Situation politique nationale : Quand des pro-Bazoum versent dans la désinformation et le chantage financier !
Ces derniers temps, l’étau se resserre autour des pro-Bazoum qui sont pris entre déchéance de la nationalité nigérienne et gel des avoirs financiers. C’est ainsi que certains d’entre eux ont vu, récemment, leur nationalité nigérienne retirée par ordonnance du Président du Cnsp. En ce qui concerne le front armé, les dernières nouvelles ne sont guère bonnes avec la cascade de défection au sein du Front Patriotique de Libération (FPL), dont Mahmoud Salah, le fondateur, vient d’être exclu, tandis que les Idrissa Madaki et consorts ont choisi d’abandonner les armes pour se rendre aux autorités nigériennes. Aujourd’hui, il ne fait point de doute, le camp de Bazoum est en déroute, et certains des membres ont décidé, semble-t-il, de changer de méthode de travail en optant pour la désinformation pour exercer une sorte de chantage afin de tenterd’extorquer des sous sur certaines personnes jugées proches du régime actuel accusées d’être les âmes damnées des tenants du pouvoir actuel.
Le camp de Bazoum essoufflé financièrement
Incontestablement, après quelques dix-sept (17) mois de traversée du désert, le camp de Bazoum semble marquer le pas, le nerf de la guerre commençant à se raréfier. Les dernières défections au sein du FPL s’expliquent, en grande partie, par les difficultés matérielles et financières pour alimenter les troupes. Dans les confessions livrées sur la RTN, l’un des défaitistes du FPL, Idrissa Madaki, affirmait que la plupart des promesses de soutien financier et matériel qui leur avaient été faites par des Chefs d’Etat amis de Bazoum, plus des proches de Bazoum luimême, n’avaient pas été honorées. Du coup, le combat à mener était difficilement envisageable sur le terrain. Il faut dire que le clan de Bazoum, qui avait eu de juteux contrats publics sous la présidence de l’enfant de Tesker, s’était presque volatilisé dans la nature avec le butin amassé, s’étant peut-être aperçuque c’était inutile de gaspiller de l’argent dans un tel combat sans issue. Lui-même Mohamed Bazoum était connu pour être quelqu’un de parcimonieuxface l’argent, même lorsqu’il s’agissait d’une cause noble, a fortiori une aventure ignoble comme celle de financer des actions de déstabilisation du Niger. En l’espace de quelques mois, le front armé et médiatique de Mohamed Bazoum broie du noir, car même la France, qui s’était montrée déterminée dans le soutien à l’enfant malheureux de Tesker, se cherche aujourd’hui au Niger du fait des difficultés éprouvées pour conserver le monopole sur l’exploitation uranifère. L’état général catastrophique de ses finances publiques ne peut pas lui permettre de se lancer dans le financement d’actions subversives contre l’Etat du Niger, sachant qu’elles auront peu de chances d’avoir des résultats satisfaisants.
Le chantage financier comme méthode de survie
Fauchés comme des rats d’église, privés de leurs avoirs financiers et de leur nationalité nigérienne, certains pro-Bazoum ont choisi de verser, carrément, dans le chantage financier pour tenter d’extorquer de l’argent sur des personnalités jugées proches du régime actuel. L’on avait pensé que toutes les soi-disant ‘’révélations scabreuses’’ qu’un certain Hamid N’Gadé publiait régulièrement sur sa page Facebook s’inscrivaient dans une perspective désintéressée de lutte politique noble pour la cause de Mohamed Bazoum. Hélas, il n’en est rien, car Hamidou N’Gadé vient de montrer sa véritable nature, celle de l’opportunisme en embuscade ! Récemment, il a été pris la main à la poche en voulant faire chanter un honnête et paisible citoyen nigérien, opérateur économique de son état, un homme sans histoires, un certain Nouhou Hassane, pour le présenter comme l’âme damnée du Président du Cnsp. Jugé très influent auprès du Président du Cnsp, Nouhou Hassane aurait profité de cette position avantageuse pour décrocher contrats juteux sur contrats juteux, depuis le 26 juillet 2023. Hamidou N’Gadé aurait contacté le monsieur en question pour lui demander de verser de l’argent, et en échange, il s’engagerait à surseoir à la publication ‘’d’informations compromettantes’’ sur lui, à savoir ses ‘’liens secrets’’ avec le Président du Cnsp, et d’autres affaires liées à des contrats d’affaires décrochés dans des conditions douteuses, selon le ‘’maître-chanteur N’Gadé’’ (Voir le démenti de BENCO Trading à ce sujet) ! Cependant, sûr de lui, n’ayant rien à se reprocher ou à cacher, Nouhou Hassane aurait refusé de succomber au chantage de N’Gadé en lui faisant savoir qu’il pouvait escalader les sept cieux de l’univers pour dire et proclamer ce qu’il s’apprêtait à révéler, et qu’il ne céderait un kopeck de sa fortune pour arrêter cela ! Un exemple de courage et de dignité que l’on voudrait que tout le monde ait pour éradiquer le chantage de notre société. Hamid N’Gadé était, sans, loin de connaître l’homme à qui il avait eu affaire, un ‘’dompteur de serpents’’ parmi les hommes, qui met un point d’honneur à ne jamais céder à l’intimidation d’où qu’elle vienne et de quelque nature qu’elle soit.
Ici même, dans ces colonnes, nous avions déjà évoqué le cas pathétique de Hamid N’Gadé dans cette histoire de soutien de Bazoum, qui y apparaissait comme le dindon de la farce, pour n’avoir pas eu ce qui aurait pu justifier de sa part un tel zèle dans ce combat. Si, au moins, comme les autres Rhissa Ag Boulé, le Général Tarka et autres Hassoumi Massaoudou, il avait eu quelquechose de consistant dans sa besace, très certainement que grand monde lui aurait trouvé quelques excuses dans cet extrémisme qui caractérise, aujourd’hui, sa position par rapport à la situation politique nationale actuelle. Evidemment, sans avoir les moyens comme les autres pour vivre en exil, il en est réduit à verser dans le pur banditisme, voire dans le ‘’mafiosisme chantant’’, envers d’honnêtes citoyens dont le seul tort aurait été d’épouser la cause politique du Cnsp. Dépouillé de la nationalité, sans ressources avérées pour vivre dans une clandestinité permanente, car il est activement recherché par la justice nigérienne, Hamidou N’Gadé est déboussolé, sans repères et sans repaire national, en désespoir de cause, il se transforme en un vulgaire maître-chanteur maladroit qui ne sait plus où opérer, comment le faire et contre qui agir. On appelle cela, souvent, un apprenti, un bleu, un dilettante, aussi naïf qu’une soeurette dominicaine qui croit que le voeu de chasteté charnelle signifie mutilation sexuelle, au sens freudien du terme, à savoir la suppression pure et simple du plaisir sexuel chez l’être humain. Cette fois-ci, N’Gadé était tombé sur un os, un os dur et mal lui en avait pris de vouloir jouer à ce jeu pernicieux !
Par Ali Koma (Le Canard en Furie)