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La section nigérienne de l’ONG Urgences Panafricaines tient une conférence clé sur l’avenir monétaire de l’AES à Niamey

la section nigerienne de long urgences panafricaines tient une conference cle sur lavenir monetaire de laes a niameyÀ l’initiative de la section nigérienne de l'ONG Urgences Panafricaines, une grande conférence s’est tenue le samedi 3 mai 2025 au siège de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) à Niamey. Cet événement majeur, centré sur la sortie du franc CFA et la création d’une monnaie souveraine pour le Sahel, a rassemblé un public varié composé d’experts, d’universitaires, d’étudiants et de militants panafricanistes venus partager une ambition commune : tourner résolument la page du franc CFA et poser les jalons d’une monnaie propre à l’Alliance des États du Sahel (AES).

Animée par un esprit de refondation et de rupture avec les dépendances historiques, cette conférence s’est articulée autour d’une idée centrale : celle de doter les pays sahéliens d’un outil monétaire autonome, reflet de leur souveraineté retrouvée. Pour les intervenants, il ne s’agit pas simplement d’un débat économique, mais d’un acte de libération politique et symbolique. La création d’une monnaie AES n’est plus perçue comme un rêve lointain, mais comme une nécessité stratégique pour redéfinir les bases du développement et de l’intégration régionale.

Devant un public jeune, engagé et venu nombreux, les échanges ont été vifs, profonds et porteurs d’espoir. Cette jeunesse sahélienne, consciente de son rôle dans la transformation du continent, a activement participé à ce rendez-vous, perçu comme un acte fondateur d’une nouvelle ère politique et économique.

Au cœur des interventions, deux figures majeures : le professeur Mahamane Tarno, économiste agrégé, et Salifou Ibrahim Bako, dit Socrate, penseur critique et économiste engagé. Tous deux ont déconstruit les fondements du système CFA, soulignant son rôle dans le transfert systématique des richesses africaines vers la France. Pour Salifou Ibrahim Bako, la sortie du CFA représente « un impératif majeur de la refondation » et une condition essentielle pour toute souveraineté véritable.

La conférence a également permis de mettre en lumière le projet de création d’une monnaie commune AES, une initiative politique portée par le Niger, le Mali et le Burkina.
Faso.
Aïssa Altiné (Nigerdiaspora)