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SOUTIENS AU CNSP : Issoufou Sidibé et consorts doivent arrêter leur cirque de mauvais goût qui n’aura que trop duré

 L’activisme effréné d’Issoufou Sidibé, ancien conseiller à la présidence sous Issoufou, a provoqué dans le pays de vives polémiques qui ne sont pas prêtes de s’estomper, tant que l’homme et sa compagnie ne retournent pas dans leur tanière pour avoir l’humilité d’afficher le profil bas qui sied à leur cas. Personne ne peut être Cube Jumbo Jumbo pour être dans toutes les sauces. A un moment, il faut pouvoir dire aux gens, c’est assez, il faut arrêter ces cirques de mauvais goût qui insultent l’intelligence des Nigériens. Peuvent-ils déjà avoir oublié qu’ils avaient été des acteurs majeurs de l’ancien régime, comptables, à un titre ou à un autre, de tout le mal qui a été fait dans le pays ? Il est clair, pour bon d’analystes, qu’ils n’agissent pas par eux-mêmes, car probablement manipulés par des milieux bien connus du parti. Ils ne peuvent qu’être au service d’un autre, car tout le monde sait qu’ils n’ont pas les moyens de cette campagne qu’ils mènent et qui les conduit dans toutes les régions du pays où des adresses leur auront été indiquées pour mettre en place ce qu’il appelle la « Dynamique » qui ne sert que de cheval de Troie à l’ancien président Issoufou. Tout le monde sait que le CNSP n’est pas en mal de soutien pour s’encombrer de tout-venants et, notamment, d’acteurs douteux qui ne peuvent que le discréditer dans sa marche héroïque entamée depuis le 26 juillet 2023, date désormais historique dans l’évolution du Niger. D’ailleurs, pour bien d’observateurs, cette agitation cache mal une peur bleue qui s’est emparée de certains ténors de régime défunt qui redoutent le grand déballage qui devrait révéler à l’opinion tout ce que la Renaissance aura commis comme crimes dans le pays. Ils savent que le jour de rétribution est pour bientôt pour répondre devant l’Histoire et devant un peuple qui n’aura que tant souffert des agissements d’acteurs politiques qui ne savent pas faire le choix du peuple, imbus seulement de leur personne. N’est-ce pas pourquoi, alertant la semaine dernière la Coldeff, un lanceur d’alerte bien connu des Nigériens, informait les Nigériens que des sociétés sont en train d’opérer des mutations, notamment de dénomination, certainement pour cacher certaines identités. Ça ne marchera pas. Ça ne marchera plus !

Aujourd’hui, les réseaux sociaux abondent de réactions et d’indignation qui viennent de tous les côtés du pays pour exprimer la répulsion des Nigériens qui ne peuvent accepter que ceux qui ont conduit le pays dans le désordre, se déguisant aujourd’hui en saints, portant des masques trompeurs d’un discours menteur, pour vouloir faire croire qu’ils viennent pour le pays, enfin convertis patriotes eux-aussi. Conseiller du président de la République avec rang de ministre, Issoufou Sidibé n’avait-il pas eu là le beau rôle pour éviter au président, dont il est devenu l’un des proches, certaines dérives, en le conseillant justement de ne pas poser certains actes qui l’ont discrédité dans le pays ? Qu’a-t-il fait auprès de cet homme pour lui éviter que son image et son nom ne tombent dans la boue jusqu’à faire de lui le président le plus impopulaire que le Niger ait connu depuis 1960 qu’il s’auto-gère ? Où peut-il avoir trouvé les moyens qui lui permettent, depuis des jours, de se pavaner dans le pays ? Pourquoi a-t-il choisi cette démarche cavalière pour vouloir agir dans la division, cherchant à créer des forces parallèles dans un pays qui n’en pas besoin, pays qui cherche à se retrouver et à reconstruire sa cohésion gravement entamée par leurs faits ? Sait-il, qu’en venant vers les forces en marche depuis le 26 juillet aux côtés du CNSP, il ne peut se faire de la place pour aimer aller chercher sa place dans la division pour évoluer en solitaire, cherchant sa légitimité auprès de la chefferie traditionnelle et certains responsables régionaux qui lui dressent le tapis rouge alors qu’il ne saurait le mériter dans ce Niger qui se crée et s’invente ? On sait que la division est un label des Renaissants qui, conscients de leur défaut de légitimité, ont cru que diviser les Nigériens pourrait les aider à mieux les dominer et à les diriger ad vitam aeternam.

En allant confier leur sort aux autorités régionales à travers le pays, notamment aux autorités coutumières, Sidibé et ses compagnons défendent la cause de l’homme qui les a toujours employés mais qui, malheureusement, pour s’être mal comporté au pouvoir, a de quoi s’inquiéter pour s’agiter à trouver le moyen d’échapper au tribunal de l’histoire. Peut-il déjà ne pas savoir, alors qu’on l’a appris depuis nos premiers pas à l’école, que « qui sème le vent récolte la tempête » ? Dans la vie, l’on ne peut avoir le fruit que de ce que l’on a semé. Personne, dans ce pays, ne pourra plus, se servant de la démocratie, venir au pouvoir, par les voix du peuple, pour imposer une dictature dans le pays, à faire ce qu’il veut et notamment à persécuter le peuple, oubliant les engagements qu’il prenait avec les Nigériens. C’est de ce changement que l’on veut et, pour qu’il soit, il est clair que l’on ne voudra ni d’un Sidibé Issoufou, ni d’Issoufou Mahamadou, ni de Bazoum Mohamed. Car, ils ont fait du mal au Niger. Le Niger a des rêves nouveaux.

Il est donc clair que ce n’est pas sur tout ceux qui sont du PNDS que l’on jette l’anathème. Il y en a – et ils sont nombreux – sans doute qui ne sont pas compromis et qui sont restés dignes et fidèles au vrai socialisme. Malheureusement, ils n’ont pas été vus pendant les douze ans que leur parti avait régné sur le pays, oubliés souvent et marginalisés. Si le CNSP peut sortir ceux-là à qui l’on a empêché d’avoir une voix depuis que le parti, en arrivant au pouvoir, ne pouvait s’accommoder de voix discordantes, décidait de les taire par l’intimidation ou la violence, éteignant toutes ces voix bavardes qui dérangent pour imposer la sienne que l’on sait pourtant lugubre et insincère.

Contrairement à ce que la presse-maison laisse entendre, cette Dynamique qui est, comme l’a dit un autre analyste nigérien, une dynamite, doit rapidement être arrêtée dans sa voie de la subversion. Si tant est qu’elle veut que la transition réussisse, elle n’avait qu’à comprendre que c’est déjà aider le CNSP en n’entreprenant rien qui puisse faire douter de lui et en suivant humblement le processus de transformation dans lequel le pays s’est engagé. Cette manière de forcer les choses pour vouloir courtcircuiter les mouvements qui existent pour prendre leur place alors qu’hier seulement, les mêmes milieux, y compris Issoufou pour lequel la Dynamique bosse aujourd’hui, était partisans d’une intervention militaire au Niger pour déloger les militaires et installer Bazoum Mohamed.

Issoufou Mahamadou, n’avait-il pas dit que si les militaires ne se plient pas aux injonctions de la CEDEAO, l’intervention pourrait s’imposer comme dernière option inévitable ? Comment croire qu’un tel homme puisse aimer une « transition réussie » ? On le sait aussi rempli de rancune pour ne jamais pouvoir pardonner à Tiani d’avoir fait ce qu’il a fait et qui l’expose aujourd’hui à la raillerie du monde, perdant toute l’estime qu’il avait au niveau de l’extérieur qui avait cru en lui comme un grand homme, l’auréolant tout T3 qu’il est, de ce prix prestigieux de Mo Ibrahim commandé pour le célébrer dans le monde avant de découvrir qui est réellement l’homme.

Sidibé et ses amis, peuvent-ils ne pas savoir qu’on ne peut pas échapper à son destin ? Dans la vie, on ne force rien. Ce qui doit arriver, arrivera. Rappelons que le seul fait de dire qu’on soutient le CNSP et qu’on travaille pour une « transition réussie » ne doit tromper personne. Le PNDS est bien connu pour ses intrigues et ne fait rien sans l’avoir mûrement pensé pour ses seuls intérêts, jamais pour les intérêts du Niger, a fortiori ceux d’un autre. Cet homme qui a usé de faux pour la création et la reconnaissance de son association partait déjà sur de fausses bases qui doivent faire douter de son intégrité et, notamment, à pouvoir jouer franc jeu dans la marche nouvelle du pays qu’il cherche à intégrer et à saper. Cette agitation d’Issoufou Sidibé doit donc s’arrêter. Le CNSP n’en a pas besoin. Le CNSP et son gouvernement doivent entendre ces voix nombreuses qui, depuis des jours, s’en offusquent, râlent de colères nouvelles.

C’est assez. Le Parquet ne doit-il pas le poursuivre pour faux et usage de faux dans le dossier de création de sa structure ?

Mairiga