Comble du ridicule dans le dossier de la SONUCI : Garba Lampo devant la COLDEFF pour remboursement de neuf (9) cents mille FCFA
Lorsque le nom de Garba Lampo était mentionné sur une liste qui avait circulé dans les réseaux sociaux, des nigériens ont spéculé sur l’acte gravissime qu’il aurait posé à la SONUCI. Rien de tout cela. Le nom de Garba Lampo a été cité dans le dossier parce qu’il avait perçu des perdiems de présence aux réunions du Conseil d’administration de la société dont le montant total s’élève à neuf cent mille FCFA. Raison prétextée, les responsables de la SONUCI n’auraient pas transmis les délibérations du Conseil d’administration à la tutelle et au ministère des Finances pour validation, une grave erreur de gestion de la Direction Générale C’est donc cette somme qui lui a valu d’être trainé devant la COLDEFF, l’argent qu’il a intégralement remboursé, payé et obtenu quittance. Aujourd’hui, avec le traitement de ces cas dérisoires, les nigériens parlent beaucoup du travail peu satisfaisant de l’institution chargée de lutter contre la délinquance économique mise en place par le CNSP. Pour ces nigériens, au lieu de s’attaquer aux grands dossiers de détournement, la COLDEFF se donne le plaisir de distraire le peuple, de faire du dilatoire pour ne pas, apparemment, s’attaquer aux dossiers de grande envergure. En tout cas, dans le dossier de la SONUCI (société nigérienne d’urbanisme et de construction immobilière), l’ancien PCA Garba Lampo a été appelé devant la COLDEFF pour neuf (9) cent mille FFCA constituant des primes de réunion. Ce qui fait entrevoir que l’institution risque de décevoir les nigériens Lesquels nigériens s’attendent au recouvrement des milliards détournés et volés dans divers dossiers de scandales financiers traités par l’inspection générale d’Etat. Selon nos sources, dans cette affaire de 9 cent mille FFCA, Garba Lampo, avant de rembourser l’argent, avait nié les faits. Les mêmes sources nous renseignent que, lorsqu’il était PCA de la SONUCI, il avait porté plainte au parquet contre certains responsables de la société qui agissaient sans passer par l’autorisation ou l’avis du conseil d’administration. La plainte serait actuellement devant le tribunal de grande instance hors de Niamey. La récupération des primes de présence aux réunions du Conseil d’administration de la SONUCI éloigne les nigériens de l’espoir suscité par la création de la COLDEFF. Elle se doit alors (la COLDEFF) de se ressaisir pour donner satisfaction au peuple souverain du Niger qui attend beaucoup plus d’elle. Le résultat attendu passe inéluctablement par le traitement des grands dossiers pour faire dissiper le doute et les préjugés sur son travail. Cela d’autant que l’attente des nigériens se trouve dans la qualité de son travail et le traitement des grands dossiers de délinquance financière et de corruption. Au contraire, les cas des menus fretins de carburant ou de primes de réunion enlèvent tout crédit à la COLDEFF et insultent l’intelligence des nigériens. D’ailleurs, pourquoi la COLDEFF n’a-t-elle pas porté plainte contre celui qui a balancé sa correspondance sur les réseaux sociaux ?
En tout état de cause, les responsables de la COLDEFF doivent savoir que le peuple fonde beaucoup d’espoir à leur travail. Donc le trahir sera une autre forme de terrorisme.
Ali Soumana (Le Courrier)