Editorial : Officines de fabrication de fausses nouvelles - Par Alou Moustapha
Nostalgiques d’un passé sans gloire, hantés par la perte de ses emprises Ouest-Africaines, dépassés par ce vent de souveraineté qui souffle sur notre pays, les dirigeants de la France contemporaine et leurs sbires continuent leur fantasme sur une hypothétique déstabilisation de notre pays et une suspension de l’élan patriotique du peuple mobilisé autour du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Pour ce faire, ils utilisent certains médias, les leurs, pour vulgariser un narratif partial et partiel de la situation qui prévaut dans notre pays en distillant des fausses informations sorties de leur imagination si fertile en mensonge.
Il y a quelques jours, en effet, une fausse nouvelle, faisant état d’un prétendu accord entre le Niger et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la durée de la transition en cours dans notre pays, avait été distillée par certains médias français, dont principalement RFI et France 24, et relayée par des acteurs des médias sociaux partisans du système déchu et par certains compatriotes, probablement par naïveté.
Comme il fallait s’y attendre et à juste titre d’ailleurs, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement ont apporté un démenti catégorique à cette allégation sans fondement mais qui a un mobile et une source.
En effet, le mobile de cette désinformation, cette intoxication, n’est rien d’autre que la volonté manifeste de la France, de ses sujets sous régionaux et de ses valets locaux d’interrompre brutalement l’élan patriotique pris par le peuple et la dynamique souverainiste qui s’est emparée de la Nation dans l’affirmation de sa dignité, la sauvegarde de la patrie et la reconquête de la souveraineté nationale à travers la remise en cause des intérêts français et la dénonciation des accords qui lient le Niger à ce pays.
En représailles contre cette détermination du peuple souverain de prendre son destin en main et s’affranchir du diktat du pays du Général Charles De Gaule qui avait, on se souvient, fait recours, à partir de 1944, aux bras valides et soldats de l’Afrique Occidentale Française (AOF) dont beaucoup de nos compatriotes pour libérer son pays, les dirigeants contemporains de la France néo-colonialiste ont décidé d’entreprendre une campagne d’intoxication contre notre pays par le canal de ses médias et par la voix de certains acteurs de l’information acquis à leur malheureuse cause.
La source de toute cette cabale médiatique contre la Niger est justement ce groupe de médias français, RFI et France 24, dont, en vérité, les sièges sont de véritables hôtels de police où se côtoient des agents inquisiteurs, et barbouzes, affublés du titre de journaliste « spécialiste de l’Afrique », qui ne sont pas dans l’information, mais plutôt dans les renseignements.
Le code de conduite propre à ces médias français est simple : la manipulation des esprits pour une déstabilisation du Niger qui s’est extirpé du giron français grâce à la ténacité et la détermination du CNSP et du gouvernement, soutenus par le peuple souverain. L’objectif de ces médias est tout aussi clair : rendre impopulaire le CNSP, diviser les fils et filles de la Nation et les amener à se désolidariser du CNSP.
Il revient donc, à chacun de nous, fils et filles de la Nation, d’avoir la capacité de cerner les objectifs de ces médias français, d’annihiler toute velléité de manipulation des masses par ces médias et de déconstruire leur narratif délibérément erroné dans le but de porter atteinte à la cohésion nationale et saper toutes les actions de mobilisation et d’adhésion aux idéaux du CNSP.
Alou Moustapha (ONEP)