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Le Niger fait des progrès significatifs dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) en affirmant sa politique de tolérance zéro

Colonel major Garba Hakimi

Le Niger marque la 21ème édition de la Journée Internationale "Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF)" avec des résultats remarquables dans la réduction de la prévalence de cette pratique nocive. Le ministre de la Santé publique, Garba Hakimi, a souligné la nécessité de redoubler d'efforts pour éliminer les MGF, mettant en avant le thème de cette année, "Ma voix, mon avenir", qui encourage les mouvements dirigés par les survivantes pour mettre fin à cette pratique.

Au fil des ans, le Niger a observé une baisse significative de la prévalence des MGF, passant de 5% en 1998 à seulement 0,7% en 2021. Ces progrès sont attribués à des initiatives locales ainsi qu'à la réintégration des exciseuses dans des activités génératrices de revenus. Cependant, ces avancées sont menacées par des crises humanitaires telles que les épidémies, le changement climatique et les conflits armés.

Le ministre a également salué les efforts des partenaires et des ONG nationales dans cette lutte contre les MGF, soulignant l'importance d'une coordination systématique de tous les acteurs pour atteindre l'objectif de tolérance zéro d'ici 2030. Alors que le Niger célèbre ces progrès, il reste conscient des défis persistants et continue de travailler en étroite collaboration avec la communauté internationale pour mettre fin à cette pratique préjudiciable et protéger les droits des femmes et des filles.
Tobo Altiné (Nigerdiaspora)