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Les mécanismes nigériens de préventions des conflits électoraux doivent d'être activés avant qu'il ne soit trop tard : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI

Le débat politique est actuellement très pollué , des risques de dérapages préjudiciables à la cohésion sociale présent lourdement sur la quiétude sociale du fait des  comportements de certains acteurs politiques.

Ces invectives violentes, ces insultes ,  jamais égalées dans l'arène politique de notre pays , sont dûes entre autres,  aux effets de d'amoclès  savamment entretenus par les deux camps politiques rivaux, qui pèsent sur les têtes  de deux candidats les plus en vue aux élections présidentielles. Chaque camp spécule sur la décision de la cour constitutionnelle, l'invalidation de certains candidats est annoncée selon les cas.

Par conséquent, il serait hautement souhaitable que des dispositions utiles et diligentes soient prises afin d'activer les mécanismes des préventions des conflits préélectoraux et  postélectoraux pour éviter le pire et les ingérences extérieures humiliantes dans les affaires de  notre pays
.
Restons nous-mêmes, réglons nous-mêmes nos propres contradictions internes. C'est le Niger qui gagne.

Une réunion de la classe politique nigérienne s'avère très indispensable afin de convenir des modalités de suivi sur le  respect de l'ethique politique et d'un consensus national acceptable par tous pour aborder ces élections générales constitutionnelles dans la sérénité.
L' orgueil et la politique d'autruche sont contreproductifs  

Le droit doit aller, d'une part, à la rencontre de la volonté populaire et d'autre part à régulation de la cohésion sociale, de la concorde nationale et de l'unité nationale.

C'est le Niger qui gagne et qui progresse.

Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI