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Fermeture pour cause de non-paiement d’impôts de plusieurs boutiques à Niamey et à l’intérieur : Faut-il procéder à un ‘’redressement fiscal’’ du régime de la renaissance ?

0001 DGI NIAMEYDepuis quelques jours, dans la ville de Niamey, les scellés de la Direction Générale des Impôts (DGI) sont venus s’ajouter aux verrous habituels de certains magasins, signifiant à ces opérateurs économiques le non-paiement de leurs impôts. Pour certains d’entre eux, cela faisait plusieurs années qu’ils ne s’étaient pas acquittés de leurs impôts vis-à-vis de l’Etat du Niger. Aujourd’hui, c’est un des lourds passifs légués par le régime de la renaissance déchu le 26 juillet 2023 à la transition politique actuelle. Pire, parmi ces fraudeurs fiscaux se trouvaient d’opérateurs économiques ayant eu de juteux marchés publics avec l’Etat auquel ils avaient, pourtant, refusé de payer ses droits fiscaux légitimes durant de nombreuses années. Pendant qu’il faisait surendetter l’Etat du Niger auprès d’institutions financières publiques et privées internationales, le régime fermait les yeux, allègrement, sur cet incivisme fiscal entretenu au profit de la clientèle politique. Décidément, dans le ‘’Guri Système’’, même devant les charges publiques, il n’y avait point d’égalité citoyenne qui tienne ! Chez les Roses socialistes nigériens, la république avait peu de valeur devant l’esprit clanique prédominant dans leur approche de la politique qu’ils auront érigée en chapelle provinciale où seule la parole du ‘’Gourou’’ l’emporte sur tout. Dans leur esprit, l’Etat du Niger était leur patrimoine personnel dont ils pouvaient user comme bon leur semblait, tel un propriétaire légitime sur ses biens personnels. Et pour les impôts, aux autres seulement de les payer, et pour les marchés publics, aux membres du clan politique que l’on sait.

C’est pourquoi, aujourd’hui, les éminents juristes nigériens ou autres praticiens avérés de la science du droit doivent être mis à contribution pour trouver les qualifications pénales appropriées à ce genre d’attitude politique et administrative afin d’engager des poursuites judiciaires contre le régime de la renaissance du Niger sous le règne duquel ces fraudes fiscales s’étaient déroulées. Pour notre part, il nous a paru pertinent de parler de ‘’redressement fiscal’’ contre ce régime, comme c’est l’expression usuelle en matière de discipline fiscale ! C’est une compétition nationale s’inscrivant dans les chantiers de la refondation, du ‘’Labou sanni no’’ ou de ‘’Zantché kassa ney’’, ouverte à tous les juristes de talent et d’inspiration patriotique pour aider l’Etat du Niger à recouvrer tous ses droits fiscaux légitimes compromis par la gestion laxiste et irresponsable du régime de la renaissance entre 2011 et 2023. C’est-là, sans doute, une oeuvre de salubrité publique nationale à laquelle tous les patriotes nigériens sincères sont conviés incessamment. 

Tawèye (Le Canard en furie)