Piqûre de rappe l Crise post-électorale : L’histoire a donné raison à Mahamane Ousmane sur la CENI
Invité de plusieurs médias internationaux, Mahamane Ousmane a fait preuve de cohérence et de constance dans ses réclamations, mettant en avant des preuves irréfutables qui feraient annuler les suffrages de plusieurs localités, notamment à Tahoua où les braquages et les bourrages d’urnes, les menaces sur ses représentants et les pré-remplissages de procès-verbaux ont été remarquables. Sur Vox Africa, le candidat soutenu par la coalition pour l’alternance, CAP 20-21 et alliés, s’est étendu sur ces évènements qui doivent conduire à l’annulation d’un nombre important de suffrages. Une demande qu’il a d’ailleurs formellement introduite auprès de la Cour constitutionnelle, avec à l’appui, pleins d’exploits d’huissiers commandés le jour du scrutin pour constater les faits et les rapporter. Selon Mahamane Ousmane, la Commission électorale nationale (Ceni) est particulièrement à plaindre et son président,Issaka Souna, a probablement fait preuve de mauvaise foi notoire en refusant même de répondre à une correspondance qu’il lui a adressée dans le cadre de l’organisation du second tour. Dans cette lettre, datée du 16 janvier 2021, l’ancien président et candidat au second tour de l’élection présidentielle, demandait à la Ceni de prendre des mesures en vue d’éviter une réédition des faits de bourrages et de braquages d’urnes relevés dans de nombreuses localités. Au titre desdites mesures, le président Ousmane a demandé le déploiement de l’armée pour assurer la sécurité des électeurs dans les zones de grande insécurité, notamment au nord Tillabéry, au nord Tahoua, au nord Maradi, au nord Zinder, au nord Diffa afin d’éviter la réédition des attaques perpétrées au 1er tour à Tagriss, à Tassara, à Guéladjo et autres enlèvements d’urnes et de braquages. En guise de conclusion à sa lettre, le président Ousmane a indiqué que « ces mesures sont indispensables pour que le scrutin du 21 février 2021 soit transparent, honnête, sans bourrages d’urnes et usage d’armes à feu et que le président élu puisse jouir d’une légitimité incontestable ».
En outre, Mahamane Ousmane a demandé, sans succès le remplacement des présidents des CENI de région et communes suivantes :
Région de Tahoua : Abalak, Allakaye, ,Azèye, , Bagaroua, Bouza, Ibohamane, Tamaské, Tassara, Iillia, Garhanga,, Tamaya, Tchintabaraden.
Région de Zinder : le président de la CENI régionale et des communes de Doungou, Tchirnawa, Kolléram, Tesker.
Région de Maradi : Bermo, Gadabédji, GuidanSori, Korahane, Tagriss.
Région de Dosso: Zabori Région d’Agadez : Dabaga, Dannet, Fachi, Gougaram, Tchirozérine, ,Timia.
Région de Tillabéri : Namaro, Inatès, Djagourou. . La Ceni est restée sourde à cet appel et n’a même cru devoir répondre à Mahamane Ousmane.
Laboukoye (Le courrier)