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Déclaration du Mouvement National pour République (MNR) : La violation de l’’article 41 de la Constitution est toujours d’actualité …

 Réuni en session extraordinaire la semaine dernière à Niamey à l’effet d’examiner la situation née du coup d’état du 26 juillet 2023, le Mouvement National pour la République (MNR) a rendu publique une déclaration dans laquelle, il apporte d’abord son soutien indéfectible au CNSP avant de condamné les sanctions prises par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre les nouvelles et légitimes autorités du pays. Il en est de même que pour la position radicale et immédiate de la France contre le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui fait pourtant la fierté des sincères peuples africains. En ce qui concerne l’intervention militaire pour rétablir l’ancien président Bazoum Mohamed sur son fauteuil présidentiel, un véritable rêve de la CEDEAO, de la France et de ses valets locaux, le Mouvement National pour la République a saisi l’occasion pour rappeler opportunément à l’organisation communautaire, que, jusqu’à preuve de contraire, le contentieux électoral lié à l’élection de Bazoum Mohamed à la tête du pays n’est toujours pas vidé par les juridictions compétentes.

Allusion faite notamment, à la requête d’un des candidats au premier tour de l’élection présidentielle de 2020 et 2021, relative au faux en écriture publique sur la nationalité de Bazoum Mohamed qui est toujours pendante à la Cour de justice de la CEDEAO. Ce qui fait dire que la question de la violation de l’article 41 de la Constitution du 25 novembre 2010, reste et demeure d’actualité. Toujours, dans sa déclaration, le MNR souligne qu’en prônant l’usage de la force pour régler un problème dont elle est en partie responsable, la CEDEAO s’est permit de vomir avant de lécher ce qu’elle a vomi. C’est pour dire, qu’elle viole allégrement ses propres textes puisque son protocole de non-agression stipule que l’usage de la force est prescrit entre les états membres.

Toute chose qui sape son fondement d’intégration des peuples. Raison pour laquelle, le Mouvement National pour la République (MNR), exhorte le CNSP et son gouvernement, de se retirer immédiatement de la CEDEAO de concert avec les peuples frères du Mali et du Burkina Faso. Enfin, dans sa sortie médiatique, le MNR a demandé au CNSP et à son gouvernement, de prendre dans les meilleurs délais, toutes les dispositions nécessaires pour que tous nos compatriotes qui ont de près ou de loin comploté contre la souveraineté de notre pays à les traduire devant les juridictions compétentes pour qu’ils subissent les rigueurs de la loi ou encore, de sanctionner voire dissoudre, tout parti politique ou groupement de partis dont les dirigeants s’adonnent à des pratiques contraires à la charte des partis politiques.

Dan Tessaoua