Baccalauréat 2025 au Niger : toutes les dispositions prises pour un examen sécurisé et équitable
Le Niger s’apprête à vivre une étape décisive de son année scolaire avec le lancement, ce mardi 8 juillet 2025 , des épreuves du baccalauréat session 2025. Un total de 73 956 candidats, dont 32 334 filles, affrontent cet examen national, porte d’entrée vers les études supérieures et symbole de mérite pour une jeunesse en quête d’avenir.
Dans un message solennel, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, le Professeur Saïdou Mamoudou, a salué l’engagement des autorités de la Transition, tout en appelant à la mobilisation et au sens des responsabilités de tous les acteurs impliqués dans l'organisation de ce moment crucial.
Une organisation à la hauteur des ambitions
Les épreuves se tiendront dans 198 jurys répartis sur l’ensemble du territoire, couvrant 39 séries et filières. Trois types de baccalauréat sont concernés :
- Baccalauréat de l’enseignement secondaire général : 65 664 candidats
- Baccalauréat de l’enseignement technique : 1 231 candidats
- Baccalauréat de l’enseignement professionnel : 7 061 candidats
Ce déploiement logistique témoigne d’une volonté ferme de garantir l’équité, la transparence et la sécurité dans le déroulement des examens. Le ministre a tenu à rappeler que le baccalauréat est le premier diplôme universitaire reconnu internationalement, ouvrant l’accès aux universités, instituts et grandes écoles dans le monde entier.
Une mobilisation étatique sans précédent
Prof. Mamoudou a souligné l’investissement constant du gouvernement dans le secteur éducatif, notamment sous l’impulsion du Président de la République, SE le Général d’armée Abdourahamane Tiani, et du Premier ministre, SE Ali Mahamane Lamine Zeine. Des ressources financières substantielles ont été mobilisées afin d’assurer des conditions optimales pour ces épreuves, dans un esprit de souveraineté éducative et d’excellence nationale.
Responsabilité collective et intégrité individuelle
Si l’État a assumé sa part avec rigueur, le ministre insiste sur le rôle crucial des acteurs de terrain : présidents de jurys, secrétaires, correcteurs, surveillants. À ces derniers, il adresse un message fort : garantir la rigueur, l’équité et la transparence dans toutes les phases du processus. Aux candidats, il recommande de compter sur leurs propres efforts, de respecter les règles, et de rejeter toute forme de fraude qui viendrait entacher leur avenir.
« Ce diplôme, vous devez le mériter, pas l’acheter », semble être le leitmotiv du ministre, qui rappelle que chaque manquement individuel constitue une trahison des efforts collectifs : ceux des parents, des enseignants, de l’État, mais aussi des candidats eux-mêmes.
Vigilance contre les manipulations
En clôture de son adresse, le ministre a mis en garde contre les tentatives de désinformation, notamment via les réseaux sociaux, susceptibles de jeter le doute sur le bon déroulement des examens. Il appelle les citoyens à faire preuve de vigilance, à faire confiance aux institutions et à ne pas relayer les contenus malveillants destinés à discréditer l’école nigérienne.
Au-delà de l’évaluation académique, cette session incarne la volonté d’un pays de redonner à l’éducation sa place de levier fondamental du développement. En garantissant des examens crédibles et inclusifs, l’État affirme son ambition de bâtir une école nigérienne exigeante, équitable et souveraine, à la hauteur des aspirations de sa jeunesse et des défis de demain.
Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)