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AIDE FIFA CONTRE COVID-19 : Un grand ouf de soulagement pour les acteurs du foot !

Eh bien, Dieu faisant toujours bien les choses, rien de toutes ces imprécations odieuses ne s’est produit, car les fonds reçus ont été immédiatement affectés à ce à quoi ils devaient servir, c’est-à-dire aider tous les acteurs du football durement touchés par les effets dévastateurs de la COVID-19 ! En fait, avant même l’arrivée des fonds, le Comité Exécutif de la FENIFOOT s’était réuni pour identifier les véritables bénéficiaires et arrêter les modalités de la répartition de l’aide. Dès que les fonds eurent atterri dans les comptes de la FENIFOOT, il ne s’agissait plus que de procéder aux différents virements pour les bénéficiaires. C’est ce qui fut fait, et tout le monde était entré dans ses droits.

Il faut ici rendre hommage au Comité Exécutif de la FENIFOOT sous le magistère de son président, le Colonel-Major Djibrilla Hima Hamidou, pour cette transparence remarquable ayant entouré la gestion des fonds de cette première partie du Plan d’Aide/FIFA contre COVID-19, coupant ainsi l’herbe sous les pieds à tous les détracteurs du football nigérien ! Faut-il le signaler, cette aide était perçue comme une bouffée d’oxygène pour tous les acteurs du football nigérien qui ne savaient pas où mettre la tête, tant les difficultés financières s’amoncelaient face à des lendemains incertains. A quoi s’ajoutaient les préparatifs de la fête de tabaski avec son lot de dépenses. C’est donc dans un tel contexte, comme une manne providentielle, l’aide était intervenue pour soulager ces différents acteurs nationaux du foot. Il faut aussi saluer la sagesse de la FENIFOOT pour avoir élargi le cercle des bénéficiaires de l’aide, en visant le maximum d’intervenants, y compris les médecins et journalistes sportifs. Dans tous les milieux footballistiques nationaux, on salue cette initiative originelle et responsable et les uns et les autres ont célébré l’Aïd El Kabîr dans la joie et l’allégresse !

Par ailleurs, il conviendrait de préciser que les staffs techniques de toutes les équipes nationales de football, toutes catégories confondues et tous genres compris, étaient concernés par la répartition de cette aide, en dépit de certaines insinuations tendant à semer la confusion dans les esprits. Les staffs des équipes féminines étaient bien de la partie, contrairement à ce que d’aucuns auraient pensé du fait de la subvention spécifique accordée au foot féminin, car cette subvention a un but bien précis, qui est celui de développer la pratique de ce sport au Niger.

Pour terminer, méditons ces paroles de l’écrivain béninois, Dona Maurice Zannou : « Le vrai bonheur réside dans le temps qu’on donne aux autres à travers une pensée, un sourire, une parole, une attention, une action, une sollicitude… » !

I.A.T

Lire aussi >>> Plan d’aide de la FIFA contre COVID-19 : La vérité sur les montants !

Suite à la pandémie de la COVID-19, qui frappe le monde entier depuis des mois, le patron du football mondial, la FIFA, a mis en place un plan d’aide d’urgence pour aider les acteurs du football durement touchés par les effets dévastateurs de cette pandémie. Ce plan d’aide contre la COVID-19 se déroulera en trois (3) étapes, dont, dans l’immédiat, des liquidités qui seront apportées aux associations membres et aux Confédérations au titre des coûts opérationnels.

Les deux (2) autres phases de ce plan sont relatives à la reconversion des fonds non-alloués en ‘’fonds de lutte contre la COVI-19 et la possibilité pour les acteurs du football de demander des prêts à la FIFA. Ce qui nous intéresse ici, c’est le cas de l’aide destinée aux associations membres, particulièrement le cas de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT). Tout et son contraire auront été entendus sur cette aide de la FIFA à la FENIFOOT, notamment l’arrivée de sommes astronomiques, une pluie diluvienne d’argent qui s’apprêterait à inonder les comptes de la FENIFOOT ! Mieux, cet argent aurait déjà atterri dans les comptes de l’instance fédérale. Après analyse approfondie de la question, on est loin, alors très loin de ces chiffres mystérieux concernant cette aide spéciale de la FIFA. L’ambition de l’article qui suit est donc de rétablir, autant que possible, la vérité des choses afin d’éclairer la lanterne de ceux qui désirent réellement savoir la vérité sur cette aide de la FIFA, aux diapasons de toutes ces sornettes fondées sur la désinformation et l’intoxication des esprits.

De la décision de la FENIFFOT d’annuler de la saison en cours

Le Niger, à l’instar de plusieurs pays du continent africain et du monde, a subi les affres de cette pandémie. L’institution des mesures préventives par les pouvoirs publics n’a pas permis la poursuite des activités sportives, notamment footballistiques, celles qui nous

intéressent dans le présent article. La Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), après avoir étudié toutes les options possibles pour sauver la saison sportive 2019- 2020, en était, finalement, arrivée à la décision d’annulation de ladite saison avec comme conséquences l’absence de montée en division supérieure et aussi de relégation. Autrement dit, les choses devaient rester en l’état, c’est-à-dire telles qu’elles étaient avant l’apparition et la propagation du virus dans le pays. Cela concernait aussi bien le championnat de la Super Ligue, de Première Ligue que de la Ligue Régionale. Faut-il le rappeler, comme on peut l’imaginer, la décision d’annulation de la saison en cours n’avait été guère facile à prendre pour le Comité Exécutif (CE) de la FENIFOOT, surtout pour la Super Ligue qui en était déjà à la 20ème journée, sur vingtsix (26). Mais, c’était-là la seule option qui fût apparue plus réaliste et plus équitable pour les dirigeants de l’instance fédérale qui avaient le devoir de préserver l’intérêt général du football, et nondes considérations particularistes. La reconduction systématique dans le temps des mesures de l’état d’urgence sanitaire ne pouvait permettre de définir un nouveau calendrier de reprise des activités sportives de façon précise, et évidemment, le temps manquerait immanquablement. Les risques de compromettre les débuts de la nouvelle saison seraient donc importants si l’on persistait à trouver une date de reprise des différentes compétitions, sans compter aussi les compétitions interclubs de la Confédération Africaine de Football (CAF) avec lesquelles le Niger souhaitait harmoniser son calendrier de la saison. Donc, au regard de toutes ces considérations, il était devenu légitime pour le CE de la FENIFOOT de prendre ses responsabilités pour annuler carrément la saison sportive 2019- 2020 à tous les échelons de notre football.

Aujourd’hui, avec le recul du temps, sans doutepassé le temps de l’émotion des uns et des autres, cette décision est peut-être mieux comprise de la part de ceux qui la critiquaient autrefois, à moins que ce ne soit sous l’empire de la mauvaise foi, et dans ce cas, malheureusement, contre laquelle nul ne peut rien, pas même la Raison !

Et comme toutes décisions d’annulation, celle de la saison sportive 2019-2020 comporte de conséquences en termes de pertes, de manques à gagner importants pour les différents acteurs du football, c’est-à-dire, les clubs, les associations sportives et les confédérations. Partout, dans le monde du football, face aux effets dévastateurs de la COVID-19, les prévisions de la saison étaient devenues caduques, les différents équilibres financiers étaient menacés, et des plans de restructuration s’avéraient nécessaires pour remettre de l’ordre dans tout ce bazar occasionné par la pandémie. C’est alors que tous les regards se tournèrent du côté du patron du football mondial, en l’occurrence la FIFA, afin de trouver les ressources financières nécessaires pour contenir les effets destructeurs de la pandémie. En fait, la FIFA représente pour le football ce que représentent le FMI et la Banque mondiale pour les finances et l’économie des pays de la planète.

Le ‘’Plan Marshall’’ de la FIFA contre la COVID-19

L’universalisme de plus en plus conquérant de la FIFA est aujourd’hui une réalité, illustré par le nombre impressionnant de ses membres (211 pays) qui la place désormais devant l’Organisation des Nations Unies (ONU). Cette importance numérique assure à l’institution footballistique mondiale une renommée internationale et une assise financière grâce aux nombreux contrats juteux de sponsoring, de droits de télé faramineux et de recettes colossales de billetterie à l’occasion des différentes compétitions qu’elle organise. A titre de rappel, on peut signaler que dans sa mission première de développer la pratique du football sur tous les continents et sous toutes les latitudes, l’institution dirigée par l’Italosuisse, GianniInfantino, accorde généralement des subventions aux associations membres que sont les fédérations nationales, ainsi qu’aux confédérations, c’est-à-dire celles qui regroupent les associations. Ces subventions sont annuelles et sont octroyées à toutes les associations membres de façon uniforme. Le volume de cette subvention n’a cessé de varier d’année en année et s’élève aujourd’hui à un million de dollars américains par an et par association membre. Outre cette subvention, la FIFA intervient également à travers des programmes ou des projets sectoriels précis au profit des associations membres et des confédérations.

Cependant, dans le cadre précis de cet article, nous nous intéresserons principalement au ‘’Plan d’Aide de la FIFA’’ contre la COVI-19, plan qui donne actuellement lieu à toutes sortes de spéculations de la part de gens passés maîtres dans l’intox et la désinformation.

Se joignant à la communauté internationale dans la lutte contre la pandémie de la COVI19, la FIFA s’était clairement et explicitement exprimée en faveur d’une suspension de toutes les activités footballistiques dans le monde. Malheureusement, ce gel des activités footballistiques fondamentales a engendré une grande détresse financière pour les associations membres et leurs structures respectives. Face à la gravité de la situation, la FIFA a rapidement identifié le besoin – et le devoir de mettre en œuvre un plan d’aide contre la COVID-19, une sorte de ‘’plan Marshall’’ destiné au football. Ce plan d’aide, conçu pour couvrir l’ensemble de la période pendant laquelle les effets de la pandémie se feront sentir fortement, se compose en trois (3) étapes. Dans la première phase, il s’agissait de parer au plus urgent par apport immédiat de liquidités au profit des associations membres. Ainsi, à court terme, les associations membres bénéficieront du liquide. Il en résulte que la Commission de Développement et la Commission des Finances de la FIFA ont approuvé la mise à disposition immédiate de tous les fonds 2019 et 2020 restants au titre des coûts opérationnels en vertu du programme Forward. Faut-il le préciser, le programme Forward est une priorité de la stratégie globale de la FIFA de développer la pratique du football partout et pour tous, en tenant compte de son impact universel, économique, sportif et socioéducatif.

Dans la deuxième phase du plan d’aide, il a été décidé que les associations membres aient la possibilité de convertir le solde restant des fonds prévus projets Forward en un « fondd’aide contre la COVID-19 ». Plus prosaïquement, cela signifie que les associations membres peuvent demander la conversion des fonds de projets non alloués en fonds d’aide contre la COVID-19, tout comme elles pourront demander une réaffectation des fonds de projets en fonds d’aide contre la COVID-19.

Enfin, dans la troisième et dernière phase du plan d’aide contre la COVID-19, il s’agira plutôt d’un système combinant subventions et prêts,

en prenant en compte l’importance de l’impact de la pandémie dans les différents pays, et aussi en fonction des capacités de remboursement de ces prêts. Voilà, de façon résumée, les principales articulations du Plan d’aide de la FIFA contre la COVID-19 ! Voyons-en maintenant le volume et la structure.

Une aide bien ciblée, contrôlée et loin des fantasmes de certains

Au Niger, ‘’pays des merveilles’’, le sensationnel est en lutte permanente contre le rationnel, le sentiment contre la logique, bref le mensonge contre la vérité. Hélas, il en est ainsi et personne n’y peut rien. En effet, il n’existe point de remède contre la mauvaise foi humaine, même quand elle est confondue par les armes de la réalité ou de la conviction, elle renaîtra toujours de ses cendres. On dit dans une de nos langues nationales que la mauvaise foi est semblable à la peau qui couvre les fesses d’une personne, elle ne s’en sépare jamais, même dans la tombe ! Ainsi, depuis quelques temps, une certaine campagne de presse sur les réseaux sociaux, les ‘’réseaux poubelles’’, dirions-nous, au sujet des fonds que la FIFA s’apprête à mettre à la disposition de la FENIFOOT pour contenir les effets dévastateurs de la COVID-19. Certains étaient allés jusqu’à affirmer que ce fonds avait été déjà reçu par l’institution fédérale, et en avançant des montants qui n’existaient que dans leur imagination ou dans leur fantasmagorie. A l’heure où nous griffonnons ces quelques lignes, ce fond n’a pas encore atterri dans les comptes de la FENIFOOT. Il est vrai, la première tranche de cette aide est prévue pour le mois de juillet 2020, mais ce serait ignorer la procédure des décaissements internationaux, une procédure souvent tatillonne. Quant au montant de cette première tranche, il est loin de celui annoncé par les colporteurs. Comme déjà précisé plus haut, ce fond correspond à la première phase du Plan d’aide contre la COVID-19, car il s’agit d’apporter, dans l’immédiat, des liquidités aux associations membres au titre des coûts opérationnels, c’est-àdire pour couvrir les dépenses de fonctionnement des associations membres que sont les Fédérations nationales. Ce montant s’élève à 500.000 dollars américains par association membre, soit environ 280 millions de nos francs. L’on peut s’apercevoir que l’on est plus en présence de la ‘’générosité du Père Goriot’’ de Balzac, de la part de la FIFA que d’un détour chez Crésus ! Une goutte d’eau dans un océan ! Comment répartir un gâteau de cette maigreur, au regard de l’étendue des dépenses effectuées par la FENIFOOT pour financer un championnat dans lequel l’Etat du Niger ne met aucun kopeck et où les sponsors sont aussi rares que des éléphants blancs ? Et quand on sait surtout que la saison a été annulée dans les ultimes journées, ce qui veut dire que le gâchis était énorme pour la FENIFOOT. Et cette somme ne se limite pas aux seuls clubs de l’élite, c’est-à-dire la Super Ligue et laLigue I, mais également les clubs des Ligues Régionales qui sont une centaine, car la FIFA a été très claire là-dessus, tous les acteurs du football sans discrimination. C’est ainsi que le Comité Exécutif de la FENIFOOT envisage de toucher tous les acteurs du football au Niger, comme les clubs de football toutes divisions confondues, les officiels des matchs (arbitres et commissaires aux matchs), les Ligues régionales, les entraineurs de football le personnel médical sportif, l’Association des journalistes sportifs et le Stade Général SeyniKountché (SGSK) de Niamey.

Comme on le voit, cette aide est vraiment bien ciblée et strictement encadrée pour que son utilisation puisse atteindre véritablement les objectifs pour lesquels elle a été décidée.

En plus de cette aide liée aux coûts opérationnels, la FIFA a également prévu une autre aide d’un montant de 500.000 dollars, en faveur du monde féminin, un football en plein bourre aujourd’hui avec le succès retentissant de la dernière Coupe du monde Féminine organisée en France, en 2019. Cette subvention est assortie d’un engagement écrit pris au moment de soumettre la demande, en acceptant de travailler de concert avec la FIFA sur cet aspect, après la mise à disposition dudit fond. Ensuite, un rapport sur l’utilisation de ce fond, ainsi que sur le degré du respect des engagements souscrits avec la FIFA, devra être fourni afin de pouvoir recevoir le deuxième versement en 2021.

On peut donc le constater, ces différents fonds alloués par la FIFA à la FENIFOOT dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 font l’objet d’un encadrement strict qui ne laisse guère la place à quelques légèretés que ce soient dans leur utilisation. Mieux, la FENIFOOT, sous la conduite responsable du Colonel-Major, Djibrilla Hima Hamidou, alias Pelé, et de son équipe, a toujours utilisé les subventions de la FIFA conformément aux objectifs pour lesquels elles sont octroyées. En l’absence de l’implication financière de l’Etat dans l’organisation des différents championnats de football, et face au manque criard de sponsors, la FENIFOOT a réussi le pari d’animer, régulièrement, un championnat qui n’a rien à envier à ceux de la sous-région qui reçoivent pourtant des subventions pouvant parfois s’élever à une vingtaine de millions de nos francs par club. La preuve la plus éclatante de cette assertion est la participation régulière du Niger aux phases finales du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), le rendezvous des championnats nationaux. Cette régularité est due sans doute au volontarisme et à la passion du président de la FENIFOOT dont l’engagement en faveur du développement du football nigérien n’a jamais faibli, en dépit d’obstacles de toutes sortes, bien au contraire, les obstacles ont été d’ailleurs la source essentielle de sa motivation. « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », écrivait justement Corneille dans Le Cid, Colonel Pelé ne pourrait pas vivre sans défis ! Au bout du compte, l’argent n’est pas pour lui une fin en soi, mais juste un moyen parmi tant d’autres pour réaliser des ambitions communes, comme celle de développer le football au Niger. On ne porte pas le surnom de Pelé par hasard, le roi du foot, voyez-vous !

Mais, calomnié, calomnié toujours, il en restera toujours quelque chose, enseigne un proverbe français, ainsi va la vie !
A.K


13 août 2020
Source : Match