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La tolérance zéro à l'égard de l'occupation illégale des espaces commerciaux à Niamey : Les autorités doivent agir avec fermeté pour restaurer l'ordre et l'équité

Dans un de ses récents communiqués, le Conseil de ville de Niamey a rappelé à ses concitoyens que l'utilisation des terre-pleins centraux de toutes les voiries, y compris le Boulevard Tanimoune, est strictement interdite pour : arrêt et stationnement, apprentissage de conduite, vente de véhicules, franchissement par tout engin, installation de panneaux publicitaires, commerce de tout genre et toute autre activité. En conséquence, des opérations de police seront menées sans délai pour une application stricte des textes en vigueur. Cependant, il est constaté que les mesures prises par ledit conseil peinent à se matérialiser.

Cette décision, vient à point nommé surtout dans un contexte où les Nigériens peinent à comprendre que là où s'arrête leur liberté commence celle des autres. Il n'est plus un secret pour personne que la ville de Niamey connaît ces temps-ci une installation anarchique galopante de certains commerces sur ses différentes artères. Ce phénomène a été décrié et une solution temporaire a été engagée sous la bannière d’Issoufou Mahamadou, mais aujourd'hui, où en est-on ? Bien que la solution engagée sous Issoufou n'était pas objective, elle n’a pas été appréciée dans l’ensemble. Cette installation anarchique n’est pas sans conséquences, elle met en danger la vie des uns et des autres. Il est évident que le fait d'étaler les marchandises sur les trottoirs censés être empruntés par les piétons expose ces mêmes piétons aux dangers de la route, car ils sont obligés de marcher en pleine route là où les véhicules sont censés circuler. Il est donc crucial de mettre fin à de telles dérives pour assurer la sécurité de tous. Il est rappelé que cette mesure ainsi que toutes celles édictées par le Conseil de ville de Niamey viendront fluidifier la circulation et réduire considérablement les accidents de la route qui sont majoritairement causés par certaines dérives de nos populations."

Amadou. I