Accéder au contenu principal

Le Bénin lève le blocus sur le pétrole nigérien : Pressions chinoises ou retour aux bonnes intentions ? - Par Isssoufou BOUBACAR KADO MAGAGI

Issoufou Boubacar Kado Magagi 01Suite à des pressions chinoises, le Bénin autorise enfin le chargement du premier navire transportant le pétrole brut nigérien, conformément aux accords en vigueur.

Après une réunion entre les autorités béninoises et une délégation de la CNPC chinoise, le ministre en charge du pétrole a annoncé la levée temporaire du blocus sur le chargement du pétrole nigérien dans les eaux béninoises.

Il a également affirmé l'engagement du Bénin à respecter les clauses de la convention liant le pays au Niger concernant la gestion du pipeline. Cette volte-face soulève des questions sur l'ingérence étrangère dans les affaires africaines.

Selon nous, si le Bénin avait respecté les accords sur l'exploitation du pipeline nigérien, le problème aurait pu être évité. Cette situation met en péril l'intégration économique africaine et la solidarité continentale, nécessaires pour relever les défis communs.

L'intervention chinoise pour ramener le président béninois Patrice Talon au respect des accords ratifiés soulève des préoccupations quant à la souveraineté et à l'autonomie des institutions régionales ouest-africaines.

Au Nigeria voisin, les forces armées réclament une normalisation des relations avec les pays de l'Alliance des États du Sahel pour mieux lutter contre l'insécurité régionale. La question se pose désormais de savoir si ces pays seraient prêts à retourner dans la CEDEAO face à l'influence des puissances étrangères.

Il est temps pour les jeunes panafricanistes africains de s'unir pour défendre la souveraineté économique et sociale de l'Afrique. Les peuples africains prennent progressivement conscience de leur pouvoir et commencent à défier les anciennes structures coloniales.

L'unité africaine est impérative pour faire face aux défis actuels. Les dirigeants entravant le développement de l'Afrique doivent être identifiés, combattus et neutralisés.

L'Afrique doit s'unir ou périr !

Isssoufou BOUBACAR KADO MAGAGI