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Session Ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : Plusieurs points inscrits à l’ordre du jour de la session dont la procédure de traitement des plaintes et recours

Le nouveau président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Salifou Labo Bouché, a présidé le lundi 17 avril 2023, la session ordinaire de ladite institution au titre du mois d’avril 2023. Les points inscrits à l’ordre du jour sont : informations sur le CSC, examen et adoption du projet de délibération portant règlement intérieur du Conseil, examen et adoption du projet de délibération portant composition, attributions et fonctionnement des commissions d’instruction, examen et adoption du projet de délibération déterminant les modalités de la saisine d’office et la procédure de traitement des plaintes et recours soumis au CSC et questions diverses.

Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le nouveau président du Conseil Supérieur de la Communication, a rappelé les réformes apportées par le CSC sur certains textes qui sont déjà dans le circuit d’adoption. Il s’agit notamment du projet de loi déterminant les principes fondamentaux de la liberté de presse et de l’accès à l’information publique et aux documents administratifs, du projet de loi organique portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC, du projet de loi sur la presse électronique, du projet de loi déterminant le statut des médias d’Etat, du projet de loi déterminant le statut et le mode de financement des radios et télévisions communautaires et associatives, du projet de décret déterminant les conditions d’exercice du correspondant de presse et celles d’accréditation des organes de presse étrangers au Niger, du projet de décret régissant la publicité au Niger, et du projet de décret définissant les modalités d’application de l’ordonnance n°2012-22 du 23 février 2011 portant charte d’accès à l’information publique et aux documents administratifs.

Par rapport aux défis qui se posent à la presse nigérienne, le président du CSC a insisté particulièrement sur le problème récurrent des entreprises de presse privées. Aussi, a-t-il ajouté, celles-ci ne parviennent pas à se hisser, comme dans les autres pays de la sous-région, au rang de véritables entreprises productrices de contenus compétitifs et créatrices d’emplois bien rémunérés. «Je souhaite qu’au cours de notre quinquennat, nous poursuivions la réflexion, le plus vite possible, pour promouvoir de véritables entreprises de presse qui n’auront rien à envier à celles que nous voyons ailleurs», a-t-il souhaité.

Dans la sous-région, le fonds d’aide à la presse, a rappelé le président est de 1 milliard 400 millions au titre de l’année 2021 au Sénégal, 1,016 milliards de FCFA pour la subvention en faveur des entreprises de presse privée en République de Côte d’Ivoire. Les moyens mis à la disposition sont insuffisants pour soutenir 14 télévisions privées, 78 radios privées et une quarantaine d’organes indépendants de presse écrite. «En tant qu’autorité de régulation, nous ferons le plaidoyer nécessaire pour le rehaussement de l’enveloppe allouée aux entreprises de presse privées», a-t-il rassuré.

Selon M. Salifou Labo Bouché, c’est en application des dispositions pertinentes de la loi n°2012-34 du 07 juin 2012, portant composition, attributions, organisation et fonctionnement du CSC et ses textes subséquents que sont inscrits à l’ordre du jour de la présente session les projets de délibérations. Le président du CSC a par ailleurs exhorté les participants à examiner avec toute l’attention requise les points inscrits à l’ordre du jour afin d’y apporter les amendements susceptibles de les rendre plus efficaces dans un contexte régional et international caractérisé par des défis sécuritaires complexes.

Farida Ibrahim Assoumane(onep)

Source : http://www.lesahel.org