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JUSTICE : Le Général fugitif continue-t-il de bénéficier de la complicité de certains magistrats ?

Abou TarkaLa question interpelle le CNSP et le Gouvernement. D’autant que, les agissements du général Abou, radié des effectifs des forces armées, avec la complicité présumée de certains magistrats des juridictions, sont contraires aux enseignements de toutes les religions révélées. L’Islam, notre religion, demande expressément aux musulmans de protéger l’héritage des orphelins. Mais, dans cette affaire n’aura que trop duré. Et pour cause, c’est une affaire de fric où, exposant la mémoire d’un frère, de son frère, afin de pouvoir arracher – le mot n’est pas de trop – un héritage, Mahamadou Tarka, pouvait aller jeter l’opprobre sur la mémoire de la personne qui, plus que la fortune qu’elle laissait, devrait être la plus importante de ce qu’il perdait en ce bas monde. Oubliant que chaque homme doit se battre pour sa vie, il comptait sur la fortune du frère pour se donner une vie de pacha. Quand on considère les soubresauts de cette affaire qui humilie une famille, porte le discrédit sur l’homme terriblement matérialiste de notre époque, l’on ne peut qu’être mal à l’aise de voir, comment, pour la fortune, pour le bien matériel, les hommes peuvent oublier jusqu’à leur humanité. De quoi s’agit-il ?

De rebondissement en rebondissement…

L’affaire est connue de tous les Nigériens. De richissimes hommes sont morts dans ce pays sans que leur héritage ne donne lieu à une avalanche de dénonciation maussades, de procès infinis et de déchirement à l’intérieur d’une famille. Et tous les Nigériens avaient compris que c’était le sieur Mahamadou Tarka qui en était l’instigateur, mobilisant sa famille au sens large contre son frère mort, pardon, contre une pauvre femme et ses enfants à qui, regardant la fortune d’un frère riche lui échapper, il voudrait arracher un héritage. C’est triste. Le général fugitif depuis le coup d’Etat, userait-il de sa bonne position dans le système d’alors pour détourner la Justice à dire le Droit sur cette affaire somme toute immorale, triste quand on sait ce que, en l’espèce, les règles de la bienséance commandent dans notre société. Peutil ainsi faire de ces enfants qui poussent une partie de sa famille quand, demain, plus grands ils apprendront toute la salissure immonde dont ils les couvraient pour leur prendre leur héritage ? Et l’on se demande, à juste titre, qui des deux, Mahamadou Abou et Maman Abou, est plus indiqué pour reconnaitre les enfants de Maman Abou comme étant nés du lien de mariage qui liait Maman Abou à Dame Tamo Amoul Kinni ? Le mariage, était-il «attaché », entre lui et la dame ou entre la dame et son frère ? Comment, peut-il savoir, mieux que le mari légal, que les enfants sont de son frère ou non ? C’est sale comme affaire et surtout pour l’officier supérieur qu’il peut prétendre être, appelé à jouir d’une irréprochable moralité et intégrité.

Chronologie….

Dame Tamo Amoul Kinni avait divorcé avec feu Maman ABOU en 2014, et depuis ses enfants, Ataga et Adjako ont été placés sous la garde de leur père, feu Maman ABOU ce jusqu’à ce que, quelques mois avant son décès, il les confia à elle, leur maman, justement avant de partir á Paris pour des soins. Puis, le 22 juillet 2020, soit dix (10) jours seulement après son décès – comme s’il y avait une urgence quelconque dans l’agenda d’un autre – un Conseil de famille s’est réuni par devant le Tribunal d’Arrondissement Communal de Niamey 1. C’est ainsi que sur la demande du conseil tenu, l’oncle paternel des enfants, le nommé Mahamadou ABOU, le général aujourd’hui en cavale, également présent à ladite réunion, a été désigné mandataire de la succession, chargé d’administrer les biens laissés par le défunt jusqu’au partage. L’autre décision importante est qu’après en avoir délibéré conformément à la coutume touarègue islamisée, le Conseil de Famille a retenu que Ataga et Adjako, ABOU MAMAN sont les seuls héritiers légitimes de feu Maman ABOU, ce qui, selon une procuration prémonitoire en notre possession pourrait être le choix du pays qui avait conscience des déchirements que pourrait connaitre sa famille après son décès.

C’est ainsi qu’un CERTIFICAT D’HEREDITÉ attestant qu’ils sont les SEULS HÉRITIERS LEGITIMES devant succéder à Feu Maman ABOU a été délivrée par le Président du Tribunal. Mieux encore, un acte authentique et de notoriété a été établi les 26 février et 1er mars 2021 par Me. Wonkoye Ramatou, notaire à Niamey, attestant que Ataga et Adjako, ABOU MAMAN sont les seuls héritiers légitimes laissés par Maman ABOU.

Au départ, en exécution du mandat qui lui a été ainsi confié, Mahamadou ABOU subvenait aux besoins des enfants en versant, chaque mois, des subsides sur un compte ouvert dans les livres de la BCN. De même, apprend-on, il prenait en charges leurs frais de scolarité à l’école La Fontaine de Niamey et leur payait les déplacements et séjours comme du vivant de leur père pendant les grandes vacances.

Patrimoine immense qui donne la rage au sieur Général Abou Tarka

Le défunt est connu des Nigériens comme un entrepreneur opiniâtre qui a le sens des affaires et qui a pu, par son sérieux, se construire un patrimoine immense. Il a laissé plusieurs comptes bancaires ainsi que des biens immobiliers constitués principalement des villas à Niamey, Agadez, Tahoua, Maradi et un appartement à Paris ainsi qu’un important lot de matériels de transport et utilitaires. Comment tout cela devrait-il aller dans les mains d’une mère, par le truchement de ses enfants, sans que frères envieux n’en profitent, peut dire une partie de la famille qui tente de s’approprier son héritage. On retiendra également qu’il était promoteur de plusieurs imprimeries à Niamey, Agadez et Maradi ainsi qu’un organe de presse privée à Niamey qui a cessé de paraitre sous les injonctions d’Abou Tarka, depuis qu’à la première sortie de Le Républicain – c’est le nom de son organe – à la suite du décès du promoteur, le journal s’est permis des libertés pour critiquer le régime de Bazoum qui se mettait en place, promit à ses amis politiques, alors qu’il était en France que jamais le journal ne paraitra. La fortune de l’homme ne se limitait pas qu’à ces biens. Il détenait également des hôtels et des actions dans une banque de la place. De quoi donner de la salive à bien de personnes de son entourage.

Retournement de situation…

En début 2022, la tutrice des enfants encore mineurs, leur maman par ailleurs, apprenait que le mandataire a désigné un notaire, Me. Wonkoye, pour constituer une société devant reprendre le fonds de commerce de la Nouvelle imprimerie du Niger. Elle apprenait qu’une convention d’indivision serait en cours de rédaction par ledit notaire. Le mandataire ferait même en bons samaritains des dons importants en devises et qu’il procéderait á des recrutements circonstanciels pour des postes inexistants avant son mandat assortis des salaires ne cadrant pas avec la classification salariale des sociétés. Peut-être une stratégie pour dilapider la fortune du frère qu’il ne peut protéger depuis qu’elle lui donnait des appétits démesurés.

Dans la foulée, la mère des enfants apprit que des mouvements financiers suspects impliquaient des comptes de la succession. Ainsi, pour éviter que les actifs immobiliers fassent parties des apports en nature (ce qui pourrait les exposer, en tant que gage général, à des éventuelles saisies par les divers créanciers de l’entreprise), elle a souhaité obtenir du mandataire, des copies desdits actes en préparation par le notaire et aussi demandé à obtenir, pour sa complète information nécessaire pour protéger l’héritage de ses enfants, copies des relevés de comptes des sociétés ainsi que ceux des comptes personnels du défunt aussi bien au Niger qu’en France. Le mandataire, Général Mahamadou Tarka, quand même le promettant, n’y accéda jamais jusqu’à sa fuite.

D’ailleurs, par lettre en date du 10 mars 2022, elle a, en tant que tutrice des héritiers, demandé à un conseil au nom des héritiers mineurs de lui faire rapport de la gestion durant les deux (02) ans écoulés. En réponse, et suivant lettre en date du 12 avril 2022, le mandataire confirmait, effectivement, avoir désigné « … un notaire aux fins de faire l’inventaire et l’évaluation des biens de la succession… » et que ce dernier a, à son tour, « …nommé respectivement un expert immobilier pour les immeubles et un expert- comptable pour les sociétés (l’imprimerie et les hôtels) … ».

Ainsi, régentant la fortune du défunt frère, il se refusa de produire un compte rendu détaillé de sa gestion du patrimoine qui reste l’héritage des enfants, prétextant que les deux (2) héritiers mineurs « …n’ont été confiés qu’à la tutelle de leur mère en attendant leur majorité, ce qui ne lui donne pas le droit (…) de demander des comptes au stade actuel… ». Dans ses arrogances, il va même prétendre que la mère n’a que dire de la gestion des biens de ses enfants, jusqu’à peut-être, dans dix ans, quand il aura dilapidé les biens ; ce qui, moralement est inacceptable car il est inadmissible qu’il spolie ainsi ces enfants dont il ne peut plus se souvenir qu’ils soient ses neveux. C’est pourquoi, face au refus réitéré du mandataire de s’acquitter de son obligation de reddition de comptes, les héritiers ont saisi le juge de la succession aux fins de convocation d’un conseil de famille en vue de la désignation d’un comandataire.

Il n’en fallait pas plus pour voir le Général monter sur ses grands chevaux, furieux d’entendre cette démarche pour, intenter un recours, et poser des actes inhumains de représailles à l’encontre des enfants en suspendant la prise en charge des héritiers mineurs.

Aussi va-t-il refuser la désignation d’un comandataire en introduisant le 17 mai 2022, une procédure en contestation de la qualité d’héritier contre ses propres mandants, rompant ainsi toute confiance avec ces derniers. L’homme est fort et il pouvait se permettre tout quitte à choisir une démarche pour la famille, ou disons pour lui puisque tout le monde a fini par comprendre le gangstérisme qui le motive dans cette affaire, ce, même s’il ne vient qu’en renfort aux frères et soeurs consanguins du défunt qui ont introduit une requête en intervention dans le but de désavouer les héritiers mineurs et pouvoir ainsi succéder en leur place. Et le dossier qui avait donné trop de honte aux Nigériens est devant les tribunaux. C’est ainsi que le jour de la réunion du conseil de famille devant le Président du Tribunal, Mahamadou ABOU et ses onze (11) autres frères et soeurs appelés à la rescousse ont exigé que leur requête contentieuse soit jointe au dossier de conseil de famille pour qu’il soit statué par une seule et même décision alors que la grave accusation qui le sous-tend ne peut être géré à un tel niveau. Le Juge décida alors, à leur corps défendant, de désigner la tutrice, Dame Tamo AMOUL KINNI, qui représente les deux (02) héritiers légitimes comme comandataire. Mais par déclaration verbale en date du 18 mai 2022, les conseils « …du mandataire et de la succession de Feu Maman Abou… » ont déclaré interjeter appel contre « …la décision n°137 en date du 18/05/2022 ordonnant la désignation d’un comandataire ». Pourquoi, si tant est qu’on est sûr d’agir honnêtement, peut-on se gêner d’un comandataire dont le rôle serait seulement de s’assurer que tout se passe convenablement ? Il y a anguille sous roche. C’est indéniable.

Surprise…

Le 11 novembre 2022 et contre toute attente, le Tribunal de Grande instance hors classe de Niamey annulait la décision n°137 en date du 18/05/2022 et ordonnait un sursis jusqu’à ce qu’il soit statué sur la requête en désaveu introduite par Mahamadou ABOU et autres. Un pourvoi a été inscrit par les héritiers Ataga et Adjako MAMAN ABOU et l’affaire est encore pendante devant la Cour de Cassation. L’homme fort de l’époque use sans doute de sa position dans le système pour tordre la main au Droit afin d’obtenir, au forceps, gain de cause. C’est pourquoi, et compte tenu de la situation de conflit et d’opposition d’intérêts dans laquelle se trouvait Mahamadou ABOU qui ne pouvait plus continuer à exercer les fonctions de mandataire et à fortiori engager des procédures contre ses propres mandants (Ataga et Adjako), ces derniers ont saisi le Président du Tribunal de Grande instance hors classe de Niamey à l’effet de le suspendre de sa qualité de mandataire et designer un notaire pour administrer les biens en attendant une décision définitive sur les contestations en cours. Par ordonnance de référé n°159/22 rendue le 19 juillet 2022, le Président du Tribunal de Grande Instance hors Classe de Niamey, juge des référés, s’est déclaré incompétent au profit du juge coutumier de la succession (tribunal d’Arrondissement communal Niamey 1). Toutefois, il a ordonné au mandataire, Mahamadou ABOU, de rendre compte de sa gestion pour les années écoulées. Sur appel, cette décision sera purement et simplement annulée, et Mahamadou Tarka y a trouvé le moyen d’échapper à l’obligation de compte rendu. Pire, à ce jour, l’arrêt n’a toujours pas été rédigé pour permettre aux héritiers Ataga et Adjako de saisir la Cour de Cassation.

Qui, donc, organise cette entrave ? Qui donc du CNSP ou du gouvernement soutient encore Mahamadou Abou, le fugitif dans cette affaire qui n’honore personne quand on sait que c’est la fortune d’un frère qui cause tant de rebondissements qui n’ont pourtant pas lieu d’être ne serait-ce que dans la législation islamique.

Il en est de même pour la Nouvelle imprimerie du Niger – NIN SARL pour laquelle les enfants mineurs Ataga et Adjako, en leur qualité d’associés de la société de l’entreprise ont saisi le Président du Tribunal de commerce à l’effet de designer un mandataire ad hoc chargé de convoquer l’Assemblée générale des associés pour procéder au remplacement du gérant qui refusait de leur rendre compte et qui engageait la société. On se félicitera que cette demande ait été favorablement accueillie par le Président du Tribunal de commerce de Niamey qui a désigné, Monsieur Nassirou ALI, expert- comptable pour la convocation de l’Assemblée générale des associés. Mais sur appel de la NIN et de Mahamadou ABOU, cette décision sera également annulée. A ce jour, l’arrêt n’a pas encore été rédigé. A la suite de la démission du Gérant de la société NIN SARL les associés Ataga et Adjako, par leurs Conseils, ont alors saisi le Président du Tribunal de commerce et obtenu de lui la désignation d’un Administrateur provisoire avec pour mission de gérer la société en attendant la nomination d’un nouveau gérant. Il a alors désigné, Monsieur Assoumana, expert-comptable, comme administrateur provisoire de la NIN SARL. Sur appel de la NIN et de Mahamadou ABOU, cette décision a été aussi annulée et l’arrêt n’a pas encore été rédigé.

Comme une bombe qui explose enfin

C’était sur ces entrefaites que les enfants ATAGA et ADJAKO ont été attraits devant le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey 1 pour s’entendre dire et juger qu’ils ne sont pas les héritiers de Maman ABOU. Et depuis l’affaire ne peut être examinée en raison du pourvoi qui a été inscrit et qui est pendant devant la Cour de Cassation. C’est alors que les conseils des héritiers mineurs ont saisi l’inspection des services judiciaires lorsqu’ils ont découvert que des pièces du dossier du fond ont été retournées au Tribunal d’Arrondissement Communal alors qu’elles devaient restées dans le dossier qui est soumis à l’examen de la Cour de Cassation. L’inspection a mené des investigations et a conclu à des irrégularités et un dysfonctionnement du service public de la justice. Des recommandations ont été formulées que le Ministre de la Justice a tenté de mettre en oeuvre, sans y parvenir, l’autre, suivez mon regard, veillant et étant toujours fort. Malheureusement, rien n’a été fait et le Tribunal d’Arrondissement communal a poursuivi l’instruction de l’affaire malgré une requête de suspicion légitime qui a été adressée à la Cour de Cassation. Cette dernière rejettera la suspicion et quelques semaines plus tard, le Tribunal d’Arrondissement Communal Niamey 1 rendra un jugement dans lequel, il déshéritait les enfants Ataga et Adjako Maman Abou en application, dit-il, d’une coutume touarègue islamisée sans qu’à ce jour également, ce jugement n’ait été rédigé pour permettre à ces enfants d’en connaitre les motifs surtout qu’en droit musulman, il est impossible à un tiers, fusse-t-il intéressé, de contester la paternité d’un héritier qui, plus est né dans un cadre conjugal non renié à l’époque.

Que dire d’ailleurs et après la mort du père quand ce dernier, leur défunt père, les a reconnus et les a élevés jusqu’à son décès ? Un tiers, fut-il un frère devenu général de l’armée nationale, n’aurait aucunement la qualité de contester cet état de fait. Car s’il en avait le droit, pourquoi du vivant du frère, il ne peut lui denier la paternité d’enfants qu’il reconnaissait alors qu’il jouissait de toutes ses facultés ? Comment comprendre donc qu’en dépit de tous ces arguments, le Tribunal ait décidé de leur enlever la qualité d’héritiers légitimes de Maman Abou ? Cette décision a fait l’objet d’appel et sera soumise à l’examen de la Cour d’Appel de Niamey.

Pourtant une procuration signée des mains de Maman Abou pouvait mettre fin à la polémique !

Nous sommes en possession d’une procuration qui met fin à toute cette action humiliante qui n’honore pas le Général fuyard. On peut y lire : M. Maman Abou, époux Amoul Kinni Tamo, [numéro du certificat de mariage et du passeport précisé], résident au BP : 61 Niamey/Niger et enregistré lors de [s]es séjours en France au 23 quai Alphonse le galo, 92100 Boulogne Billancourt, Profession informaticien, donne pouvoir, par la présente à :Bakary Yaou Sangaré (numéro passeport précisé) – actuel Ministre des Affaires Etrangères – , demeurant à : 154 rue Longchamp 75116 Paris ; Profession : Conseiller à l’ambassade de Paris qui accepte pour accomplir, en mes lieu et place, toutes les formalités relatives à la naissance, à la déclaration et à la reconnaissance de mes enfants qui naitront prochainement (grossesse gémellaire, date début de grossesse 06/ 03/2012 et terme probable 6/12/ 2012 ».

« Dans l’hypothèse [poursuit la procuration] de procédures multiples qui relèveront de ma qualité de père, cette procuration reste valable et donne à M. Bakary Yaou Sangaré, pouvoir d’accomplir en mon nom, l’ensemble des dites procédures. Par conséquent, faire toutes déclarations et démarches, produire toutes pièces justificatives, effectuer tout dépôt de pièces, signer tous documents, requêtes et documents utiles, élire domicile, substituer en totalité ou partie, et en partie faire tout ce qui sera nécessaire ». Le document authentique ainsi produit le 20 juillet 2012 à Niamey met fin à toute spéculation. Maman Abou, de son vivant a reconnu les enfants sans que personne, y compris de sa famille, ne contexte la paternité des enfants, participant, on l’imagine, tous à la cérémonie de baptême qu’il aura organisé selon les rituels religieux et coutumiers du pays.

Qui peut donc trouver à redire ? Surtout après sa mort ?

Et la pauvre mère, a raison de s’interroger. Comment, alors que ces enfants orphelins, siens, sont totalement à sa charge, partageant avec elle son salaire de mois, un autre, pour des mobiles aussi bas, voudrait-il les déshériter ? Qui, du gouvernement, ou de la Justice, jouent à défendre les intérêts d’un usurpateur, Mahamadou Tarka en l’occurrence ?

Il faut rendre justice aux enfants de Maman Abou et laver la mémoire de l’illustre entrepreneur de toute souillure. Au nom de la foi et au nom du Droit.

Mairiga (Le courrier)