L’ONU plaide pour la libération de Hadiza et Bazoum Mohamed : Une mauvaise foi ou bien de la blague ?
C’est un communiqué de presse en date du 10 février 2025 qui l’avait fait savoir. En effet, un groupe de travail des Nations unies, a conclu que le président « démocratiquement élu » du Niger Bazoum Mohamed et son épouse Hadiza, sont détenus de manière arbitraire en violation du droit international. Ce groupe de travail dans sa diatribe malsaine, dit qu’il rejette les explications du Niger qu’il qualifie sans aucune retenue de bancales, en soutenant hypocritement, que Bazoum le « défenseur de la démocratie, est enfermé de manière cruelle et illégale ». En agissant de la sorte, l’ONU loin de servir Bazoum, est entrain de l’enfoncer en cherchant vainement à salir l’image du Niger, qui se moque pas mal que l’ONU accepte où pas ses explications car, le Cnsp ne rend compte à personne en dehors du peuple souverain. Par comment cette institution, qui du reste ne jouit d’aucune crédibilité sur la scène internationale, peut accuser gratuitement l’Etat du Niger de détenir « cruellement » un président déchu qui d’ailleurs a détruit et vendu son pays aux forces impérialistes, mais disposant tout de même du privilège de vivre dans un opulent palais présidentiel sous climatiseur avec eau et électricité à volonté, mangeant à sa faim, buvant à sa soif, aux soins d’un médecin personnel ? Quel est ce droit international qui est violé, lorsqu’un personnage comme Bazoum, ami et complice des terroristes, qui voue un mépris démesuré pour ses compatriotes qu’il qualifiait de pauvres campagnards faiseurs de beaucoup gosses, et les FDS de femelles face aux terroristes qu’il recevait au palais avec voitures, mallettes, et tous les honneurs, Bazoum qui vit dans un confort avec tous les loisirs à sa convenance, en dépit de sa traîtrise au nom de laquelle il demandait à l’armée Française de pilonner Niamey et le palais, et au Nigeria de priver d’électricité le peuple et les malades qui meurent comme des mouches dans les hôpitaux ?
Mieux, cette ONU visiblement malhonnête, parle d’un Bazoum démocratiquement élu. Elle avait pourtant, déployé ses propres observateurs, qui ont supervisé les opérations de vote sur le terrain, témoins des résultats records de 10 3% impudiquement proclamés par la CENI, validés par une cour constitutionnelle composée elle-même des individus qui ont juré sur le livre saint de leurs confessions, de dire la vérité, rien que la vérité. Lorsque ces juges constitutionnels qui seront tôt ou tard comptables devant l’histoire et devant le créateur de l’univers ont donné le pouvoir à Bazoum Mohamed en lieu et place du peuple Nigérien, l’ONU n’a rien dit. Quand les terroristes que finançait Bazoum Mohamed tuaient femmes et enfants, volaient le bétail, détruisaient champs et cultures des paysans, quand des villes et villages entiers se dépeuplaient dans des conditions insupportables en fuyant mort et désolation, quand des écoles et centres de soins de santé se fermaient dans les régions de Diffa et Tillabéri, ou était l’ONU ? Quand nos compatriotes victimes des pires exactions dans le bassin du lac Tchad et dans la zone des 3 frontières, affamés, sans provisions, sans abris, sans soins, avaient besoin de soutien, l’ONU a fait quoi en termes d’assistance ? Le S G des nations unies Antonio Guterres sans froid aux yeux, venait de dire dans une interview accordée aux medias Français, que l’institution qu’il dirige est incapable de battre le M23 soutenu par des forces obscures qui veulent faire mains basses sur les richesses du sous sol Congolais. Bazoum dont l’ONU est aujourd’hui l’avocate, a dit la même chose : « les terroristes sont plus forts et plus aguerris que nos FDS ». L’histoire a démontré le contraire avec l’avènement du Cnsp au pouvoir. L’ONU impuissante devant les crimes commis contre l’humanité à Gaza par la nation juive, peut continuer à prêcher dans le dessert. Bazoum a trahi un pays, un peuple qui lui ont tout donné, il va inévitablement répondre des ses actes. Le Niger souverain n’a pas de directives à recevoir de l’ONU.
Amadou Harouna (Le Monde d’Aujourd’hui)