Accéder au contenu principal

Marchés publics : La SATOM dans les bonnes grâces du CNSP ?

SOGEA SATOMC’est la question que les usagers du boulevard Tanimoune se posent depuis un certain temps. Ils s’interrogent sur l’identité de celui qui aurait autorisé la société SATOM à faire des propositions de devis pour la réparation du boulevard aux environs du rond point ORIBA. Dans ce contexte de Zancen Kassa, surtout en ce moment où cette même société serait en train plier bagage pour d’autres horizons. L’appel fait à la SATOM, s’il aurait eu lieu, suscite des inquiétudes au sein de l’opinion. Et les gens en parlent beaucoup dans la capitale Niamey.

Qu’est ce qui aurait motivé les autorités à approcher la SATOM pour des propositions ?

En réalité, c’est la SATOM qui avait construit cette route appelée boulevard Tanimou. Mais, la route connait aujourd’hui une certaine dégradation, provoquée par les eaux de surface, la rendant difficilement praticable. Un travail, apparemment, bâclé par la même société. Parce qu’elle était certaine que les autorités de l’époque allaient renégocier avec elle pour sa reprise. Peut être même qu’elle aurait versé des pots de vin. Aujourd’hui, selon des sources crédibles, c’est dans le cadre de la réparation de cette route, qu’il aurait été demandé à la SATOM de faire des propositions de prix. C’est qui n’est pas du gout des nigériens engagés dans Labou sanni. Cela d’autant que la SATOM est une société française. Et la France semble se considérer comme étant l’ennemie du Niger. Avec ses suppôts internes et externes, ils auraient toujours souhaité que le ciel tombe sur le Niger et son peuple. Donc, vouloir octroyer un marché à SATOM, c’est donner les moyens financiers à la France pour mieux combattre le Niger. Pour dire que cela reviendrait à aider l’ennemi, à travers ses sociétés, à avoir des moyens financiers pour soutenir ses suppôts internes à créer la chienlit dans le pays. Du reste, demander à la SATOM un devis de réparation de la route est contraire au combat engagé par le peuple nigérien qui est en train de consentir d’énormes sacrifices pour tourner le dos au néocolonialisme français pour la souveraineté nationale. Le choix de la SATOM est donc contraire à la marche engagée par le Niger depuis le 26 juillet 2023. Il est donc du devoir des responsables du ministère de l’Equipement d’abandonner cette démarche pour faire appel aux entreprises locales nigériennes, capables de faire le travail. Des entreprises nigériennes, il y en a beaucoup. Certaines ont d’ailleurs exporté leur expertise et leur savoir-faire et sont citées parmi les meilleures entreprises de la sous-région. Il faut donc répertorier ses entreprises, discuter avec elles, pour l’exécution du travail. En tout état de cause, dans le cadre de la révolution engagée par le Niger, l’Etat se doit de faire appel aux compétences nationales d’abord, avant toute autre chose quel que soit le domaine d’ailleurs.
Zancen Kassa né.
Laboukoye (Le Courrier)