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Le petit Ibou Karadje et les huit milliards détournés empêchent le sommeil à certaines personnalités

Qui aurait imaginé que la gestion du seul volet transport de la Présidence de la République aurait permis un détournement de huit (8) milliards de francs CFA ? Pourtant c’est arrivé avec le Petit Ibou de Karadjé, un jeune homme taciturne méconnu du public jusqu’à l’éclatement de cette affaire hautement rocambolesque. Le petit est certes d’une intelligence remarquable en matière de détournement car il n’est pas à son premier coup ; en effet il aurait déjà été trempé dans des malversations avec Airtel Niger où il se serait taillé un capital important. Atterri à la présidence on ne sait par quelle osmose, le voilà qui récidive, en mettant cette fois-ci les bouchées doubles. Très vite, le petit a voulu grandir et s’installer à la haute marche. Des aménagements réalisés pour sauver la population de Karadjé de la menace des inondations ; une mosquée mémorable comme sortie de terre ; des investissements colossaux pour briller dans une campagne électorale inédite ; la prise en charge d’une garde composée d’haltérophiles ; des cadeaux aux parents amis et connaissances… ce sont toutes ces extravagances qui ont attiré l’attention sur ce jeune homme. Néanmoins, aussi intelligent qu’il soit, le petit Ibou ne saurait à lui seul imaginer tous les artifices mis en place pour détourner huit milliards de francs. Dans le sillage, il y a très certainement des personnes expérimentées en la matière qui ont encadré les forfaits commis par le petit politicien. Et c’est bien à ce niveau que plusieurs interrogations se posent. Qui sont ces experts en comptabilité qui ont sournoisement agi sous le couvert du petit qui, selon toute vraisemblance, à briller dans l’imitation des signatures. Il y a aussi ces cachets dupliqués qui lui ont permis de légitimer toutes ses opérations. Tout a été savamment monté de telle sorte que personne de l’extérieur n’a pu se rendre compte de la supercherie. Alors convenez-en avec nous que le petit Ibou n’est absolument pas seul. Il n’a jamais été seul ni dans la fabrication des pièces, ni dans le management de l’argent détourné. En faisant un petit calcul, nous nous rendons compte que même s’il y avait cent (Cent) personnes impliquées dans cette magouille, chacune aurait bénéficié de quatre-vingt (80) millions. Ce sont des sommes faramineuses dans le pays le plus pauvre du monde. Combien de préoccupations auraient été solutionnées avec cet argent ? Les gens sont tout simplement terribles.

Dans tous les cas, le petit Ibou connait très bien toutes les personnes avec lesquelles il a eu à traiter. Il est encore en vie et il peut bien parler. De plus, le Président de la République vient d’ordonner à la justice de se pencher sur cette affaire. Qu’est-ce qu’on attend alors pour interpeller toutes les personnes citées par le petit ? D’ores et déjà, plusieurs personnes relevant du Trésor National et du Ministère des Finances ont été interpellées. Ce sont pour la plupart des collaborateurs administratifs, ceux par qui les papiers passent pour contrôle et vérification. A ce niveau, tout peut paraitre clair car une fois que le papier présente toutes les complicité présumée de certains acteurs politiques de haut rang. Convenez avec nous qu’il y a suffisamment de gens informés et qui savent très bien que les signatures ne sont nullement celles des légitimes responsables. Ces personnes sont les vraies complices, les coupables au premier plan. Et, parmi elles, on cite plusieurs noms autour de l’ex président Issoufou Mahamadou. On va même plus loin en remontant le processus par lequel le petit a obtenu sa nomination à la comptabilité de la Présidence. A ce niveau, on cite aussi des noms de hautes personnalités qui ont favorisé son recrutement aux services de la Présidence. Celles-là sont alors les vraies profiteuses de l’argent détourné. Là aussi, le petit Ibou les connait très bien. L’un dans l’autre, le dossier Ibou Karadjé se révèle de jour en jour facile à traiter. Surtout que le Président de la République vient de donner feu-vert à la justice pour travailler sans aucune entrave. Attention ! S’il y a des facilités en amont, il y a aussi d’énormes difficultés en aval. En effet, du fait qu’il y ait parmi les présumés complices des personnes très proches du Président Issoufou Mahamadou et de certains caciques du parti rose, la chose redevient compliquée. On le sait aujourd’hui, tout le monde dans ce parti n’a ni le courage, ni la droiture du Président Bazoum Mohamed. Pendant dix années de gouvernance, il s’est créé signatures requises, on appose son ok pour que le processus continue. Ceci dit, il est facile pour ce genre de cadres de se disculper. Un fonctionnaire peut bien laisser passer une correspondance si elle présente toutes les ampliations requises et c’est l’échappatoire pour beaucoup qui se retrouveraient dans cette situation. La grande énigme, celle dont on ne veut pas évoquer, reste la complicité présumée de certains acteurs politiques de haut rang. Convenez avec nous qu’il y a suffisamment de gens informés et qui savent très bien que les signatures ne sont nullement celles des légitimes responsables. Ces personnes sont les vraies complices, les coupables au premier plan. Et, parmi elles, on cite plusieurs noms autour de l’ex président Issoufou Mahamadou. On va même plus loin en remontant le processus par lequel le petit a obtenu sa nomination à la comptabilité de la Présidence. A ce niveau, on cite aussi des noms de hautes personnalités qui ont favorisé son recrutement aux services de la Présidence. Celles-là sont alors les vraies profiteuses de l’argent détourné. Là aussi, le petit Ibou les connait très bien.

L’un dans l’autre, le dossier Ibou Karadjé se révèle de jour en jour facile à traiter. Surtout que le Président de la République vient de donner feu-vert à la justice pour travailler sans aucune entrave. Attention ! S’il y a des facilités en amont, il y a aussi d’énormes difficultés en aval. En effet, du fait qu’il y ait parmi les présumés complices des personnes très proches du Président Issoufou Mahamadou et de certains caciques du parti rose, la chose redevient compliquée. On le sait aujourd’hui, tout le monde dans ce parti n’a ni le courage, ni la droiture du Président Bazoum Mohamed. Pendant dix années de gouvernance, il s’est créé une chasse gardée d’individus mesquins et détourneurs en diable. Rien que les malversations au ministère de la défense en disent long sur la taille des supercheries enregistrées pendant le règne du président Issoufou. Une génération de prédateurs sans vergogne a vu le jour. Ces individus ne reculent face à rien pour se renflouer les poches. C’est ainsi qu’ils ont détourné allégrement l’argent destiné à mettre nos soldats dans les conditions de combattre l’ennemi. Des centaines de jeunes nigériens sont tombés sur les champs de bataille non pas qu’ils soient incompétents, mais parce qu’ils ont été victimes de la cupidité de ceux qui ont détourné l’argent destiné à leur acheter le matériel qu’il faut pour tenir tête à l’ennemi. De telles personnes seraient déjà passées au poteau dans des pays qui se respectent. Non ; nous sommes au Niger, le pays de tout est possible. Ce sont donc ce genre d’individus qui sont aussi trempés dans l’affaire Ibou. Et comme par le passé, ils continueront toujours à courir ; à se pavaner dans de grosses cylindrées tout en narguant le peuple qu’ils ont spolié. Ces individus véreux sont aussi dangereux. Pour ce faire, il urge de mettre le petit Ibou à l’abri. On doit contrôler l’identité des personnes qui vont et viennent autour de lui. On ne le sent pas peut-être ; cependant, la vie du petit même peut être menacée

Mallam