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26 juillet 2025 : Ensemble pour un Niger au-dessus des intérêts égoïstes

armoirie Niger
Le 26 juillet n’est pas une date comme les autres. C’est un repère, une borne mémorielle qui s’enracine désormais dans la conscience collective des Nigériens comme le jour où une page s’est tournée, et où une autre, plus audacieuse, plus souveraine, a commencé à s’écrire. En cette veille de commémoration, le Niger ne regarde pas derrière lui. Il se tient debout, résolument tourné vers l’avenir.

De la rupture à la refondation : un tournant historique
Le 26 juillet 2023, le Niger a fait le choix d’une rupture assumée avec les logiques de dépendance, d’ingérence et de soumission. Ce choix n’est pas celui de la facilité, mais celui de la dignité. Il a marqué le début d’un processus de refondation profond, porté par un engagement populaire sans précédent et une volonté ferme de reprendre en main les destinées de la nation.

Depuis, les symboles ont été revisités, les institutions redéfinies, et la souveraineté placée au cœur de toutes les politiques publiques. L’État s’affirme, le peuple s’organise, et la jeunesse, pilier du renouveau se mobilise.

Une souveraineté réaffirmée, une diplomatie redéployée
En deux ans, le Niger a réécrit les codes de sa présence sur la scène internationale. Du retrait des forces étrangères à la consolidation de l’AES (Alliance des États du Sahel) avec le Mali et le Burkina Faso, la stratégie est claire : parler d’une seule voix, sur des bases de respect mutuel et d’intérêts partagés.

La construction d’un nouvel ordre sahélien se poursuit, fondé sur la solidarité des peuples, la coopération sécuritaire et le développement endogène.

La marche du peuple : entre épreuves et espérance
Le chemin reste exigeant. Les sanctions, les défis économiques et sécuritaires, les pressions multiples n’ont pas épargné le Niger. Mais c’est dans l’adversité que les peuples forgent leur grandeur. Et le peuple nigérien, digne héritier de la lutte anticoloniale, ne recule pas.

Dans les campagnes, les quartiers, les universités, les marchés et les casernes, une même ferveur anime les cœurs : celle de contribuer à la reconstruction du pays sur des fondations solides, authentiquement africaines, et pleinement souveraines.

Vers un 26 juillet d’unité et de renouveau
Ce 26 juillet 2025, au-delà des commémorations et des cérémonies, doit être un moment de rassemblement. Non pas un simple anniversaire, mais un serment renouvelé, une déclaration populaire que le Niger poursuivra sa marche, coûte que coûte, vers l’autonomie stratégique, la justice sociale et la refondation institutionnelle.

La transition en cours ne peut être un point d’arrêt. Elle est un passage, une étape, un tremplin. Et ce que le peuple exige, c’est la continuité des efforts, la consolidation des acquis, et la mise en place durable de structures au service exclusif de l’intérêt général.

Le Niger nouveau est en marche
Le 26 juillet doit nous rappeler que la souveraineté n’est pas un slogan, mais un combat de chaque instant. Elle se construit dans les décisions courageuses, dans les réformes de fond, dans l’implication des citoyens. Elle se nourrit de mémoire, de sacrifice et d’espérance.

Et parce que chaque génération a son rendez-vous avec l’Histoire, la nôtre est celle de la reconquête nationale.

Le Niger ne sera plus jamais le même. Il est désormais un pays debout, un peuple libre, un avenir ouvert.

Plus que jamais, le Niger fait prévaloir l’intérêt supérieur de la Nation sur les intérêts personnels, les logiques partisanes ou les ambitions égoïstes. Car seule la voie de l’unité, du sacrifice et du travail collectif nous permettra de bâtir le pays que méritent nos enfants.

Boubacar Guédé (Nigerdiaspora)