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Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS) : Déroute et Insanités sur les Réseaux Sociaux

Pnds Tarayya NigerPNDS : dans le désarroi face à la perte du pouvoir, les insanités sur les réseaux sociaux d’une horde sans boussole Le PNDS, près d’un an après avoir été chassé du pouvoir – et par sa faute – ne se remet toujours pas de son éviction somme toute méritée. Depuis quelques jours, certains militants du parti rose et de la région natale d’Issoufou, inondent les réseaux sociaux avec des publications qui montrent la nature hideuse de ce parti dont la foi est dans la régionalité non dans la nation. Ces agitateurs ne peuvent pas embarquer toute leur région dans de telles considérations. Il y en a qui sont assez lucides pour ne pas se réduire à ce regard étriqué sur la nation nigérienne qui n’a que faire de ces considérations mesquines. Il faut que les uns et les autres grandissent. Mais comme toujours, les mêmes acteurs dont on sait désormais pour qui ils se mettaient dans les tranchées, usent des mêmes manipulations, et notamment celles par lesquelles ils voudraient faire croire que leur champion est indispensable au Niger et rêvent même – quelle chimère ! – de revoir Issoufou revenir au pouvoir, nourrissant certains milieux du pouvoir d’espoirs insensés. Ils prétendent, dans leurs hérésies, que le Général Tiani n’aura d’autres choix que de remettre le pouvoir à Issoufou, étant donné qu’il serait seul à lé mériter désormais dans le pays. Peut-on imaginer la gravité de tels propos, à un moment où tout le pays parle Zantchankassa ? Ces gens se moquent des Nigériens et de l’armée nigérienne qu’ils croient être à leur service, oubliant que si l’on en est là, après tous les milliards mobilisés au profit du pays et la manne pétrolière détournée, c’est par leur faute et leur seule faute !

Ce qu’on entend ces derniers jours est d’autant dégueulasse qu’il traduise l’esprit partisan et sectaire avec lequel, Issoufou avait dirigé le pays pendant dix ans. Ceux qui, nourris de cette idéologie monstrueuse, continuent à distiller de telles inepties, oublient bien que le Niger est une nation non un petit jardin hérité, encore moins un territoire qu’ils auront conquis pour en faire ce qu’ils veulent.

Ils font croire d’une part , que l’ancien président Issoufou serait le seul capable de mieux gouverner le Niger, oubliant que c’est lui et lui seul, qui plongeait le pays dans la situation où il se trouve aujourd’hui et contre laquelle le CNSP se bat à l’en sortir. Même, Bazoum, du parti jusqu’aux élections truquées, qui a voulu qu’il soit président, contre tous ? Les Nigériens ne sont pas dupes et on comprend bien pourquoi ils rêvent d’un retour d’Issoufou au pouvoir. Ce n’est certainement pas pour que ce pays marche bien, mais pour préserver les fortunes immenses illégalement amassées pendant son règne et le CNSP le sait bien plus que quiconque. D’autre part, ils prétendent, comme pour faire croire que le Général Tiani ne sait rien de ce qu’il venait faire à la tête du Niger, oublieux de ses promesses faites au peuple non au PNDS-Tarayya, que seul Issoufou pourrait lui garantir une impunité dans le pays. Contre qui et contre quoi ? On ne le dit pas aux Nigériens. De quelles complicités voudraient-ils donc l’accuser ? Ce jeu dans lequel, insidieusement, ces militants manipulés du PNDS, voudraient pousser le général Tiani, ne trompent personne. On aura simplement compris qu’ils savent très bien à quel point leur idole est sale pour craindre pour sa peau, depuis que, malgré certaines pressions, la justice venait à lever l’immunité du président déchu, Bazoum Mohamed, une autoroute qui risque de conduire irréversiblement à la racine du mal que décrient les Nigériens.

Tiani et ses compagnons sont dans une mission historique qui va au-delà des individus car elle concerne la destinée de tout un peuple. Ces discours d’une légèreté agaçante que l’on distille ces derniers jours ne peuvent pas tromper. Ces gens oublient aussi trop vite que le Niger est engagé dans une voie dans laquelle il doit marcher avec le Mali et le Burkina Faso, toute chose qui est d’autant sérieuse, qu’on ne peut s’attarder à croire que le Niger reviendrait à vénérer un homme qui lui a pourtant causé tant de problèmes pour croire qu’il pourrait revenir au pouvoir alors même qu’il ne laisse à ce pays que de mauvais souvenirs, des torts à redresser, des choses à reconstruire.

Depuis quelques jours, l’on commence à apprendre sur sa gestion, notamment par rapport aux avions présidentiels, le hangarchic pour avion de 7 milliards, et d’autres dossiers non des moindres. Les Nigériens attendent également le point de la Codeff par rapport à la situation des biens immeubles qui doivent mettre en cause bien d’acteurs de l’ancien régime : ces étages qu’on voit partout dans la ville de Niamey, au bord du fleuve, au quartier Goudel, et dans ces nouveaux quartiers périphériques qui cachent bien de secrets qu’il faudra révéler aux Nigériens. C’est immense comme dégâts. On ne parle pas encore des appartements en Europe, et ailleurs sans doute.

Pour le CNSP, le Niger est plus important qu’Issoufou et ceux qui rêvent de sa résurrection politique, se trompent lourdement. Zantchankassa né…

Korombeyzé (Le Canard en furie)