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Des inondations qui causent des dégâts incalculables sur tout le continent par faute d'anticipation : Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI


Un mal qui répand sur la terre : La désolation ! Le stress ! Les angoisses à tous les niveaux !

Des inondations que le ciel a envoyé pour nous rappeler à l'ordre, disent les religieux !

Nous ne travaillons pas pour notre propre bonheur, mais pour le bonheur du peuple !
Même pour organiser des élections générales constitutionnelles, il nous faudrait tendre la main à l'extérieur d'où les ingérences humiliantes de certains agents du néo-imperialisme dans nos affaires internes.

Beaucoup de projets sur la valorisation des eaux des cours d'eaux sont restés dans les tiroirs !

Voyez : Au Niger ,Au Mali, En Algérie, Au Nigéria, au Burkina, en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Soudan, etc, partout c'est la désolation.

Ces inondations longtemps annoncées par la météorologie mondiale , les geomanciens traditionnels, les Aznas de Massalata, de la préfecture de Birni N 'Konni, et ceux de Tchibiri Gobir, de la région de Katchina Maradi, sont arrivées comme annoncé, avec leurs de dégâts difficiles pour le moment à chiffrer.

Les prédictions des ces inondations auraient dû susciter auprès des services compétents , des initiatives en vue de prendre des mesures conservatoires d'anticipation.
Malheureusement, comme il est constaté ,c'est toute l'Afrique qui a manqué d'anticipation.
Au Niger dans les années 1975/1976 , il avait été initié un projet de la création d'un bras du fleuve Niger, qui drainerait de l'eau de crue vers la région de Ouallam ,ce qui éviterait en période de crue ce genre de drame face auquel les services publics sont actuellement débordés. Mais ce projet n'a jamais vu le jour pour raisons qui restent à être élucidées.

Beaucoup de projets sur le désensablement du fleuve Niger sont restés lettre morte par faute de financement de la contrepartie nationale.

Nous devrions à partir de cette catastrophe naturelle, nous investir à ressortirces projets, mis dans les tiroirs depuis de longues dates , afin de mettre en valeur les eaux du fleuve Niger, rendre ces projets porteurs , opérationnels .
Nous ne devrions pas nous lamenter et dire que c'est naturel, c'est toute l'Afrique qui est concernée , qui est punie.
Nos hydrologues techniciens en sciences des cours d'eaux , doivent s'investir dans la réflexion pour la mise en œuvre des projets qui valorisent les eaux du fleuve Niger et les eaux des pluies diluviennes à l'instar du Burkina Faso.
C'est le Niger qui gagne et qui progresse !
À bon entendeur salut !

Par Issoufou BOUBACAR KADO MAGAGI