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Réaménagement du site de la COMINAK (Arlit) : La Coalition de la société civile maintient ses exigences

 

C’est par arreté n°26 du 4 novembre 2021 que le Maire de la commune urbaine d’Arlit monsieur Maouli Abdourahamane a interdit la marche pacifique de protestation projetée pour le 6 novembre 2021 par la Coalition des organisations de société civile d’Arlit pour potester contre l’hatitude et le comportement inadmissible des responsables d’ORANO dans le cadre du réaménagement du site d’exploitation de la Compagnie Minière d’Akouta (COMINAK). Adressée au autorités communales depuis le 25 octobre 2021, la requette de la Coallition des organisations de la société civile d’Arlit, avait pour but, d’informer les populations sur les mécanismes de réaménagement du site de la COMINAK prévus par ORANO qu’elle juge incompatibles avec la réalité du moment. Les motifs évoqués par Maouli Abdourahamane pour justifier  son désacord à la marche pacifique, ont essentiellement trait à la situation sécuritaire. Puis, par courrier n°181 datant de 5 novembre 2021, le maire Maouli Abdourahamane, convoquait la Coalition à une réunion dite de conceration le jeudi prochain dans la salle de réunions de la Préfecture en lieu et place de la marche pacifique. D’après la lettre du maire, les autorités administratives et ceux de la direction de la COMINAK, prendrons part à la rencontre sans donner plus de détails. Ce qui est une très bonne chose, même si la partie la plus concernée par ce conflit (ORANO), brillera encore par son absence lors de la réunion du 11 novembre prochain. Pire que cela puise être, les parlementaires en session budgétaire n’ont pas accordé de credit à cette polémique qui entoure le processus de réaménagement du site de la COMINAK, pourtant, indispensable pour n’importe quelle Représention Nationale au service de son peuple. A moins que la réunion de jeundi, amorce une convergence d’esprit et d’idée pour la protection et la présvation de l’environnement, car avant tout, c’est la région qui gagne. D’après les informations qui nous sont parvenues, la Coalition des acteurs de la société civile, ne compte pas céder jusqu’à la satisfaction de sa plate forme revendicative. Laquelle Plateforme, tourne entre autres, autour de la création d’un compte de réaménagement du site de la COMINAK ; la participation financière de chaque actionnaire ; le départ immédiat et sans condition du responsable RDS expatrié ; le rattachement des responsabilités du RDS au Directeur du site nigérien ; la dissolution immédiate du secrétariat permanant du RDS ; l’arrêt du procès avec les vendeurs des ferrailles à travers une procédure de conciliation entre les parties ; la réouverture de la mine souterraine de la COMINAK pour en extraire les engins de valorisables ; l’attribution de tous les marchés du démantèlement aux entreprises nigériennes. Pour rappel, le réaménagement du site de la COMINAK a été évalué par ORANO à 95 milliards de francs CFA répartis comme suit : Les japonais, 30 milliards de francs CFA au titre de leur responsabilité sociale et environnementale ; la vente de l’uranium nigérien mis de côté à cet effet pour financer le RDS, à 40 milliards de FCFA et ORANO va seulement combler sa partition à travers la vente des ferrailles des déchets et objets à l’issue du démentiellement. Il y a vraiment de quoi à se révolter surtout quand on sait que, 70.000 tonnes d’uranium ont été extraites et vendues de 1975 à 2021 pour une valeur de 3.500 milliards de francs CFA.

Balkissa Ibrahima