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Au cabinet du Premier Ministre : Le Premier ministre s’entretient avec une délégation algérienne et une délégation conjointe Mali-Burkina Faso

Le Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Lamine Zeine Ali Mahaman a reçu, hier jeudi, une délégation algérienne et une délégation conjointe du Burkina Faso et du Mali. La délégation algérienne est conduite par le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la communauté nationale à l’étranger, M. Lounes Magramane. La délégation conjointe des pays frères du Mali et Burkina Faso est conduite, respectivement, par les ministres maliens des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, M. Abdoulaye Diop, celui de l’Économie et des Finances, M. Alfousseiny Sanou et la ministre Burkinabé des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabés à l’extérieur, Mme Olivia Ragnaghnewendé Rouamba.

Les rencontres se sont déroulées en présence du ministre d’État, ministre de la Défense nationale, le général de Corps d’Armée Salifou Mody, du ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et l’Administration du territoire, le général de Brigade Mohamed Toumba et de plusieurs autres membres du gouvernement.

Au sortir des échanges, le Chef de la délégation algérienne, M. Lounes Magramane a indiqué qu’il a été chargé par le président de la République d’Algérie M. Abdel Majid Tebboun de venir discuter avec les hautes autorités sur la situation qui prévaut actuellement au Niger.
« Entre l’Algérie et le Niger, il y a des relations de voisinage très fortes et des relations historiques et d’amitié. Donc nous sommes venus ici pour écouter, essayer de comprendre et dire quelle est notre position par rapport à cette situation », a-t-il expliqué.

« Nous sommes de ceux-là qui sont contre, et qui s’opposent à toute intervention militaire au Niger », déclare le Chef de la délégation algérienne

… et avec la délégation conjointe Mali-Burkina

M. Lounes Magramane a réaffirmé la position officielle de la République Algérienne Démocratique et Populaire qui privilégie  la négociation, l’approche politique et l’esprit d’apaisement pour qu’il ait une entente autour d’une sortie de crise sans recourir à une violence quelconque. Le chef de la délégation algérienne a qualifié de regrettable l’appel va-t’en en guerre prôné par certains acteurs régionaux. « Nous regrettons ce genre d’appel à une intervention militaire étrangère, nous sommes de ceux-là qui sont contre, et qui s’opposent à toute intervention au Niger, parce qu’une intervention aura des conséquences naturellement désastreuses sur le Niger, mais aussi sur les pays de la région. Nous sommes en train de travailler et d’œuvrer pour qu’une approche politique négociée soit privilégiée. Et on espère qu’au bout de ce processus, le Niger retrouvera sa stabilité », a-t-il souhaité.

La seconde rencontre consacrée à la délégation conjointe des pays frères du Mali et Burkina Faso aura duré plusieurs heures. Les deux délégations n’ont pas souhaité décliner le sujet de leurs discussions avec la partie nigérienne réunie autour du Premier Ministre Lamine Zeine Ali Mahaman.

Hamissou Yahaya(onep)

Source : https://www.lesahel.org