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Editorial : Retour à l’ordre diplomatique normal - Par Alou Moustapha

Ainsi donc, jour après jour, tour à tour, l’une après l’autre, les instances sous-régionales et internationales sont en train de reconnaitre la légitimité et l’autorité du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et de son gouvernement.

Hier, hautaines, irrévérencieuses, partiales et arrogantes, défiant le CNSP à tout bout de champ et partout à travers des décisions et prises de position frisant l’humiliation, ignorant la détermination du peuple nigérien à ne céder à aucune provocation, intimidation ou chantage, les Nations Unies viennent finalement, aujourd’hui, de se rendre à l’évidence : les représentants du gouvernement du CNSP sont, restent et demeurent les seuls et uniques représentants légitimes du Niger aux Nations Unies.

La Commission de vérification des pouvoirs de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a statué sur la question de la représentation du Niger aux travaux des Nations Unies et l’Assemblée Générale a entériné la décision à travers laquelle elle reconnait la légitimité du gouvernement issu des événements salvateurs du 26 juillet 2023.

Cette délibération des instances des Nations Unies intervient quelques jours seulement après  « le retour en zone »,  comme le disent les férus du Basket Ball, de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Ouest (CEDEAO) qui, elle aussi, en désespoir de cause face à la ténacité et la résilience du peuple nigérien et de ses autorités, a fini par reconnaitre le CNSP et son gouvernement mettant ainsi fin aux rêves et rêveries de certains dignitaires du système déchu refugiés à Abuja et éparpillés un peu partout dans le monde en attendant des lendemains qui déchantent .

Du reste, en reconnaissant la chute du régime déchu par le CNSP et en désignant des médiateurs dans le dossier nigérien, l’instance sous régionale abandonne les dignitaires de l’ordre ancien dans leurs illusions pleines de nostalgie. Ces derniers, c’est un rappel, avaient fait le pied de grue dans les halls du palais de verre de Manhattan, siège des Nations Unies, et déambulé dans les allées des salles de conférence pour épier les moindres faits et gestes de la délégation officielle du Niger à la session ordinaire des Nations Unies de Septembre dernier conduite par le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur Bakary Yaou Sangaré.

Sans vergogne, dans le cadre de l’organisation de cette session, ces fugitifs avaient transmis en catimini à leur copain qui trône à la tête des Nations Unies une liste frauduleuse pour quémander des accréditations au nom du Niger et empêcher, de ce fait, au représentant légitime de notre pays mandaté par le CNSP et le gouvernement de prendre la parole à la tribune des Nations Unies.

Aujourd’hui, avec cette décision sans appel des Nations Unies, l’ordre diplomatique normal est restauré et la voix du Niger dirigé par le Général de Brigade Abdourahamane Tiani et le CNSP se fera entendre du haut de la tribune des Nations Unies.

Le droit international, piétiné, trituré et malmené, à un moment donné, par certains dirigeants des instances communautaires et internationales, est en train de retrouver progressivement ses lettres de noblesse.

Alou Moustapha (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org