Editorial : Discours et sermon de l’Aid El Fitr - Par Alou Moustapha

Par la grâce d’Allah, le très haut, le miséricordieux, la communauté islamique de notre pays a fêté le Mardi 9 Avril 2024 l’Aid El Fitr, couramment appelée fête du Ramadan, dans une ferveur religieuse, l’allégresse et la joie.

Débuté le 11 Mars 2024, le jeûne de Ramadan qui est l’un des cinq piliers de l’Islam, a été pour la communauté islamique de notre pays un intense moment de dévotion et de renforcement de la spiritualité du croyant, afin qu’il se rapproche le plus de son créateur Allah Soubahanahou Wa Talla comme l’indiquait le Premier Ministre, Ali Mahaman Lamine Zeine.

Dans un élan religieux, un mois durant, les prières ont été faites sur l’ensemble du territoire national pour la préservation de la paix et de la sécurité dans notre pays.

La communauté musulmane de notre pays a multiplié les invocations pour implorer Dieu, le tout puissant, le miséricordieux pour qu’il descende sa grâce, sa miséricorde et sa clémence sur notre pays et le monde entier.

Le mois béni de Ramadan, mois de pardon et de partage aussi, les fidèles musulmans ont fait montre davantage de solidarité et de bienveillance envers les plus vulnérables et leurs concitoyens qui avaient besoin d’assistance pour passer cette période de dévotion dans la dignité.

Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de Transition, de leurs cotés, n’ont ménagé aucun effort pour que les produits de première nécessité et de forte consommation, particulièrement le sucre, soient disponibles et accessibles sur toute l’étendue du territoire national tout au long de ce mois béni.

C’est ainsi que l’opération de vente de sucre à prix modérés s’est déroulée, concomitamment avec celle des céréales, de manière juste, transparente et équitable au grand bonheur des populations nécessiteuses comme l’a souhaité le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.

Du reste, le CNSP et le gouvernement ont noté les conditions difficiles dans lesquelles les Nigériens ont observé le jeûne du mois béni de Ramadan notamment les températures particulièrement élevées du mois de Mars dernier et la surenchère sur les prix des produits de première nécessité malgré toutes les dispositions prises et les différentes concertations avec toutes les parties prenantes notamment les acteurs du gros commerce.

C’est pourquoi, a annoncé le Premier Ministre dans son discours de fin du mois de jeûne musulman, le CNSP et le gouvernement, qui ont également relevé, pour les saluer, la résilience et la dignité de notre peuple, ont d’ores et déjà pris toutes les dispositions pour faire face à cette situation dans le respect de notre souveraineté à court, moyen et long termes.

Dans son sermon, à la place des grandes prières de la capitale, l’Imam de la grande mosquée de Niamey a exalté l’esprit patriotique des Nigériens et les a exhortés à transcender les querelles de clochers, à poursuivre la lutte pour la reconquête de la souveraineté et à accompagner, par les prières et invocations, le CNSP et le gouvernement qui s’attèlent avec foi à relever les défis multiples et multiformes qui se dressent sur le chemin du progrès emprunté par le Niger nouveau.

La fête de l’Aid El Fitr a enfin été l’occasion pour les fils et filles de la Nation, que nous voulons unie et prospère, de magnifier l’esprit de tolérance et de paix qui les caractérisent. En effet, les Evêques du Niger, ont, au nom de la communauté chrétienne du pays, adressé un message de bonne fête dans lequel ils ont rappelé le devoir qui incombe à tous les Nigériens de cultiver la paix et l’unité en particulier dans un contexte où le pays lutte contre les forces du mal et pour le renouveau de la patrie.

Assurément, ce mois de privation, de prières et de dévotion intervenu en cette période cruciale de l’Histoire du pays a permis aux fils et filles de la Nation de raffermir leurs liens et d’être plus unis, solidaires et rassérénés pour faire face aux défis et enjeux de l’heure.

Alou Moustapha (ONEP)