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Notre modeste réflexion sur la levée des sanctions de la CEDEAO et de l'UEMOA et cette peur entretenue de la déstabilisation du Niger : Par Isssoufou BOUBACAR KADO MAGAGI

Issoufou Boubacar Kado Magagi 01La levée des sanctions de la CEDEAO et de L' UEMOA contre les pays de l'Alliance des États du Sahe (l'AES ) devrait être capitalisée et transformée en une opportunité qui permettra de faire prospérer les pays du Liptako Gourma et créer ainsi un effet boule de neige sur tout le continent africain au lieu de se lamenter et s'apeurer sur la situation.

Éviter de faire peur qui n'a pas sa raison d'être, aux citoyens.

Le Niger est habitué et aguerri des menées subversives de la France.
En effet, déjà en 1957 , la France avait l'idée de créer un territoire " Sahara français " pour pallier le départ des républiques , du Niger, de l'Algérie, du Mali et du Tchad. C'est ainsi par la loi N°57-27 du 10 janvier 1957, il avait été créé l'Organisation Commune des Régions Sahariennes ( OCRS).
L' article 2 de ladite loi stipule, que la nouvelle entité englobe, deux départements du sud algérien, Saoura et les oasis, les cercles de, Gounda, Gao et Toumbouctou, au Mali, les cercles de, Tahoua et Agadez, au Niger, et les régions de , borkou, Ennedi et Tibestie, au Tchad.
La Mauritanie devrait être intégrée à ladite organisation.

Il existait à l'époque un ministère de la France d'Outre-Mer qui avait en charge des territoires d'Outre-Mer et un ministère du Sahara. D'où les veilletées prêtées à la France de consacrer la partition de fait des territoires, de l'Algérie, du Mali, du Niger et du Tchad. Ce qui représente encore une menace pour l'intégrité territoriale et ethnique, desdits pays.

Donc, la France a toujours participé à la déstabilisation du Niger pour des raisons géostratégiques et géopolitiques mais aussi pour continuer à piller les richesses naturelles du pays, l'uranium, l'or , le pétrole, ect .

Le Niger reste toujours débout et résilient !

Les forces de défense et de sécurité nigériennes, de 1960 à nos jours ont vécu et vivent encore avec cette situation d'insécurité que ne nécesse d'entretenir la France en vue de divertir les dirigeants .
De 1980 à 2010 , le Niger avait fait face à plusieurs rébellions armées dans le nord du pays, encouragées et financées par la France .
Aujourd'hui en 2024, c'est une jeunesse de la sous-région ouest-africaine, composée des jeunes désœuvrés, appelés pompeusement Djihadistes, qui sont instrumentalisés , soutenus financièrement et matériellement en armes de guerre, envue de déstabiliser la sous-région ouest-africaine et répandre la terreur sur le continent africain. Ce n'est pas nouveau que la France entretienne un climat d'insécurité dans la zone de Liptako Gourma , nos concitoyens se devraient de garder leur calme , d'éviter d'apeurer les citoyens.

À notre humble , le Niger ne peut pas vivre en autarcie , la fermeture des frontières n'est pas la solution , nos frontières terrestres et aériennes devraient être ouvertes à tout pays qui souhaiterait établir une coopération économique sincère, gagnant-gagnant avec notre pays.

Nous ne nous inscrivons pas dans la logique de ceux qui voient partout des complots, notre pays a toujours vécu et surmonté avec habilitées les crocs en jambes de la France.

À notre humble avis, le pays doit surtout renforcer la capacité de sa défense nationale avec l'aide des puissances mondiales émergentes amies .

Le peuple souverain du Niger, incha Allah ! surmontera encore comme d'habitude ces difficultés.

Les pays de l'AES se devraient d'une part, de régler la problématique de retrait de la CEDEAO dans la sérénité en usant de la voie diplomatique et d'autre part, prendre des dispositions diligentes et utiles afin que le retrait de l'UEMOA se fasse également dans des bonnes conditions, dans la règle de l'art, dans la sérénité, dans le fair-play.

Soyons surtout vigilants, constructifs, honnêtes, sincères, positifs, patriotes, optimistes et résilients.

C'est le Niger qui gagne !

Isssoufou BOUBACAR KADO MAGAGI