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Libération de Kidal par les FAMas : C’est fait, sans l’Armée française Monsieur Bazoum, la preuve éloquente de la vaillance de nos soldats !

La libération de Kidal par les forces armées maliennes (FAMas) intervenue ce mardi 14 novembre 2023 n’est pas une victoire du seul peuple malien sur les groupes armés rebelles et terroristes contrôlant depuis 2013 cette ville emblématique du septentrion malien, grâce au soutien de la France. C’est une victoire pour l’ensemble des pays du Sahel confrontés à une insécurité armée créée et entretenue par des forces nébuleuses apparues ces dernières années dans ce vaste territoire africain.

Les FAMas, sous le commandement suprême du Colonel Assimi Goïta, chef de la transition malienne, et ses compagnons, sont parvenus à mettre en déroute, en moins d’un mois d’affrontements, les groupes rebelles Touaregs et les bandes criminelles présentés jusqu’ici par la France comme des forces armées redoutables, invincibles par l’armée régulière malienne qui n’existerait que de nom. Pour justifier et légitimer une présence permanente de leurs troupes d’occupation sur le sol malien, la France et l’ONU se sont évertuées depuis plus d’une décennie à dénigrer l’image des FAMas, avec l’assentiment des autorités civiles et militaires qui se sont succédé à la tête du pays, avant la prise du pouvoir par la junte militaire dirigée par le Colonel Assimi Goïta et ses classes.

Fallait mettre fin à cela, à cette campagne soutenue de dénigrement de l’armée malienne, qui est loin de refléter la réalité. Et c’est à cette mission cruciale que s’est attelée prioritairement la junte de Goïta en réorganisant l’armée et en la dotant progressivement de moyens conséquents en armements divers pour se passer de la sous-traitance de la sécurité malienne par des forces militaires occidentales. Un renforcement de capacités qui a été rendu possible grâce au soutien de la Russie, la bête noire de l’Occident, et d’autres pays émergents non inféodées aux puissances impérialistes. Ce choix stratégique sur le plan sécuritaire a fortement exacerbé les critiques à l’encontre de la junte militaire malienne par la France et ses valets africains parmi lesquels figure en tête le régime perfide des Tarayyistes balayé par le coup d’Etat militaire salvateur qui a évincé le président Bazoum du pouvoir le 26 juillet 2023.

L’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou, et son compagnon politique Bazoum Mohamed qu’il a imposé aux Nigériens, après ses deux quinquennats calamiteux, n’ont eu de cesse d’insulter Goïta et ses compagnons pour avoir décidé de mettre fin à la présence des troupes militaires occidentales au Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

‘’Le Mali, c’est le ventre mou de la lutte contre les groupes terroristes’’ ; ‘’il n’y a plus de soldats maliens le long de notre frontière commune, ils ont tous déserté leurs positions pour nous laisser gérer seuls les groupes criminels implantés sur leur territoire et c’est ça qui expose notre pays aux attaques Jihadistes sporadiques’’ ; ‘’jusqu’ici, nous n’avons pas un seul sanctuaire terroriste sur notre territoire, contrairement au Mali voisin’’, etc., martelaient Issoufou Mahamadou, Hassoumi Massoudou, Bazoum Mohamed…, chaque fois que l’occasion leur est offerte de se prononcer publiquement sur la lutte contre le terrorisme au Sahel.

Il s’agit, pour eux, à travers cette campagne de dénigrement du Mali, de faire plaisir à la France et à ses dirigeants en montrant que leur présence chez nous est indispensable pour nous sécuriser contre les attaques des groupes terroristes. ‘’Nous avons besoin de plus de Barkhane au Niger’’, a martelé l’ancien président de la République, Issoufou Mahamadou, devant le président français Macron, lorsque celui-ci a convoqués les chefs d’Etats africains à Paris pour ‘’clarifier leur position’’ par rapport à la présence des soldats français dans leurs pays respectifs.

Son successeur, Bazoum Mohamed, est allé plus loin dans la défense de la présence des troupes étrangères, en laissant entendre que sans la force Barkhane et les forces troupes occidentales, nous sommes totalement désarmés face aux groupes terroristes ‘’qui sont beaucoup plus armés et plus aguerris que nos soldats’’.

Plus grave encore, il a dit publiquement qu’il a ordonné la libération de ‘’chefs Jihadistes’’ qui lui ont promis de mettre fin aux attaques contre notre territoire. Tout ceci dénote de la complicité révoltante du régime déchu de la Renaissance pour réinstaller notre pays dans une nouvelle ère de domination par l’ancienne puissance colonisatrice. Rien que par rapport à ces faits de traîtrise flagrants vis-à-vis de notre nation, les Tarayyistes sont totalement disqualifiés pour prétendre encore revenir au pouvoir. Ils ont compromis et la souveraineté de notre pays et ses ressources naturelles qu’ils ont délibérément entrepris de brader pour assurer leur confort personnel au détriment des intérêts des populations nigériennes.

Les FAMas viennent de réunifier le territoire malien en libérant la ville martyre de Kidal, après le départ de l’armée française et des contingents de la Minusma. Y a-t-il preuve aussi solide comme cet acte de vaillance et de bravoure que vient de réaliser l’armée malienne ? N’est-ce pas la preuve irréfutable que ce sont les forces d’occupation occidentales qui entretiennent la persistance de l’insécurité terroriste dans nos pays ?

Avec la libération de Kidal, qui n’est qu’une victoire d’étape, les reliquats de groupes rebelles et terroristes sont désormais aux abois, parce qu’ils n’ont plus de ville où ils peuvent se mettre à l’abri. Leur éradication n’est plus qu’une question de temps !

T. Oudou