la Terre ne semble pas ronde pour tout le monde, dès lors que certains ont le droit de faire la promotion des leurs, sur la base d’aucun critère de compétence technique à l’endroit de leurs protégés, tandis que d’autres sont privés de ce même droit, pour quel raison … ?

Du reste, à une certaine époque, le chef de la junte militaire ayant renversé le régime de Tandja Mamadou, en février 2010, le général quatre étoiles, Djibo Salou, ne posait-il pas, sur un ton empreint de candeur politique et de badinerie sociale, à l’endroit de l’auditoire présent à cette conférence de presse, la question désormais passée à la postérité. Qui nomme quelqu’un qu’il connaît pas ?, ‘’inji’’ Djibo Salou !

Depuis, les meilleurs adeptes de ce général défroqué auront été recrutés dans les rangs des ‘’renaissants roses’’ du Niger !

Aliou Badara