Niger : un cadre juridique pour le don et la greffe d'organes adopté
Lors du Conseil des Ministres du 31 décembre 2024, le gouvernement nigérien a franchi une étape majeure dans le domaine de la santé publique. Un projet de décret a été adopté pour encadrer juridiquement le don, le prélèvement, la transplantation d’organes et les greffes de tissus humains.
Un décret pour répondre à un besoin croissant
Face à une demande croissante de transplantations et de greffes au Niger, le gouvernement a jugé essentiel de mettre en place un cadre réglementaire clair. Ce décret vise à permettre aux établissements de santé de réaliser ces interventions dans des conditions optimales de sécurité et d’éthique médicale.
Enjeux et objectifs du décret
Les greffes d’organes et de tissus constituent une solution médicale vitale pour remplacer un organe défaillant et améliorer la qualité de vie des patients. Jusqu’à présent, l’absence d’un cadre juridique clair limitait la capacité des structures hospitalières à répondre efficacement à cette demande.
Le décret adopté permettra donc :
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La sécurisation des pratiques : en définissant des normes strictes pour le prélèvement et la greffe d’organes.
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L'amélioration de l'accès aux soins : en facilitant la réalisation de ces interventions dans des structures habilitées.
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Le respect de l’éthique médicale : en garantissant le consentement des donneurs et la traçabilité des organes prélevés.
Une réponse aux défis de santé publique
La mise en place de ce cadre législatif répond à des enjeux majeurs de santé publique. La demande de greffes ne cesse de croître au Niger, notamment pour les patients atteints d’insuffisance rénale ou de maladies hépatiques avancées. Ce décret permettra de structurer l’offre de soins et de réduire les délais d’attente pour les patients nécessitant des transplantations.
Un engagement fort pour le secteur de la santé
Cet acte reflète l’engagement du gouvernement en faveur de l'amélioration des soins de santé au Niger. Il ouvre la voie à une meilleure prise en charge des patients et à des pratiques médicales conformes aux standards internationaux.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)