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Ravitaillement du Niger en produits alimentaires : 265 camions du 3ème convoi armé depuis le Burkina accomplissent leurs formalités administratives au Bureau des douanes de Harobanda

Le Niger, grâce a l’excellence de sa relation avec le Burkina Faso et le Mali, est parvenu à briser le blocus économique et financier que lui a illégalement imposé la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA). Hier en début de soirée, le ministre du Commerce et de  l’industrie, M. Seydou Asman, s’est rendu au parking des gros porteurs du 5ème Arrondissement communal de la ville de Niamey pour s’enquérir des conditions d’escorte depuis Dori et d’accomplissement des formalités administratives au niveau du bureau des douanes.

Le ministre du Commerce et de l’industrie, a révélé que grâce aux informations qui lui sont communiquées, les autorités nigériennes et les importateurs ont découvert que le corridor Burkinabès est économiquement plus viable que celui du Benin. Des frais qui peuvent aller jusqu’à 1.300.000f au Benin, a-t-il indiqué, ne coûtent que 83.000f sur le corridor Burkinabès. « Nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que c’est un salut aussi bien pour le peuple nigérien que pour les opérateurs économiques », a-t-il poursuivi.

M. Seydou Asman s’est félicité du temps de traitement des camions par la douane qu’il a tenu à encourager dans son travail. « Il y a une très bonne fluidité qui est créée par rapport aux opérations. Quand les marchandises viennent, à peine elles passent 2 à 3 heures de temps dans le bureau de douane avant d’être libérée. Nous pensons que les choses sont en train de bien se passer et nous encourageons aussi nos importateurs à faire mieux parce qu’aujourd’hui tout est tourné vers eux. Il faut qu’ils montrent également des signes de patriotisme », a affirmé le ministre du Commerce et de l’industrie.

« De plus en plus, les usagers commencent par se rendre compte par eux-mêmes que le corridor Burkinabè est largement plus bénéfique pour eux que celui qui est fermé actuellement », a déclaré le directeur régional de la douane pour les régions Niamey-Tillabéri, le Colonel Adamou Abdou Zaroumeye. Les 265 camions de la 3ème vague, a-t-il dit, contiennent principalement des marchandises de première nécessité. « Cela dénote d’abord des bons rapports que nous entretenons avec nos voisins et qui ont accepté de nous soutenir et cela contre toutes les mesures illégales et illégitimes qui ont été prises contre notre pays », a insisté le Colonel des douanes.

Souleymane Yahaya (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org