Billet : A propos cocasses, mise au point sans ambiguïté - Par Alou Moustapha
Il est patent que depuis l’accession au pouvoir du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), à l’aube du 26 Juillet 2023, la parole a été libérée dans notre pays, les langues se sont déliées.
Il est clair que le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani, à travers les rencontres qu’il a initiées avec tous les acteurs et couches socioprofessionnelles notamment ceux des médias et métiers de la communication, a démantelé le rideau de fer érigé par les tenants de l’ordre ancien, adeptes de la pensée unique, entre les filles et fils de la Nation qui, aujourd’hui, se parlent, discutent, échangent, en toute liberté, sur les médias traditionnels et sociaux, sans une once de crainte d’être envoyés remplir les cellules des services de police ou de gendarmerie ou étoffer les registres des gardés à vue pour leur opinion.
Il est évident que les hommes de médias et tous les acteurs de l’information exercent, agissent, en toute liberté, subjugués par le désir ardent du CNSP et de son Président de libérer la parole et qui du reste, ne manquent jamais une occasion pour relever, remercier et féliciter tous les acteurs de l’information qui les accompagnent depuis quatre mois en vulgarisant les idéaux du CNSP. Il est enfin entendu que le gouvernement est décidé à préserver les acquis relatifs à la liberté de la presse et compte améliorer l’environnement juridique et professionnel des médias.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, c’est dans ce climat de décrispation des opinions, voulu et entretenu par le CNSP et le gouvernement, qu’une organisation faitière des médias, dont le bureau est au terme de son dernier mandat, s’est lancé depuis quelques temps, depuis la prise du pouvoir par le CNSP et la fin du régime déchu, dans une agitation aux relents politiciens du haut de toutes les tribunes, même à l’extérieur du Niger, à Accra par exemple récemment, pour pulvériser tous les efforts du CNSP et du gouvernement dans le domaine du respect de la liberté de la presse et d’expression en général.
Probablement, étreint par l’émotion de voir crouler sous ses pieds, la source de tout son bonheur à travers la fin de son mandat et le renouvèlement imminent du bureau qu’il dirige, il s’est lancé dans une campagne de dénigrement systématique de l’ordre nouveau et de l’ère nouvelle qui souffle sur notre pays.
Hier, lors de la cérémonie commémorative de la Journée Nationale de la Liberté de la Presse que la structure faitière des médias a organisée et à laquelle le ministre en charge de la Communication a assisté pour marquer justement l’importance qu’accorde le CNSP et le gouvernement à l’exercice des métiers de la communication, ce responsable au mandat finissant a maladroitement débité une diatribe incompréhensible parce que lui-même étant incompréhensif.
En toute responsabilité et avec toute la rigueur qu’impose le comportement condescendant et les propos cocasses voire outranciers de ce responsable de l’organisation faitière des médias, le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique a tenu à dire la vérité, rétablir les faits, les narrer tels qu’ils se sont passés avant de jeter dans les poubelles de la désinformation les propos irréalistes du concerné nostalgique d’une période révolue.
S’il est vrai que le Président du CNSP, les autres membres du CNSP et le gouvernement font preuve de compréhension, de sagesse et surtout de patience face à certains propos et accusations mensongers afin que les Nigériennes et Nigériens, tous ensemble, convergent vers le boulevard du progrès et du développement de notre pays, il est judicieux, quelques fois, d’apporter des réponses claires et précises à la hauteur de l’incartade des intéressés qui croient avoir un blanc-seing pour tout dire parce qu’ils ont tout perdu.
Alou Moustapha (ONEP)