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4ème réunion préparatoire de la CEDEAO pour la conférence mondiale des radiocommunications : Adopter une position consensuelle et commune de la CEDEAO à la Conférence Mondiale

Le Secrétaire Général du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Informations M. Raliou Sidi Mohamed a procédé hier mardi 4 juillet 2023 à Niamey au lancement de la 4ème réunion préparatoire de la CEDEAO pour la Conférence Mondiale des Radiocommunications (CMR) au titre de l’année 2023. Cette réunion qui durera 04 jours, a pour objectif d’adopter une position consensuelle et commune de la CEDEAO. Elle a vu la participation du Représentant de la Commission de la CEDEAO au Niger, du Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), des experts de 15 pays ainsi que de plusieurs invités.

Cette réunion se tient en prélude à la Conférence Mondiale des Communications (CMR) qu’organise tous les trois ou quatre ans l’UIT. Elle permet aux parties prenantes d’examiner et, s’il y a lieu, réviser le Règlement des radiocommunications, le traité international régissant l’utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites des satellites géostationnaires et non géostationnaires.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Informations, M. Raliou Sidi Mohamed a rappelé que le Secteur des radiocommunications (ITU-R), un des 3 secteurs de l’UIT, joue un rôle essentiel dans la gestion à l’échelle mondiale du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites de satellites, ressources naturelles limitées qui sont de plus en plus sollicitées par un nombre important et croissant de services tels que les services fixe, mobile, de radiodiffusion, d’amateur, de recherche spatiale, les télécommunications d’urgence, la météorologie, les systèmes mondiaux de localisation, les systèmes de surveillance de l’environnement et les services de communication qui assurent la sécurité de la vie humaine.

Selon M. Raliou Sidi Mohamed, la mission du secteur radiocommunication est d’assurer l’utilisation rationnelle, équitable, efficace et économique du spectre des fréquences radioélectriques par tous les services de radiocommunication, y compris ceux qui utilisent les orbites de satellite, de procéder à des études et d’approuver des recommandations sur des questions de radiocommunication. Ainsi, pour s’acquitter de cette mission, l’UIT-R s’efforce de créer les conditions idoines pour le développement harmonisé et l’exploitation efficace des systèmes de radiocommunication existants ou futurs, en tenant compte des intérêts de toutes les parties concernées. L’UIT a élaboré en prélude de la CMR-2023 un rapport conformément à la Résolution 1399 (C20) du Conseil de l’UIT, afin d’aider toutes les parties prenantes à la préparation et aux débats de la CMR-23. Le SG du Ministère de la Poste et des Nouvelles Technologies de l’Information s’est dit convaincu que cette réunion sera fructueuse et permettra de dégager une position commune de la CEDEAO, qui sera défendue au niveau de l’UAT et de la CMR23.

Le Représentant de la Commission de la CEDEAO, M. Mawuli Amoa a rappelé que les articles 32 et 33 du Traité révisé de la CEDEAO constituent la base de l’engagement de la région dans le domaine des technologies de l’information et de la communication pour atteindre ses idéaux d’intégration régionale. Il convient également de mentionner l’Acte additionnel de 2007 A/SA.5/01/07 relatif à la gestion du spectre des radiofréquences qui vise à établir un cadre de directives et de dispositions juridiques au sein de la CEDEAO pour assurer la coordination des politiques et, le cas échéant, l’harmonisation des conditions relatives à la disponibilité et à l’utilisation efficace du spectre radioélectrique lorsque cela est nécessaire pour le développement et le bon fonctionnement du marché national des TIC dans la zone CEDEAO.

Quant au Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), M. Salissou Mamane, il a indiqué que ces dernières années, la croissance fulgurante des TIC et le besoin sans cesse croissant des Utilisateurs, nécessitent l’attribution des fréquences additionnelles ainsi que l’optimisation de leur usage, pour satisfaire les services de la téléphonie, de la radiodiffusion, de la radiolocalisation, de la Défense nationale, de la sécurité publique, de l’aéronautique, du maritime, des transports, de la météorologie et de la science. «Cette 4ème et dernière réunion préparatoire témoigne de la volonté de nos Etats de développer les communications électroniques en général, et d’assurer une gestion efficiente et rationnelle du spectre radioélectrique des fréquences en particulier», a déclaré le directeur général de l’ARCEP.

Rachida Abdou Ibrahim (ONEP)

Source : https://www.lesahel.org