Skip to main content

 Niger : Coup d’Etat validé !

Le 26 juillet 2023, reste et demeure une date historique pour le Niger en particulier et le monde entier en général. Rappelons que c’est le jour où fut renversé le pouvoir déchu, celui de la France et de ses alliés notamment celui de Bazoum Mohamed. Un coup d’Etat qu’on croyait jusqu’à un certain moment improbable pour ne pas dire impossible. Or, comme le dit l’adage « A coeur vaillant, il n’y a rien d’impossible ». Et c’est ce dont a fait preuve le Général Tchiani et ses hommes. Après l’exécution et la réussite de leur mouvement, le Chef d’Etat actuel et ses hommes n’ont plus rien à craindre pour avoir eu la chance de bénéficier d’un soutien généralisé.

Bien même que l’Union Européenne et la CEDEAO ont condamné ce coup d’Etat tout en espérant confisquer le pouvoir qui n’est plus des mains de leurs valets notamment, à travers des sanctions pesant sur le Niger, le Coup d’Etat orchestré par le autorités de l’heure reste et demeure consommé pour ne pas dire validé. Bref, il a réussi ! En témoignent non seulement les interminables soutiens venant du peuple nigérien, de la majeure partie de la communauté sous- régionale à savoir le Mali et le Burkina pour ne citer que celles-là et même internationale à l’endroit desdites autorités et, le ‘’comeback’’ de la CEDEAO et ses alliés relativement au dialogue en lieu et place de leur option première qui était, d’intervenir militairement pour libérer le Président déchu et au-delà, déloger les autorités loyales de l’heure dans le seul but d’asseoir à nouveau même si ce n’est pas Tarayya un autre parti qui fera leur affaire. Une fois de plus, nous pouvons sans risque de nous tromper, dire que ce coup d’Etat réalisé par le Général Tchiani et ses hommes est validé du fait du recul de la CEDEAO concernant les sanctions qu’elle a imposé au Niger et l’appel au dialogue récemment lancé par le Président de la République Fédérale du Nigéria à L’UEOMOA et à la Banque mondiale. D’ores et déjà en ce qui concerne l’électricité, un apaisement se dessine et n’est plus à démonter. Et même s’il adviendrait qu’au-delà, on nous privait de l’électricité et d’autres ressources vitales dont nous avons nécessairement besoin, disons-nous que ce sont des manoeuvres pour nous faire céder et abandonner le combat. Or, de par le passé notamment sous la, bannière de régime déchu nous avions connu et enduré des maux plus amers que ceux découlant des sanctions de la CEDEAO et de l’Union Européenne à notre endroit, alors l’heure n’est plus aux plaintes mais non seulement au soutien des autorités nouvelles, à l’engagement sans faille du peuple mais aussi à sa persévérance car c’est de sa liberté qu’il s’agit. Et celle-ci ne saurait avoir lieu sans la patience et la solidarité dudit peuple. Tous unis, nous vaincrons !

Amadou. I