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La CEDEAO peine à s'émanciper des jougs de la France et de l'OTAN, les panafricanistes africains patriotes tiennent le bon bout - Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI

Issoufou Boubacar Kado Magagi 01Certains dirigeants de la CEDEAO n'ont pas  honte du ridicule, apparemment le sommet extraordinaire du 8 février 2024, qui se tient à Abuja ,au Nigéria, relatif au retrait des pays de l'AES et de la crise sociopolitique au Sénégal, serait un sommet de plus  car téléguidé encore par la France qui tire les ficelles. 

Selon le ministre nigérian des affaires étrangères Yusuf Tuggar , la CEDEAO a discuté du retrait de L' AES des instances de la CEDEAO, il ressort des discussions que des actions diplomatiques seront entreprises pour  persuader les trois pays de l'Alliance des États du Sahel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger  à revenir sur leur décision. 

Le principe de lever toutes les sanctions prises contre les pays membres de l'Alliance des États du Sahel est acquis mais en contre partie ces pays doivent faire des concessions à la CEDEAO. 

 La crise sociopolitique sénégalaise a fait l'objet d'un examen informel c'est pourquoi le cas sénégalais ne ressort pas dans le communiqué final. 

 Selon le mistre nigérian, le Sénégal n'a pas été informé de l'inscription de son cas à l'ordre du jour du sommet extraordinaire, c'est pourquoi il ne peut faire l'objet d'une communication publique. 

 Cependant, il a été discuté du cas de l'AES et rendu public les conclusions du débat sans la présence des représentants des intéressés, ce  qui fait soupçonné que les conclusions de ce sommet extraordinaire de la CEDEAO ont été recommandées par le président français Emmanuel Macron lors de sa rencontre avec le président Allassane Ouattara et le président Bola Ahmed Tinubu à Paris.

 Le cas du Sénégal n'a pas été rendu public à la demande du Sénégal sans doute en accord avec le président Emmanuel Macron qui a peur que le Sénégal bascule à l'AES compte tenu de l'impopularité des ses protégés. 

 La France en cherchant à téléguider les décisions de la CEDEAO a créé les conditions de la discolocarion de la dite organisation . Le sentiment anti-politique française en Afrique ne fait que s'exasperer.  Tous les hommes politiques africains qui s'afficheraient proches  de Emmanuel Macron,  perdront  sans nul  doute les élections. 

 L 'ancien premier ministre bénénois Lionel Zinsou a fait les frais aux élections générales constitutionnelles de  2016 au Benin, Macky Sall et son clan sont dans la tourmente à cause de leur proximité avec le président français Emmanuel Macron et de leurs turpitudes . 

 La CEDEAO est infiltrée par certains cadres acquis à la cause des intérêts extérieurs à la sous-région ouest-africaine. 

 En effet, certains chefs d'Etat africains mal élus démocratiquement, qui n'ont aucune pitié pour le continent africain, forts du soutien de certaines puissances excolonisatrices ont imposé des cadres peu soucieux des objectifs et buts assignés aux deux organisations sous-régionales ouest-africaines chargées d'intégration économique, monétaire et d'intégration des peuples, ainsi  la CEDEAO et L ' UEMOA risqueraient la dislocation tant souhaitée par une puissance mondiale excolonisatrice , ce qui lui permettrait, pense-t- elle de poursuivre allègrement son pillage des ressources naturelles africaines et  continuer à entretenir l'insécurité dans les pays africains comme effet de damoclès sur les dirigeants africains.

Aujourd'hui, les plus faibles d'esprit se laissent faire et les plus téméraires et patriotes, prennent le taureau par les cornes pour prendre leur destin commun en main. 

 Tous ces chefs d'Etat qui ont accepté de répondre favorablement aux injonctions sournoises de la France contre les intérêts africains, sont en train de verser les larmes de crocodiles. Le président Patrice Talon est en plein rétropédalage, Macky Sall risquerait de faire une sortie peu honorable. 

 Ils sont en contradiction flagrante avec la volonté populaire,  tous vont devoir quitter un à un le pouvoir sur la pointe des pieds , les peuples souverains d'Afrique savent où se trouvent leurs intérêts, ils sont déterminés à faire valoir leurs intérêts quelques soient les circonstances et les prix à payer. 

 Ces présidents sont aujourd'hui dans une situation inconfortable à cause de leurs propres turpitudes . 

C'est le cas des présidents, Allassane Ouattara  de la Côte-d'Ivoire, Patrice Talon du Bénin, Macky Sall du Sénégal et Bola Ahmed Tinubu du Nigéria. 

 La France, dans l'impossibilité de faire reculer les pays membres de l'AES  aurait instruit les Tinubu, de trouver une solution heureuse diplomatique à la crise qu'elle a créée. 

 Ces derniers n'ont rien vu encore, ils finiront par comprendre que ces puissances mondiales excolonisatrices jouent avec leur intelligence au detriment des intérêts supérieurs des peuples souverains d'Afrique. 

 La génération montante des panafricanistes africains très patriotes ne se laissera pas faire, bientôt ça sera la fin de l'exploitation éhontée des richesses africaines par le biais de certains chefs d'Etat, larbins du néo-colonialisme et du  néo-impérialisme.

 La CEDEAO et L'UEMOA risqueraient la dislocation tant souhaitée par certaines puissances excolonisatrices avec la complicité de certains chefs d'Etat africains qui travailleraient dans ce sens .

Cependant , ils seront désagréablement surpris,  en effet, les panafricanistes africains tiennent bien le bon bout , l'Alliance des Etats du Sahel (l'AES) sera le point de départ des rassemblements de tous les  pays africains  progressistes autour des objectifs  et but de la réalisation des États Unis d'Afrique , vieux rêve des pères fondateurs de l'Union Africaine. 

 Tous les retardataires seront abandonnés en route.

Des nouvelles organisations sous-régionales ouest-africaines chargées d'intégration économique, monétaire, financière et des peuples, seront sans doute  créées pour pallier les insuffisances et les dérives de la CEDEAO et de l'UEMOA, soumises aux  injonctions sournoises de la  France et de l'OTAN. 

 L' Afrique sera libérée grâce à la détermination des forces vives progressistes panafricanistes, les traîtres du continent africain seront identifiés et neutralisés, incha Allah ! 

 L' Afrique  retournera vers les pays des BRICS plus attractifs, plus compréhensibles, plus proches des réalités socio-culturelles africaines et économiques. 

Le dernier mot dans ce bras de fer entre la CEDEAO et l'AES,  reviendrait à l' AES car la CEDEAO n'a aucune base juridique qui justifie ses sanctions illégitimes et inhumaines. L' AES a des grands alliés, des puissances mondiales émergentes, nous avons nommé, les pays des BRICS. ( la Fédération de la Russie, la Chine Populaire, l'Argentine, le Brésil, l'Afrique du Sud , l'Arabie Saoudite,  le Émirats Arabes Unis, l'Égypte, l'Iran, l'Inde et l'Éthiopie. 

 La patrie ou la mort les panafricanistes africains vaincront incha Allah ! 

L'Afrique doit s'unir ou périr ! 

 Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI.